En effet, une sciatique qui dure plus de deux mois peut devenir chronique. Plusieurs raisons sont possibles : la sciatique n'a pas été correctement soignée ou votre sciatique est plus grave que prévu. Dans ce cas, consultez immédiatement votre médecin afin qu'il puisse vous donner le traitement approprié.
Bien qu'il soit nécessaire de se reposer lorsque la douleur sciatique s'installe, il est important de continuer de bouger. Vous pouvez simplement éviter de vous asseoir trop longtemps et vous lever pour vous étirer, notamment au niveau du bas du dos.
Traitement médical pour soulager les douleurs sciatiques
Le paracétamol, l'ibuprofène et l'aspirine sont les remèdes les plus recommandés pour les douleurs d'intensité légère à modérée. Votre médecin pourra aussi vous prescrire d'autres anti-inflammatoires en fonction de la douleur ressentie.
Symptomatologie de la sciatique
Habituellement, la douleur est ressentie comme brûlante, lancinante ou comme un coup de poignard. Elle peut survenir avec ou sans lombalgie. La manœuvre de Valsalva ou la toux peuvent aggraver la douleur due à une hernie discale.
Mais ça dure plus longtemps qu'une lombalgie aiguë. C'est-à-dire que ça se compte en semaines plutôt qu'en jours." Ce qu'on peut retenir, c'est que ce n'est qu'au bout de deux mois de traitement médical bien conduit qu'on peut discuter d'une intervention chirurgicale.
Deux solutions pour guérir de la sciatique
Le traitement médical est indispensable pour surmonter rapidement la douleur et l'inflammation : anti-inflammatoires, antalgiques, décontractants… Ils vous soulageront instantanément et permettront d'entamer la phase de guérison.
Est-il bon de marcher avec une sciatique? Si vos douleurs viennent d'apparaître, mieux vaut limiter au maximum votre activité physique pour quelques jours. Sinon, vous risquez d'aggraver vos symptômes. Se coucher par terre avec les jambes sur un chaise, soulage la douleur.
👉 Étirements : Étirez régulièrement les muscles du bas du dos, des fesses et des jambes pour maintenir leur souplesse et éviter les tensions qui peuvent affecter le nerf sciatique. 👉 Posture : Veillez à adopter une bonne posture, que ce soit en position assise, debout ou pendant le sommeil.
Bien qu'exceptionnelle (moins de 1 % des sciatiques), une intervention s'impose donc en urgence, dans les 24 heures, en cas de troubles sphinctériens associés (impossibilité de retenir ses selles ou ses urines), ou s'il y a une paralysie d'un membre indépendante de la douleur (pied qui tombe, genou qui lâche).
Généralement, les sciatiques durent plusieurs semaines. Heureusement, la douleur n'est pas aussi intense qu'au début de la crise. Le passage le plus douloureux ne dure normalement pas plus de quelques jours.
Les causes de la sciatique peuvent être diverses : fracture, infection du rachis, inflammation du nerf sciatique… Toutefois, la principale cause identifiée dans le cadre d'une névralgie du nerf sciatique demeure l'hernie discale.
Actuellement, la kinésithérapie est un traitement de référence pour lutter contre les douleurs sciatiques. Elle fait intervenir des techniques de massage et de mouvement spécifiques afin de libérer le nerf sciatique, renforcer la musculature de la colonne et commencer la rééducation.
Pour éviter d'aggraver une sciatique, il est conseillé d'éviter les positions prolongées assises, la flexion lombaire, le port de charges lourdes et les mouvements qui compressent ou étirent le nerf sciatique. Préférez une posture droite.
Dans le cas de sciatique paralysante, la chaussure orthopédique est une solution pour compenser le déficit qu'entraîne la paralysie des releveurs de pied.
Ceci inclus le pain blanc, le riz blanc et les pâtes blanches, les boissons et en-cas sucrés, les aliments fris et tous les aliments qui contiennent des graisses hydrogénées tels que les chips, les biscuits et gâteaux industriels, plats cuisinés, margarines, viennoiseries…
NOS CONSEILS - Pour éviter qu'une sciatique ne récidive, mieux vaut rester actif! Contrairement aux idées reçues, l'activité physique est toujours bénéfique, pendant et après les douleurs.
Dans le cas d'une sciatique, il faut d'abord consulter votre médecin généraliste, puis, si besoin, un rhumatologue puis parfois un chirurgien (orthopédiste ou neurochirurgien spécialiste du rachis).
La sciatique correspond à une douleur souvent intense présente dans le membre inférieur. Elle est habituellement rattachée à une pathologie au niveau du rachis lombaire touchant la racine S1 ou L5 (nerf sciatique). La sciatique est invalidante pour le patient du fait de l'intensité de la douleur.
Le taux d'invalidité retenu est de 15% généralement mais il convient de préciser que chaque cas est unique et nécessite l'examen par un expert, si possible spécialisé.
L'examen clinique cherche une tuméfaction sur le trajet du nerf sciatique, un signe de Tinel évocateur ou des manifestations cutanées témoignant de l'envahissement locorégional. Les examens radiologiques et tout particulièrement l'IRM ont pour rôle de confirmer le diagnostic et d'apprécier l'étendue et l'envahissement.
Le scanner sera demandé dans le bilan d'une pathologie discale, ou post-traumatique. Une IRM sera préférable dans le cas de suspicion de pathologie tumorale primitive ou secondaire, inflammatoire ou infectieuse et en cas de sténose canalaire.
Pour dormir : en chien de fusil, avec un coussin entre les genoux. Cette position soulage les disques vertébraux. Pour sortir du lit : sur le dos, pivoter sur le côté et replier les genoux, les pieds dans le vide. Basculer en poussant sur le bras pour s'aider à s'asseoir.
Elles sont habituellement réalisées par un rhumatologue ou par un médecin du sport au cabinet. Les radiologues notamment, et certains rhumatologues, réalisent les infiltrations de la colonne vertébrale avec l'aide d'un appareil de radiologie (radioscopie ou scanner).