La Chine est, de loin, le premier producteur mondial de blé avec une récolte de 117 millions de tonnes en 2011, supérieure de 35,15 % à celle de l'Inde (86-87 millions de tonnes) et le double de celle des États-Unis (54,4 millions de tonnes).
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
La Chine n'importe en effet que très peu de produits alimentaires d'Afrique. Seuls 1,8 % des 110 milliards de dollars de produits agroalimentaires importés par la Chine en 2013 proviennent d'Afrique, avec en priorité des graines de sésame et du tabac.
La région du Donbass, la zone de guerre, produit 40 % du blé ukrainien. Ce sont des plaines fertiles où poussent du blé et du maïs. L'Ukraine est le quatrième exportateur mondial de céréales et les incertitudes au sujet de cette région ont fait encore monter les cours mondiaux avec.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
Dès le début du xviii e siècle, l'Ukraine acquière le surnom de grenier à blé de l'Europe en raison de la production de blé qui se développe sur les terres fertiles de sa partie méridionale et des exportations qui en découlent vers la Méditerranée occidentale.
ALERTE - Le ministre chinois du Commerce a appelé sa population à faire des stocks de produits de première nécessité alors que l'hiver s'installe et que le pays fait face à une résurgence de l'épidémie. C'est un message qui a provoqué la panique et une ruée dans les magasins de Pékin.
Sa puissance économique est fondée sur le faible coût de la main-d'œuvre et l'exportation de produits manufacturés, facilitée par son adhésion à l'OMC en 2001. Bien que son premier partenaire soit les États-Unis, la Chine investit de plus en plus dans les autres pays émergents et en Afrique.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
Les importations françaises de biens chinois ont largement progressé en 2021 : +12,8 % à 63,7 Md€. Cette hausse s'explique en premier lieu par des achats de produits informatiques et électroniques (+16,4 % à 18,1 Md€), dont les ordinateurs (+18,2 % à 6,7 Md€) et les téléphones (+7,4 % à 6,4 Md€).
Pour les Chinois, la nourriture arrive en premier. Le rapport montre que les importations qu'ils préfèrent sont les produits alimentaires, les consommateurs appréciant ce genre de biens représentant 76,8%.
La Chine représente aujourd'hui près d'un dixième de la demande mondiale de matières premières. Ses exportations représentent plus d'un dixième des exportations mondiales de produits manufacturés de moyenne et de haute technolo- gie.
Des profits en hausse
Pour les entreprises, la principale raison tient à ce que leurs profits ont augmenté : on met d'autant plus d'argent de côté que ses revenus sont importants.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Les exportations de la Chine vers les Etats-Unis se sont élevées à 289,3 milliards de dollars entre janvier et octobre, tandis que celles à destination de l'Union européenne n'ont atteint que 276,8 milliards de dollars sur la même période.
L'émergence d'une grande puissance économique
La Chine connaît depuis vingt-cinq ans une croissance économique rapide : de l'ordre de 9 % par an, selon les sources officielles — sans doute un peu moins en réalité. Un rythme de toute façon élevé et qui a permis au revenu par habitant d'être multiplié au moins par cinq.
Les principaux partenaires de la Chine sont et resteront les États-Unis, d'abord, puis le Japon, pour des raisons à la fois économiques et stratégiques.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Ukraine et Russie
Les statistiques sur les céréales proposées par l'exécutif européen font également ressortir que la Russie est le principal pays de provenance du blé européen. Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
˗ Maghreb : 150 000 t ; ˗ Cote d'Ivoire : 46 000 t ; ˗ Mali : 24 000 t. Tendances 2019/20 : en décembre 2019, les exportations de la France montrent une croissance globale de 48 % (avec 540 000 t) dont 85 % à destinations de l'UE (notamment en direction de l'Italie : avec 220 000 t expédiées).