La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille.
La dot a progressivement été abandonnée en Europe occidentale au cours des XIXe et XX e siècles.
Une coutume en pleine évolution
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée.
Pour François Masabo, un etudiant, « La dot ne doit pas être supprimée, mais elle doit être règlementée. Il faut qu'elle soit fixée à 100 000 FBu.» Signalons qu'avant les cérémonies de dot, les familles respectives des époux se rencontraient informellement pour fixer le montant de la dot.
Le système de la dot déshumanise les femmes en les traitant comme des biens échangeables. Pire encore, le système les considère non pas comme un atout, mais comme un fardeau dont il faut se débarrasser : la famille d'une mariée paie la famille du marié pour le coût de sa prise en charge.
Au Sénégal par exemple, la dot n'est exigée que si les époux le décident. Une modeste somme de 3000 francs CFA (environ cinq euros) est attribuée à l'épouse et des frais de réjouissances fixés à 15.000 francs CFA (23 euros) sont nécessaires pour convoler en justes noces.
La dot servait surtout pour payer les loyers, acheter de la nourriture et d'autres biens, mais aussi, dans le cas des artisans et des petits marchands, pour approvisionner l'atelier ou le commerce ou accroître son activité.
C'est à partir du XIIe siècle que s'est généralisée en Occident la pratique de la dot, cadeau apporté au marié par la famille de sa future épouse. Une révolution venue du droit romain qui allait s'accompagner, pour longtemps, d'une dégradation de la condition féminine.
La dot est un symbole fort du mariage coutumier. Elle est une grande marque de considération pour l'homme et la femme. Il paraît ainsi très important pour le jeune, appelé à découvrir sa vocation, de disposer de toute la connaissance relative cette dernière.
La dot, ou le « mahr »
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
Réponse : La dot ou ce qu'on appelle communément le sadaq est tout bien en numéraire ou en nature qui est donné par l'époux à son épouse pour exprimer sa ferme volonté de créer un foyer et de vivre ave elle le restant de leur vie.
Le mahr (arabe : مهر) est le don, selon les prescriptions de l'islam, que l'époux doit faire à l'épouse. Ce don serait une forme d'appréciation et permettrait d'offrir certaines garanties à la femme.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Celui-ci peut se manifester de diverses manières notamment par la réappropriation des mœurs, rites et symboles culturels de notre passé. Cependant il nous semble que cette réappropriation est en fait la plupart du temps une simple réaffirmation de la pensée dominante sur les mœurs, les rites ou les symboles concernés.
Ce qui rend la dot si importante pour le mariage en Afrique est qu'elle est synonyme d'union de deux familles. Le respect mutuel et la dignité sont présents tout le long du procédé, et l'amour entre l'homme et la femme est élargi pour y inclure la famille proche et large.
Pour Me Cissé, la monogamie est un régime d'exception et non de principe. “C'est un régime d'exception, de sorte que la loi ne l'encourage pas. Si vous en faites l'option, vous ne pouvez, en aucun cas, le changer et si vous ne le respectez pas, vous vous rendez coupable de bigamie”.
Pour que le mariage religieux musulman soit valide, il faut suivre 4 règles : consentement, présence du tuteur, présence de témoins, et présence de la dot de mariage. De nombreux hadiths de mariage (recueil d'actes et de paroles de Mahomet et ses compagnons) encadrent les règles du mariage halal.
En Afrique subsaharienne, comme au Nigéria, la dot désigne, dans le langage courant, le "prix de la fiancée", un don fait par le futur époux à la famille de son épouse, et qui n'entre pas dans le patrimoine de la mariée ou du jeune couple.
L'acte de mariage est établi par l'adoul (sorte de notaire religieux) et signé par les deux époux en présence de témoins. Après la signature, il est d'usage de réciter la fatiha (le premier verset du Coran)… Le coup d'envoi de la fête est lancé !
La cérémonie doit se dérouler devant deux témoins au minimum. Parmi eux, des hommes obligatoirement, on comptera le père ou le frère de la mariée. La cérémonie dure une trentaine de minutes et peut se dérouler dans divers endroits : A la mairie, à la mosquée, au futur domicile du couple ou bien celui des parents.
Le port des 7 robes varie selon les pays. Porter 7 robes, cela vient du fait que la mariée doit être vue de la plus belle des manières et ainsi être mise en valeur avec des robes de différentes régions de son pays d'origine. En Algérie, souvent la femme porte une robe kabyle, une oranaise, une algéroise.
Le Maroc n'est pas seulement une destination de vacances, c'est également un lieu très prisé pour célébrer un mariage. Cette ville exotique est propice au romantisme et de nombreux couples n'hésitent pas à sauter le pas et à officialiser leurs noces dans ce pays proche de la France.
La bague de fiançailles est souvent la première grosse dépense de futurs époux. Et il est de plus en plus courant de choisir la bague ensemble. Mais qui est-ce qui paye ? Chez les hétéros, on le sait, la tradition veut que ce soit l'homme qui assume cette dépense, et fasse la demande.
Les frais pris en charge par le marié et sa famille
Bien entendu, le marié et sa famille doivent également participer à l'organisation de l'événement.