Mais la liberté intérieure obéit à d'autres lois, celles de notre cerveau, de notre esprit. Bien connaître la force de nos habitudes, de nos émotions, de nos conditionnements va nous permettre justement de faire exister cette liberté intérieure et de la ressusciter chaque jour.
En effet, comme la liberté intérieure désigne un espace intime, spirituel, qui clôt la conscience sur elle-même, en la rendant presque inaccessible au regard des autres ou aux contraintes extérieures, le libre arbitre est cette capacité de choisir et de penser par soi-même après délibération rationnelle.
Ce travail d'adaptation à la contrainte demande une certaine dose de résilience : retrouver sa liberté passe aussi par l'indulgence envers soi-même et par l'acceptation des choses que l'on ne peut pas changer. Être libre, c'est faire avec ce que le contexte propose et les moyens dont on dispose.
"Progresser vers la liberté intérieure, c'est avoir l'esprit libre, vaste, serein, avoir aussi une grande force vis-à-vis des hauts et des bas de l'existence. C'est être disponible à l'égard d'autrui, bienveillant, et ne plus être égocentré.
Pour favoriser celle-ci, la sage-femme ou l'obstétricien peuvent exercer une traction modérée sur le cordon ombilical (qui a été sectionné lors de l'expulsion du nouveau-né) tout en exerçant une pression sur la partie inférieure de l'abdomen pour repousser le fond utérin. En général ce geste n'est pas douloureux .
la première concerne notre capacité à agir selon notre propre volonté et la seconde, notre capacité à agir sans subir la contrainte des autres. Quelqu'un est libre dans le sens positif du terme lorsqu'il contrôle sa vie. Si nous ne sommes pas libres, ce sont nos désirs et nos passions qui nous l'interdisent[1].
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
Cette liberté absolue se nomme « le libre arbitre » dont la définition la plus claire est peut-être celle donnée par le philosophe français contemporain Marcel Conche qui nous dit que « le libre arbitre c'est le pouvoir de se déterminer soi-même sans être déterminé par rien ».
La relativité constitue le fond même de la liberté, car s'il y a liberté c'est bien parce que tout est relatif. Les libertés sont diverses et de tous ordres. La liberté pour l'homme est d'abord d'être "psychologiquement libre", d'où l'importance que Mrs Ensor attribue à l'analyse et à la psychanalyse.
La liberté devrait se définir comme un état d'indépendance et d'absence de contraintes. On ne doit se sentir ni prisonnier, ni sous le joug de quelqu'un ou de quelle que chose .
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
Pour Spinoza, l'homme n'est pas libre. Il est soumis à l'ordre nécessaire de la nature, qui est aussi celle de dieu. Son malheur vient de ce qu'il se croit libre alors qu'il ne l'est pas. Connaître l'ordre des choses est la vraie clé de la vie.
L'homme libre doit être doué de raison, il doit avoir la capacité de choisir, de connaître les tenants et les aboutissants de son choix. La réalisation volontaire est caractéristique de la liberté, il est possible de la justifier.
Les hommes, en effet, ne sont pas libres de naître (au sens d'un libre choix qu'ils feraient en tant que sujets). Ils ne naissent pas libres de naître ailleurs, en une autre époque. Ils ne sont pas libres de naître fort ou chétif. Ils ne naissent pas libres, mais biologiquement, socialement, historiquement déterminés.
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
On peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d'agir selon ceux-ci. C'est donc la faculté de nous autodéterminer en nous appuyant seulement sur notre libre-arbitre. La liberté semble être, pour l'homme, une évidence.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Il apparaît que l'absence de liberté empêche le bonheur mais que sa présence ne suffit pas à l'assurer par conséquent on en vient à penser que la liberté est une condition nécessaire mais non suffisante du bonheur.
La nécessité d'une libération requiert un certain apprentissage. En effet, si on considère qu'être libre c'est ne subir aucune contrainte, alors cela implique que l'on est libre que lorsque l'on est seul. Il faudrait donc en déduire que la société est un obstacle à la liberté. En ce sens, on n'apprend pas à être libre.
Penser par soi-même, c'est être capable de se servir de son « entendement » (esprit) sans la conduite d'un autre. C'est oser sortir de la passivité et de l'hétéronomie de la raison (besoin d'être guidé par les autres), et accéder ainsi aux Lumières et à la majorité.
Le principal désavantage de la liberté est que n'importe qui s'en empare sans fournir les efforts de réflexion et d'acquisition de connaissances préalables à son exercice éclairé.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.