Il est plutôt rare de trouver un argument simplement exprimé sous forme de prémisses bien identifiées suivies logiquement d'une conclusion claire. En effet, les prémisses peuvent être sous-entendues, et souvent elles le sont. Dans ce cas, elles ne se révèlent qu'au terme d'un travail interprétatif.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Si vous voulez faire admettre à votre interlocuteur quelque chose d'inadmissible pour lui, vous avez tout intérêt à vous justifier par un discours d'une logique parfaite et d'une argumentation inattaquable. Pensez à recourir à un ton neutre et de vous en tenir le plus possible aux faits.
En règle générale, un argument solide doit être étayé par des preuves solides, logiques et cohérentes. Les contre-arguments doivent également être étayés par des preuves et être logiques. L'objectif est de créer un dialogue constructif et de trouver la vérité en examinant tous les points de vue.
C'est amener l'autre à nous respecter tout en respectant l'autre. Faire en sorte de faire passer ses idées, valoir ses droits, mais tenir compte aussi des droits de l'autre, de ses idées aussi, sans jamais l'écraser, sans jamais être agressif."
Le propos doit se construire de façon logique et les transitions doivent être clairement identifiables. Un bon discours se reconnaît aussi à la présence de métaphores, de citations, de mises en situation et d'exemples. Ces éléments sont extrêmement efficaces pour capter l'attention et la conserver.
l'argument d'expérience (« l'expérience montre que… ») ; l'argument d'autorité qui s'appuie sur une personne célèbre ou reconnue (ex. : « Aristote dit que… », « le journal Le Monde écrit que… », etc.) ; l'argument ad hominem qui met en cause la vie privée de l'interlocuteur.
La préparation de l'oral repose sur les mêmes principes que pour un écrit : une argumentation doit être structurée avec une introduction et un plan (ou au moins un fil conducteur). Chaque argument doit être affirmé, expliqué, illustré. Un oral est plus efficace si vous vous appuyez sur des notes.
Argumenter, ou chercher à convaincre, c'est utiliser des moyens rationnels et logiques pour démontrer la vérité ou de la fausseté d'un fait. C'est chercher à faire comprendre par une démarche essentiellement intellectuelle, en ayant recours au savoir, aux connaissances et à la logique.
Pour ajouter un argument : Ensuite, Puis, De plus, Dans un deuxième temps… Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant, Néanmoins, Pourtant, En revanche… Pour introduire un exemple : Ainsi, En effet, Par exemple… Pour conclure le texte : Pour conclure, En somme, Finalement…
En effet, argumenter, c'est, en premier lieu, rendre vraisemblable pour l'interlocuteur ce qui n'était qu'un possible, qu'une supposition; le locuteur devra donc s'efforcer de donner des raisons, d'étayer ses arguments.
Pour cela on utilise un certain nombre de petits mots, comme par exemple : « vous affirmer que », « je suppose », « j'ai l'impression », « je crois », « j'imagine », « vous semblez croire que », « vous prétendez que »… Vous voyez que là, vous êtes en train de reprendre l'argumentation de l'individu.
Pour ajouter un argument : Ensuite - Puis - De plus - En outre - Dans un deuxième temps... Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant - Néanmoins - Pourtant - En revanche... Pour introduire un exemple : Ainsi - En effet - Par exemple... Pour conclure le texte : Pour conclure - En somme - Finalement...