Grâce aux systèmes électriques d'un avion, la perte d'un moteur n'induit pas la perte de contrôle, et un pilote qui garde son sang-froid peut réussir à faire planer l'appareil en toute sécurité jusqu'au sol.
Quand l'avion avance, grâce à la forme de son aile, l'air qui passe au-dessus de l'aile accélère. La pression de l'air est alors moins forte au-dessus de l'aile qu'en dessous. Ça crée une dépression : ça veut dire que l'aile est aspirée vers le haut. Ça permet à l'avion de voler.
Un biréacteur est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres avec un seul moteur. L'organisation de l'aviation civile internationale vous le certifie. Non seulement un avion de ligne est capable de voler avec un seul moteur, mais c'est même devenu une exigence.
Si les moteurs arrêtent de fonctionner, on ne tombe donc pas comme une pierre puisque l'on ne perd pas toute sa vitesse, l'avion gardant beaucoup d'élan. le cercle permet de réaliser la distance que représente un vol plané de 250km… on couvre des dizaines d'aéroports (ou de lacs) !
En hélicoptère, un atterrissage sans moteur s'effectue en autorotation, descente dans laquelle c'est le poids de l'hélicoptère qui entretient la rotation du rotor indispensable à la portance.
L'avion s'élance sur la piste et en fonction de la vitesse qu'il atteint il n'est soit pas encore capable de décoller ou plus capable de s'arrêter avec une zone grise où il ne peut plus s'arrêter mais où décoller demande les plus grandes précautions.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M. Favé.
En ce qui concerne l'A380, deux entreprises se partagent le marché : le britannique Rolls Royce et l'américain Engine Alliance (fruit d'une collaboration entre General Electrics et Pratt&Whitney). Cette dernière ne commercialise d'ailleurs que le seul GP7200 équipant les A380.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Sur la quasi-totalité des routes aériennes, une altitude correspond à une direction et une vitesse, et les avions sont donc alignés à grande distance les uns derrière les autres à vitesse stable, gardant un espacement constant.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Le cerveau va associer l'avion à un danger de mort. C'est pour cette raison que les personnes phobiques ne parviennent pas à se rassurer. Une fois dans l'avion, leur corps va envoyer des signaux. Dans cette situation perçue comme dangereuse, le cerveau émotionnel envoie une alerte.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Les petits avions tournent dans les virages grâce aux palonniers (les pédales) qui contrôlent la roue avant (ou la roue arrière sur certains avions comme la Piper PA-18) . Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Dans la facture d'achat d'un avion, le coût des moteurs n'est pas anodin. Ils représentent entre un quart et un tiers du coût total, près de cent millions de dollars pour un Airbus A380.
C'est également le réacteur le plus puissant au monde : même si on mesure assez peu la puissance des turbosoufflantes (on parle généralement de la poussée maximale), le GE90-115B développe une puissance de 83,198 MW (111 526 ch ). La version GE90-115B détient le record du monde de poussée avec 569 kN.
Si le poids est réduit alors que la portance est maintenue constante, l'avion s'élèvera : portance > poids – l'avion s'élève (et les oreilles se bouchent). Si la portance est réduite alors que le poids est constant, l'avion tombera : poids > portance – chute de l'avion.
Vous avez peut-être déjà entendu cette histoire, mais ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit. Et malgré ce succès, l'atterrissage d'un avion sur l'eau est extrêmement dangereux. L'amerrissage est un atterrissage d'urgence contrôlé sur l'eau.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
Pour qu'il flotte, il faut donc qu'il déplace une quantité de liquide égale à son poids. Mais si le poids du paquebot est supérieur au poids du fluide qu'il déplace, dans ce cas, la force de poussée est inférieure à la force gravitationnelle, et du coup ça coule.