Bien que l'existence d'une transmission familiale de l'alcoolisme soit connue depuis l'Antiquité, les études scientifiques modernes ont apporté des preuves empiriques que l'alcoolo-dépendance est bien une maladie familiale : avoir un parent alcoolo-dépendant multiplie en effet par cinq le risque de développer cette ...
Il a d'abord fallu identifier des familles gravement touchées par l'alcoolisme. On avait montré, en observant des jumeaux dans leurs familles biologique et adoptive, que les problèmes d'alcool sont héréditaires : plus de 50 pour cent des risques sont liés à des facteurs génétiques.
Le gène ADH1B, par exemple, est impliqué dans la fabrication d'une enzyme dans le foie chargée de métaboliser l'alcool. Et le gène DRD2, lié aux récepteurs à la dopamine (un neurotransmetteur du cerveau), influe sur la vulnérabilité à la dépendance.
Savoir se protéger quand on vit avec un alcoolique
Accordez-vous des moments de répit. Faites des activités seul(e). N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : vous n'êtes pas malade, mais vous subissez l'alcoolisme de votre proche. Une aide psychologique peut être d'un grand soutien.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
La personne alcoolique se réfugie souvent dans le déni pour faire face à son incapacité. Inconsciemment, il a tendance à nier son addiction et à dissimuler la réalité de sa consommation.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
C'est quoi, l'alcoolisme chronique ? L'alcoolisme chronique, également appelé “alcoolodépendance”, est le fait de présenter une addiction à l'alcool. A cause de cette addiction, des conséquences négatives sur différentes facettes de votre vie peuvent voir le jour, à commencer par votre santé.
L'hérédité concerne donc toutes les informations transmises par les parents à leurs enfants. Ces informations sont transmises par les gènes. La génétique est une science (sous discipline de la biologie) qui étudie les gènes et en particulier leurs variations accidentelles qu'on appelle mutations.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
Assurez-vous que quelqu'un reste avec lui toute la nuit.
Quelqu'un doit rester près de lui toute la nuit pour surveiller sa respiration X Source de recherche . Si vous ne le connaissez pas, demandez si vous pouvez appeler quelqu'un pour venir le chercher. Ne laissez jamais une personne ivre en surveiller une autre.
Au XIXe siècle, l'absinthe était une muse, à la réputation sulfureuse, qui inspirait de nombreux artistes. À l'époque, on prêtait à ce spiritueux tous les maux, notamment celui de rendre fou.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.