Les experts s'accordent à dire que le moment est idéal pour investir dans l'immobilier en raison du contexte inflationniste. Les prix ne vont d'ailleurs probablement pas s'effondrer et les taux d'intérêt devraient se stabiliser. Alors, si vous avez un projet d'achat immobilier, c'est le moment ou jamais !
La rentabilité de l'achat d'un terrain constructible correspond à la plus-value réalisée. Après abattement, celle-ci est imposée à 19 % sur l'IR et à 17,2 % dans l'assiette des prélèvements sociaux.
Rien que pour cette qualité, un terrain à bâtir est certainement à recommander au sein d'un portefeuille diversifié. Mais pour pouvoir considérer un investissement de 100.000 euros et plus comme une diversification, l'investisseur doit déjà disposer d'un portefeuille non négligeable.
Une croissance toujours plus soutenue en zone rurale
En 2023, les prix de l'immobilier à la campagne devraient continuer sur la même voie qu'en 2022, à savoir une hausse de 5% ces 12 derniers mois.
La réponse va varier selon le type de projet, néanmoins il y a plusieurs notions à retenir : Une baisse du prix de 2 % peut vous faire économiser 4 ou 5 % sur le budget global. En effet, non seulement le prix du bien baisse de 2 %, mais également les frais de notaire et d'agence.
📉 Une baisse modérée
Il est donc probable que les prix continuent de baisser, au moins jusqu'en 2024, mais que la baisse soit modérée. On peut tabler sur une baisse de 2 à 3 % des prix immobiliers en 2023, et peut-être encore l'année prochaine.
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Les prix de l'immobilier pourraient bien baisser de 20 % en 2023.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2023, pour atteindre 3.4 % en 2024 et 2.3 % en 2025.
Acquérir un terrain représente l'un des moyens les plus sûrs d'économiser une partie de vos revenus. Tout comme vos économies génèrent des intérêts à la banque, votre terrain prend de la valeur dans le temps. Il est susceptible de générer une plus-value conséquente si jamais vous décidez de le revendre.
La loi n'impose aucun délai pour la revente des biens immobiliers. Vous pouvez donc tout à fait décider de revendre la maison que vous avez achetée il y a moins de 5 ans, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, même si vous avez un crédit en cours.
Lorsque vous achetez un terrain qui a déjà été aménagé : un professionnel doit répondre par écrit à vos questions sur l'achat du terrain et sur les règles locales de construction. Quelle superficie constructible ? Quelle hauteur maximale ? A quelle distance de la voie publique et du voisinage ?
En premier lieu, pour estimer son terrain, il est nécessaire de savoir si la parcelle est constructible ou non. Cette donnée que l'on trouve dans le plan local d'urbanisme (PLU), disponible en mairie, peut multiplier significativement la valeur du terrain.
En dépit de quelques rares exceptions, il n'y a pas de délai pour faire construire après l'achat d'un terrain constructible. Toutefois, à partir du moment où le permis de construire a été délivré, l'acquéreur du terrain dispose d'un délai de 2 ans pour faire construire.
"Selon nos estimations, le contexte de remontée très rapide des taux d'usure, pourrait faire grimper le taux d'intérêt moyen à 4,5% d'ici la fin de l'année 2023, et peut-être même à 5% début 2024", analyse Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.
Le salaire minimal pour emprunter 200 000 €, si vous n'avez pas d'autres charges, est de 4 100 € sur 15 ans, 3 300 € sur 20 ans et 2 900 € sur 25 ans. La mensualité pour un emprunt de 200 000 € est variable selon la durée du prêt.
Ces taux directeurs fixés par la BCE ont un impact sur les banques, qui vont donc continuer de serrer la vis aux emprunteurs. Il faut donc s'attendre à ce que le taux moyen de crédit immobilier continue de monter, potentiellement atteignant 4,5 % en fin d'année, voire 5 % en 2024.
Il reculerait à 10 250 €/m² en mai 2023, creusant la baisse annuelle à -2,7 %. Ce mouvement se généralise et on attend une baisse des prix au m² de -3,4 % en Petite Couronne et de -1,2 % en Grande Couronne de mai 2022 à mai 2023.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 30 % entre 2013 et 2023, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
Faible recul des prix en 2023 et 2024
Le volume des transactions accuserait une chute de 17% en 2023, à 922 000 unités, soit une diminution d'environ 23% par rapport aux chiffres record de l'année 2021 (près de 1,2 millions de ventes dans l'ancien). Le repli serait de -5% en 2024.
L'inflation ne se rapprocherait de sa cible (2%) qu'à partir de 2025. En France, l'inflation pourrait ralentir à 5,6% (IPCH) en 2023 après 5,9% en 2022. Les prix pourraient frôler la cible de la BCE de 2% à partir de 2024 (2,4%) et 2025 (1,9%) d'après la Banque de France.
Une inflation qui baisse ne veut pas forcément dire que les prix baissent. Certains peuvent baisser, mais pas tous, ça veut surtout dire que c'est moins dynamique qu'un an plus tôt [et que les prix ont augmenté moins vite sur la période, ndlr].
En avril 2022, il prévoyait des mois difficiles mais une baisse avant la fin de l'année - les chiffres ne seront jamais aussi hauts qu'en octobre et novembre. Octobre, justement, où le locataire de Bercy visait cette fois une inflation autour des 5 % début 2023 - elle frôlera les 6 % jusqu'en avril compris.