Au même titre que le contrôle technique périodique, le coût de la contre-visite est libre et n'est pas fixé par la législation. Depuis la mise à jour de la réglementation en 2018, une majoration de 15% a pu être constatée sur les tarifs de la contre-visite, selon le nombre de défaillances relevées.
Par contre il existe en France des centres de contrôle technique agréés par l'État et qui offre un contrôle technique avec contre-visite gratuite. Ces derniers utilisent cette action commerciale pour attirer plus d'automobilistes.
Il s'agit d'une question récurrente lorsqu'on échoue à l'examen du CT : est-il obligatoire d'effectuer la contre-visite dans le même centre de contrôle ? La réponse est non. En effet, le choix du centre de contrôle technique agréé est absolument libre, que ce soit pour la visite ou la contre-visite.
78€, c'est le prix moyen du contrôle technique en France en 2022. Il existe pourtant un moyen très simple de le payer jusqu'à -50% moins cher.
Pour bénéficier de la gratuité, il faut remplir un questionnaire et transmettre un certain nombre de copies de documents (permis de conduire, carte grise, certificat d'assurance carnet d'entretien, dernier PV de contrôle technique, factures des réparations…).
Le prix de la contre-visite
Le tarif fixé dépend donc des centres mais aussi de la nature de la contre-visite. Le nombre de points à vérifier et leur nature peuvent requérir du temps supplémentaire ainsi que du matériel adapté. On peut néanmoins estimer que le prix moyen d'une contre-visite se situe entre 20 € et 40 €.
En France, il est strictement interdit de rouler avec un contrôle technique périmé. Si tel est le cas, vous êtes en infraction et risquez des sanctions. Qu'il soit périmé d'un jour ou d'un mois, les sanctions sont exactement les mêmes pour le conducteur.
La fuite excessive de liquides (huile, frein, etc) et l'absence de liquide de frein, Les problèmes de direction (éléments détériorés ou présentant un jeu excessif), Le vitrage détérioré excessivement, impactant la visibilité, La mauvaise fixation du siège conducteur.
Lorsque l'automobiliste a réalisé les réparations imposées par le contrôle technique, il doit effectuer une contre-visite. Il doit se présenter dans le centre de contrôle de son choix avec l'original du procès-verbal de contrôle technique périodique défavorable et le certificat d'immatriculation de la voiture.
Dans le cas d'un contrôle technique expiré le 15 avril par exemple (soit 34 jours après le 12 mars), vous pouvez le réaliser jusqu'au 28 juillet (soit 34 jours après le 23 juin). -> Échéance après le 23 juin : aucune tolérance ne s'applique. Vous devez réaliser votre contrôle technique à la date initialement prévue.
LE CENTRE DE CONTRÔLE TECHNIQUE PEUT ÊTRE DIFFÉRENT POUR LA CONTRE-VISITE. Le véhicule peut être présenté dans un centre de contrôle différent de celui qui a effectué la visite technique périodique. Il faut alors apporter le procès-verbal défavorable pour que le nouveau contrôleur sache ce qu'il doit contrôler.
Le premier contrôle technique d'une voiture doit être passé dans les 6 mois avant le quatrième anniversaire de sa mise en circulation. Après cette date, vous avez un délai de 2 ans pour passer votre prochain contrôle technique. Il doit aussi être effectué moins de 6 mois avant la vente du véhicule.
Quels sont les autres points vérifiés lors du CT nouvelle version ? Les 133 points du contrôle technique renforcé concernent différents domaines : freinage, visibilité, direction, éclairage, signalisation, carrosserie, équipements, liaisons au sol, pollution sonore et organes mécaniques.
Une absence ou une détérioration des plaques d'immatriculation. Une mauvaise visibilité due à une fissure ou au mauvais fonctionnement des essuie-glaces. Un problème au niveau des feux d'éclairage. Des équipements détériorés (ceinture ne fonctionnant pas)
Comment éviter la contre-visite ? Pour éviter la contre-visite, effectuez un pré-contrôle de votre véhicule. Notez que les points de contrôles bloquants et nécessitant un deuxième contrôle sont souvent les suivants : l'éclairage et la signalisation, le freinage et les pneumatiques.
En revanche, en l'absence de démontage, le contrôle technique ne pourra rien vous révéler sur l'état du joint de culasse, de la courroie de distribution, de l'embrayage, des synchros de la boîte de vitesses, de la batterie ou de l'alternateur.
Quel est le prix moyen d'un contrôle technique en France ? En 2021, le prix moyen d'un contrôle technique en France est de 77€.
Le pré contrôle technique coûte moins cher qu'un contrôle technique périodique, car moins de fonctions sont contrôlées. Son prix peut avoisiner les 25€.
Pour effectuer votre contrôle technique automobile, vous avez deux choix : aller chez un professionnel indépendant, ou opter pour l'une des principales chaines de contrôle technique présentes en France. Auto sécurité, Autosur, Autovision, Dekra-Norisko et Securitest sont les principaux centres agréés du marché.
Si l'assuré subit un accident de la route sans en être personnellement responsable, il est indemnisé par l'assurance auto du conducteur incriminé dans l'accident, et ce, même si le contrôle technique de son véhicule est dépassé. En revanche, seul le mauvais état du véhicule peut être à l'origine de l'accident.
Rouler sans un contrôle technique en cours de validité est une infraction au Code de la Route. Elle peut vous valoir une amende de 4ème classe soit : Une amende forfaitaire de 135€ Une amende minorée de 90€ (si payée dans les 3 jours)
– Organes mécaniques : le contrôleur va analyser les principaux éléments mécaniques tels que moteur, la boîte de vitesses, la transmission, et bien sûr le pot d'échappement. – Pollution et niveau sonore : c'est la dernière partie du contrôle, qui consiste à mesure les rejets de gaz à effet de serre du véhicule.
Cette date figure sur le certificat d'immatriculation. Postérieurement à ce contrôle, un contrôle technique périodique doit être : obligatoirement renouvelé tous les 2 ans, après la date du premier contrôle technique ; effectué par le vendeur dans les 6 mois qui précèdent la vente du véhicule à un particulier.
Dans le cas de la vente d'un véhicule d'occasion à un particulier, le contrôle technique est à la charge du vendeur. Un procès-verbal datant de moins de 6 mois doit obligatoirement être remis à l'acheteur, pour que ce dernier puisse établir un nouveau certificat d'immatriculation.