Les groupes sanguins qui composent le groupe sanguin d'une personne sont hérités à 100 % de ses parents. Chaque parent transmet à son bébé l'un des deux allèles ABO (variante d'un gène). A et B sont dominants, O est récessif.
Si les parents sont AO et BO, ils peuvent avoir un enfant O. Concernant la présence (+) ou l'absence (-) du facteur Rhésus, on sait qu'au moins un des deux parents en est porteur, car les 4 enfants en sont porteurs. Les parents peuvent donc avoir un enfant O+ mais pas O-.
Le facteur rhésus est aussi transmis génétiquement : l'allèle Rh+ est dominant et l'allèle Rh- est récessif. Il faut donc obligatoirement deux allèles RH- pour être de groupe sanguin négatif. Les personnes de groupe sanguin positif possèdent deux allèles Rh+ ou la combinaison des allèles Rh+ et Rh-.
Cela pourrait expliquer pourquoi les personnes de groupe sanguin O, qui possèdent à la fois des anticorps anti-A et anti-B seraient plus en mesure de lutter contre le virus.
Les chercheurs sont arrivés à leurs conclusions en mesurant le taux d'hormone FSH (hormone folliculostimulante), responsable du déclin de la réserve d'ovules et de leur qualité, présentes dans le sang des futures mamans. Les taux les plus élevés ont été observés chez les femmes de groupe sanguin de type O.
Appartenir à une fratrie peut avoir différents sens selon ce qu'on entend par « être frères et sœurs ». Les frères et sœurs sont définis comme étant nés des mêmes parents. On parle de lien de « sang » : un lien biologique, génétique qui les inscrit dans la filiation.
Recherché pour ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma : c'est le groupe parfait ! Par chance, c'est le plus représenté dans la population. Comme le groupe A, on ne peut s'en passer car ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma sont très demandés.
Il existe huit groupes, classés par lettres (A, B, AB ou O) et Rhésus (+ ou -). Mais ces groupes sont inégalement répartis dans la population. Par exemple, 38% des Français sont A+. Les groupes B- et AB- constituent quant à eux les plus rares, avec chacun 1% de la population française.
Les globules rouges O+ ne peuvent être transfusés qu'aux personnes de rhésus positif (A+, B+, AB+, O+). Le sang de type O contient des anticorps anti-A et des anti-corps anti-B. Par conséquent, ils ne peuvent recevoir que le sang de personnes O+ ou O-.
Il n'y a aucune possibilité de connaître son groupe sanguin, sans prise de sang.
Le test de paternité ADN permet de confirmer que le père présumé est bien le père biologique de l'enfant, sans avoir besoin de tester la mère.
Questions - Réponses
Si, dans votre exemple, la mère est AA-, l'enfant sera du groupe A+. Si la mère est AO-, l'enfant sera soit du groupe A+, soit du groupe O+.
Ainsi, le groupe O- est destiné à tout le monde; on l'appelle « donneur universel ». On utilisera donc, entre autres, du sang O- dans les situations d'urgence. À l'inverse, le groupe AB+ peut recevoir du sang de tous les groupes sanguins; c'est donc le groupe appelé « receveur universel ».
Les caractéristiques du groupe sanguin A+ sont : antigènes : les hématies ou globules rouges possèdent des protéines dites de type A à leur surface. Par conséquent, les personnes de ce groupe sanguin peuvent les donner aux individus A et AB car ils ne possèdent pas dans leur plasma des anticorps anti-A.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Il y a incompatibilité, selon les médecins, lorsqu'une femme de rhésus négatif épouse un homme de rhésus positif. Ainsi, si cela s'avère être le cas, cette incompatibilité engendrera des risques aussi bien pour la future maman de rhésus négatif que pour le futur bébé, dont le rhésus est positif.
Pour ce qui est de l'antigène Rh D (appelé autrefois facteur rhésus), c'est plus simple: une personne Rh D- peut donner du sang à une personne Rh D+, mais pas l'inverse : quelqu'un de Rh D+ ne peut pas donner à quelqu'un qui est Rh D-.
Des codes génétiques influencés par nos ancêtres
Selon Megan Dennis, qui étudie la génétique humaine à l'Université de Californie, à cause de la recombinaison, les frères et soeurs ne partagent en moyenne qu'environ 50 % de leur ADN. Donc, même s'ils ont les mêmes ancêtres, leur code génétique peut être différent.
Chaque individu possède une empreinte ADN qui lui est propre. En tant que frère et soeur issu de deux mêmes parents, vous partagez des allèles de votre ADN, hérités de vos parents. Vos ADN sont donc plus proches que celui d'une personne qui ne vous est pas apparentée, mais ils ne sont pas identiques pour autant.
A. − Celui qui est né du même père et de la même mère, ou de l'un des deux seulement, soit du même père (frère consanguin), soit de la même mère (frère utérin).
Le fait d'avoir des groupes sanguins similaires ou différents n'entraîne aucun problème pour faire des enfants normaux. Vraiment aucun. Avoir pris des médicaments n'entraîne pas non plus de risque la plupart du temps, car les molécules de médicaments sont presque tous éliminés très rapidement de l'organisme.
Dans un couple, il est possible d'avoir 2 rhésus différents : monsieur est RH+, par exemple, et madame RH-. Dès lors, l'enfant peut soit hériter du signe de sa maman (il y a compatibilité), soit de celui de son papa, entraînant alors une incompatibilité rhésus.
Dès lors, ce groupe sanguin ou plus précisément ses hématies ne peuvent être transmises qu'aux groupes AB et A. Rhésus : négatif. Les personnes A- peuvent donc donner aux deux rhésus des groupes A et AB.