Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
La ménopause, période vers les 50 ans où les ovaires arrêtent de produire l'œstrogène et la progestérone, ne provoque pas que bouffées de chaleur et fatigue. Elle peut également s'accompagner de douleurs articulaires et de douleurs musculaires.
Si les douleurs au niveau du bas-ventre et du dos sont plus communes chez les femmes, c'est parce que leur corps est régulièrement sujet à des changements hormonaux. La grossesse, les règles ou encore la préménopause sont des processus biologiques qui impactent l'activité des hormones.
Comment soulager la douleur? L'application de compresses chaudes ou froides est souvent efficace. Certaines personnes arrivent à soulager la douleur en prenant des antidouleurs ou des anti-inflammatoires en vente libre comme l'ibuprofène (Advil, Motrin) ou le naproxène (Aleve).
Les organes du petit bassin comme la vessie, l'utérus, la prostate, les ovaires ou également les testicules seront plutôt à l'origine de douleurs lombaires, en bas du dos. Le côlon et la fin de l'intestin grêle donneront également ce type de lombalgie.
Dans la plupart des cas, les douleurs lombaires sont d'origine mécanique : de mauvaises postures au bureau, des gestes inadaptés pour ramasser des objets ou encore porter des charges en sont le plus souvent responsables. Elles se manifestent souvent après 40 ans sous la forme de lumbagos à répétition.
Il faut absolument consulter son médecin si : Le mal de dos est consécutif à une chute, un choc, ou un coup et ce tout particulièrement chez les femmes de plus de 65 ans, chez les personnes qui fument, consomment de l'alcool, prennent des corticoïdes, présentent un diabète ou ont des antécédents de cancer.
Douleur musculaire au dos : spasmes et contractures
Du fait de ces insertions et de la mobilité vertébrale, les douleurs musculaires vont surtout être des spasmes, des contractures, qui vont « bloquer » les vertèbres dans de mauvaises positions ou limiter la mobilité dorsale.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
La ménopause et après
Ils sont liés à l'insuffisance en œstrogènes, avec comme conséquence le syndrome climatérique : bouffées de chaleur, crises de sueurs, sécheresse vagino-vulvaire, troubles urinaires, douleurs articulaires. Bouffées de chaleur, crises de sueurs vont disparaître spontanément au bout de deux ans.
La position sur le côté est la meilleure si vous souffrez d'un mal de dos, c'est celle qui met le moins de contraintes sur la colonne. Afin d'optimiser cette position, vous pouvez mettre un coussin entre vos deux jambes, au niveau des genoux afin d'éviter une rotation de la colonne lombaire.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Les contractures musculaires et les spasmes des muscles striés au niveau du dos peuvent être générés par une mauvaise posture, des traumatismes, un surmenage sportif, ou professionnel. Une mauvaise alimentation, le stress et la fatigue jouent également un rôle essentiel dans l'apparition de ce type de troubles.
Le mal de dos inflammatoire est caractérisé par des douleurs nocturnes et des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes. Les symptômes ne s'améliorent pas avec le repos, mais au contraire, avec l'exercice.
La plupart des douleurs dorsales sont causées par des affections de la colonne vertébrale et des articulations, ainsi que des muscles, des ligaments et des racines nerveuses qui l'entourent ou des disques situés entre les vertèbres. Souvent, il n'est pas possible d'identifier une cause particulière unique.
La spondylodiscite désigne une infection sévère d'une ou plusieurs vertèbres et des disques intervertébraux adjacents. Elle est l'une des nombreuses causes de douleurs du dos et du rachis. Peu fréquente, cette affection représente 2 à 7% des infections ostéoarticulaires.
Lorsqu'elle est aiguë, on parle de lumbago. Le malade est littéralement plié en deux et ne peut plus bouger. Mais ces épisodes, bien que douloureux, guérissent spontanément. En revanche, quand la douleur ne disparaît pas après trois mois, on parle de lombalgie chronique.
La douleur rénale fait souvent référence à une vertèbre lombaire et un diagnostic médical est requis pour repérer la maladie et la prévenir. Une douleur au rein droit ou gauche peut être un signe de pyélonéphrite (infection rénale) ou de calculs rénaux : Pyélonéphrite.