Depuis 2011, le droit de partage s'élève à 2,5 % calculé sur la valeur du patrimoine. Si elle est inférieure à 5 000 €, le montant à payer est de 125 €. Dans la liquidation du patrimoine, l'immobilier est visé, notamment la valeur du passif net ou le rachat de la part de l'autre, exception faite des dettes.
Droit de partage durant un divorce : définition
Il s'agit d'un impôt à régler après le partage des biens communs (mobiliers et immobiliers). Celui-ci se base sur la valeur totale du patrimoine commun et son taux est de 1,1% depuis Janvier 2022 (contre 2,5% en 2011 puis 1,80% en Janvier 2021).
Si les époux partagent verbalement leurs biens avant d'entamer la procédure de divorce, ils échappent au droit de partage. Mais il ne suffit pas de partager les biens verbalement pour ne pas payer cette taxe, il faut anticiper la vente des biens et partager le prix de vente sans rédiger un acte le constatant.
L'assiette du droit de partage est la valeur nette de l'actif partagé, c'est-à-dire la valeur vénale nette des biens à la date de l'acte de partage (ou à la date qui y est indiquée comme étant celle de la jouissance divise), déterminée sans déduction des éventuelles soultes ou plus-values.
Comment calculer une assiette ? L'assiette est calculée selon des règles spécifiques pour chaque obligation financière concernée. À titre d'illustration, l'assiette des cotisations et contributions sociales correspond à la somme de tous les avantages attribués en contrepartie ou à l'occasion du travail effectué.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Tous les indivisaires sont tenus au paiement des charges et des taxes foncières proportionnellement à leur quote-part dans le bien.
Les parents recevront la moitié et les frères et sœurs l'autre moitié. Si un des parents est décédé, l'autre parent pourra prétendre alors à un quart seulement de l'héritage. Les ¾ restants seront partagés entre les frères et sœurs.
Lorsque les conjoints divorcent, ils doivent se partager les biens (mobiliers et immobiliers) qu'ils ont acquis ensemble. Une imposition s'applique alors sur la valeur nette du patrimoine partagé - donc après déduction des dettes éventuelles - entre les époux. C'est ce que l'on appelle le droit de partage.
Faut-il vendre son bien immobilier avant de divorcer ? Pour éviter de payer le droit de partage de l'ordre de 2,5% de l'actif net, il faut vendre avant toute procédure de divorce. Il s'agit d'une taxe correspondant à la différence entre la valeur de la maison et le montant de l'emprunt restant à payer.
Habituellement, la répartition du paiement de cet impôt est prévue dans la convention de divorce : les ex-époux se partagent les frais ou l'un d'eux prend en charge les droits de partage seul.
En cas de divorce, le bien immobilier que vous avez acquis ensemble, maison ou appartement, sera donc partagé en deux parts égales. Et ce même si l'un de vous a contribué plus que l'autre à l'achat ou au remboursement des mensualités du crédit immobilier.
Le partage des biens de la communauté doit être ordonné par le juge qui prononce le divorce, quel que soit le régime matrimonial adopté par les époux. La liquidation du régime matrimonial permet d'évaluer les biens de la communauté et de les répartir entre les époux.
Une formule précise pour calculer le montant
Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2. Exemple pour un bien de 250 000 euros avec un capital restant dû de 100 000 euros : (250 000-100 000) / 2 = 75 000€.
Frais de notaire 2022 : 7 à 8 % du prix du bien ancien
Dans le cas de la transaction d'un logement ancien, le montant des frais de notaire s'élève à 7 à 8 % du prix de vente du bien. Cela signifie que pour un bien à 200 000 €, les frais de notaire à régler par l'acquéreur seront compris entre 14 000 et 16 000 €.
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision – que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien – doivent être remboursées par les indivisaires.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision : Un héritier sort individuellement de l'indivision, en donnant ou vendant sa part dans l'indivision. Il doit en informer les autres indivisaires par actes d'huissier. Ces derniers ont le droit d'acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
Les livrets d'épargne réglementés (livret A, LDDS, LEP, CEL…) sont généralement clôturés au jour du décès. Les sommes seront remises aux héritiers au règlement de la succession.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
C'est le droit de succession qu'il ne faut pas confondre avec les droits de succession qui coïncident avec l'impôt direct applicable sur la succession. Ce dernier fluctue selon le lien de parenté des ayants droit avec le défunt, le montant étant établi par la loi.
Une assiette équilibrée doit respecter comme il se doit la règle des 1/3 : 1/3 de légumes, 1/3 de féculents (ou légumineuses) et 1/3 de protéines. Pour que votre assiette soit aussi équilibrée que légère, pensez à choisir des produits faibles en calories.