n. f. Émotion profonde causée dans l'âme par la présence, l'annonce, la peinture d'un grand mal ou d'un grand péril; épouvante, crainte violente.
TERREUR, subst. fém. 1. [À propos d'un individu] Peur extrême, angoisse profonde, très forte appréhension saisissant quelqu'un en présence d'un danger réel ou imaginaire.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Les causes de La Terreur incluent les menaces extérieures (guerres), les rébellions internes et la radicalisation des révolutionnaires, menés par les Jacobins et Robespierre.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
adjectif, nom et adverbe. (choses) Qui inspire de la terreur (1), qui amène ou peut amener de grands malheurs. ➙ effrayant, terrifiant. Une terrible catastrophe.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Les terreurs nocturnes surviennent pendant la phase de sommeil profond en début de nuit et se caractérisent par des cris, des mouvements brusques et de la confusion pendant le sommeil. Les crises peuvent durer jusqu'à 30 minutes et les personnes qui ont des terreurs nocturnes ne se réveillent pas complètement.
l'angoisse • l'anxiété • l'appréhension • la crainte • l'effroi • l'émoi • la frayeur • la hantise • la panique • la phobie • la terreur • le trac • .. affolé.
Adverbe. De manière à inspirer de la terreur. Il tonnait terriblement.
Pour faire face à de multiples offensives royalistes et contre-révolutionnaires, la Terreur, mise en place par la Convention, sévit en France du 10 mars 1793 (date de la création d'un tribunal révolutionnaire) à la chute de Robespierre le 27 juillet 1794.
Définition de terreur nom féminin
Peur extrême qui bouleverse, paralyse. ➙ effroi, épouvante, frayeur.
Au sommet de la hiérarchie de la Terreur se trouvait le Comité de salut public. Créé initialement en avril 1793 pour superviser diverses fonctions gouvernementales, le Comité était censé être subordonné à la Convention nationale, qui pouvait théoriquement modifier la composition du Comité à sa guise.
Au début, le tribunal travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Louis Louchet, député montagnard et dantoniste de l'Aveyron, demande le premier un décret d'arrestation contre Robespierre. Hâtivement le président met la motion aux voix et la déclare aussitôt votée à l'unanimité. Louvet demande que la motion vaille aussi pour Couthon et Saint-Just.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.