« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
Si cette lecture est suivie d'une action alors ce n'est pas une perte de temps. Exemple : vous lisez un livre sur une stratégie de management, et que par la suite vous mettez en pratique cette stratégie alors votre lecture n'était un pas une perte de temps.
Le livre serait cette possibilité d'extériorisation du temps propre à la lecture et au lecteur telle qu'elle s'effectue par leur médiation. Il n'est rien d'autre qu'une humanisation du temps. Lire un livre, c'est prendre du temps au temps, devenir humain grâce au temps, c'est produire un temps humain.
Lire peut présenter un risque « d'étouffer l'esprit »
Il affirmait que, lorsque nous lisons, c'est un autre qui pense pour nous, et que cela peut conduire à des dérapages. Schopenhauer voyait la lecture comme une possible distraction.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
6. Ça demande de la concentration. La télé est là pour laver le cerveau pour qu'il soit attentif à la publicité, donc il ne faut pas trop le faire réfléchir et le rendre passif, alors qu'un livre fait appel à l'imagination et demande de la concentration, ce qui est parfois difficile, surtout si on a des enfants.
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
Lire stimule le cerveau et améliore la mémoire
La lecture est un excellent moyen pour le faire travailler puisqu'elle participe à une bonne stimulation cognitive. Cela permet aussi à notre cerveau d'augmenter ses capacités de mémorisation, de réflexion, d'analyse ou encore d'imagination.
La lecture permet de partager les émotions investies dans les livres. D'après Pierre Sève « la lecture reste une activité intime, réellement subjective » mais elle est en même temps une pratique sociale.
L'objectif de la lecture est la compréhension d'un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l'activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l'information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu.
La lecture peut être un excellent moyen d'améliorer le fonctionnement du cerveau. Elle aide à augmenter la concentration et à stimuler l'esprit. La lecture peut également vous aider à apprendre de nouvelles informations, à approfondir vos connaissances, à augmenter votre vocabulaire et à améliorer votre mémoire.
C'est un excellent moyen de s'évader.
La lecture nous fait voyager et même si l'histoire qu'on lit ne se passe pas à l'autre bout du monde, elle aide notre esprit à oublier les tracas du quotidien !
Parmi ces raisons, on trouve pêle-mêle : « Lire rend laid, rend fainéant, rend pédant, rend snob, coupe du monde (le calembour étant, naturellement, recherché par l'auteur), nuit à la réussite professionnelle, rend fou, rend triste, tue, est un plaisir élitiste, détruit l'environnement, est inutile, … ».
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Si la lecture est bonne pour la santé, elle est également un atout de taille pour enrichir son vocabulaire et apprendre de nouveaux mots. En effet, en moyenne en lisant 20 minutes chaque jour, on lirait 1,8 million de mots par an. Un atout de taille qui permet également d'améliorer son orthographe ou son vocabulaire.
Le récit, pendant le temps de la lecture, réhabilite cette capacité d'anticipation. Il projette le lecteur dans une temporalité nouvelle qui le remet en mouvement. » Le psychanalyste Jean-Pierre Winter ajoute : « Les livres qui changent notre vie, on ne s'en rend pas compte sur le coup.
Les habitudes des plus fortunés
Les personnes très aisées optent pour du contenu leur permettant de s'améliorer ou de continuer à apprendre. Cet objectif est également retrouvé dans leurs autres occupations. "Les riches sont des lecteurs avides lorsqu'il s'agit d'apprendre à progresser.
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Selon les données du ministère de la Culture, le fait que les jeunes lisent moins, couplé au vieillissement de la population, tend à faire diminuer la pratique de la lecture.
3- Un autre bon conseil pour inciter à la lecture c'est de lire chaque jour à un moment précis. Si nécessaire, une fois par jour, vous pouvez lire avec vos enfants afin de leur faire comprendre que la lecture constitue une part essentielle de leur routine quotidienne.