On peut avoir recours à la radiographie pour chercher certains types de tumeurs et les examiner. La plupart des tumeurs se forment dans les tissus mous et n'apparaissent pas clairement à la radiographie. Une tumeur au poumon apparaît bien sur les images radiologiques en raison de l'air qui l'entoure.
L'imagerie
en première intention, un scanner (ou tomodensitométrie - TDM). Il est efficace pour repérer 80 % des tumeurs. Le scanner permet de confirmer ou non la présence d'une tumeur et, le cas échéant, de préciser sa position et sa taille. Le scanner permet d'obtenir des images du cerveau grâce à des rayons X.
La biopsie
Elle consiste à prélever un échantillon de tissu dans la région suspecte pour l'examiner au microscope (examen anatomopathologique) en vue de confirmer la nature cancéreuse de la lésion et d'en déterminer les caractéristiques et le stade.
Dans 90 % des cas, le radiologue annonce une bonne nouvelle, à savoir l'absence d'anomalie. Pour 10 % des cas, le radiologue est amené à annoncer la présence d'une anomalie et assure cette mission d'être le premier professionnel à annoncer cette mauvaise nouvelle.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Les tumeurs cancéreuses peuvent apparaître dans l'os (cancer primitif) ou dans d'autres organes (comme le sein ou la prostate) et se propager aux os (cancer métastatique). Les tumeurs peuvent causer une douleur osseuse inexpliquée, qui s'aggrave progressivement, un gonflement ou une tendance à se fracturer facilement.
L'imagerie médicale. L'imagerie médicale est un ensemble de techniques permettant d'obtenir des images des parties internes du corps. Elles permettent aux médecins de vérifier la présence d'une tumeur, sa taille, sa forme, son activité métabolique et sa localisation exacte.
La première annonce est souvent faite lors d'un examen clinique ou radiologique, celui qui va mettre en évidence la présence d'une tumeur. L'attente entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic est tout à fait normale.
Les analyses biochimiques sanguines employées pour établir le stade du cancer du sein comportent celles qui suivent. On peut mesurer le taux d'azote uréique du sang et de créatinine afin de connaître la qualité de fonctionnement des reins.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Une masse au sein de consistance dure avec des contours et une surface irrégulière est suspecte. Une masse de plus de 2 cm fixe est aussi particulièrement suspecte. Une rougeur diffuse du sein peut simuler une mastite et témoigne d'une inflammation agressive.
Des douleurs inflammatoires
Elles ont la particularité d'augmenter la nuit, lorsque le corps est au repos. Certaines douleurs sont à la fois mécaniques et inflammatoires. Les douleurs osseuses, par exemple, s'accentuent lors des mouvements, mais aussi la nuit, alors que le corps est immobile.
La prolifération incontrôlée des cellules cancéreuses aboutit à une accumulation de cellules anormales, jusqu'à former une “masse” appelée tumeur maligne. Les cellules cancéreuses “détournent” les cellules normales qui les entourent et les utilisent à leur avantage.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Dans cette situation, il convient de consulter un méde- cin en qui vous avez confiance et de lui décrire vos symptômes et inquiétudes. Le médecin constatera peut- être que vos symptômes n'ont rien à voir avec le can- cer. Toutefois, si nécessaire, il ordonnera des examens complémentaires afin de déterminer leur cause.
Une méta-analyse de 2012 a révélé qu'un taux de CRP élevé était associé à une augmentation de 33 % du développement de cancers du poumon, sur la base de 10 études portant sur 1 918 cancers du poumon.
L'examen clinique suivi d'une radiographie thoracique sont les premières étapes pour diagnostiquer un cancer du poumon. La radiographie du thorax peut être normale alors qu'un cancer du poumon est présent (en particulier si la tumeur en cause est de petite taille) : il est alors utile de prescrire d'autres examens.
La scintigraphie osseuse - Examens.
« Une tumeur « bénigne » est un groupe de cellules normales formant une masse qui se développe lentement, n'envahit pas les tissus voisins et ne récidive pas si elle est enlevée : c'est par exemple un grain de beauté, un polype dans l'intestin ou l'utérus, un adénome du sein ou de la prostate.
Le tabac : « ennemi numéro 1 »
La Ligue contre le cancer, qui sera présente durant les quatre jours du Congrès mondial contre le cancer à Paris, estime que le tabac est « l'ennemi numéro 1 car responsable de la première cause de mortalité prématurée, mais aussi la première cause de cancers évitables ».
Contrairement aux kystes qui ont une paroi, les tumeurs n'en ont pas, même si elles sont souvent bien circonscrites (ou dit aussi encapsulées). Une tumeur peut être bénigne ou maligne, autrement dit cancéreuse.