Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Avec 1880 personnes diagnostiquées en 2012, le lymphome de Hodgkin (LH) est un cancer relativement rare. C'est aussi l'un des cancers que l'on soigne le mieux. Il se développe selon 2 pics de fréquence : chez de jeunes adultes, entre 20 et 35 ans, ou après 70 ans.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
En effet, le lymphome est souvent mal diagnostiqué et confondu avec la grippe ou la fatigue. Un diagnostic précoce est néanmoins important, car certaines formes de lymphome, si elles ne sont pas traitées, peuvent mener rapidement vers la mort.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Les associations d'agents chimiothérapeutiques les plus fréquemment employées comme traitement du LNH sont les suivantes : CHOP – cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone. R-CHOP – CHOP avec rituximab (Rituxan) CVP – cyclophosphamide, vincristine et prednisone.
Sur les plus de 385 000 personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome non hodgkinien, près de 200 000 sont mortes. En France, les lymphomes sont responsables de 4 500 décès chaque année.
Les lymphomes faisant partie des cancers dont le taux de guérison est élevé, les patients sont invités à penser à leur vie après le cancer. Certains peuvent même continuer à travailler pendant les traitements, d'autres, en revanche, ont besoin de repos et prennent alors le temps nécessaire.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Par exemple, un lymphome diffus à grandes cellules B localisé, qui représente un tiers des cas de ce type de lymphome à grandes cellules B, peut être guéri dans 80% des cas. Un lymphome folliculaire étendu est plus difficile à guérir mais demeure compatible avec une survie prolongée.
Stades du lymphome. Stade I (début de la maladie) : le cancer est présent dans un seul groupe ganglionnaire ou dans un seul organe ou région à l'extérieur des ganglions lymphatiques. Stade II (maladie localisée avancée) : le cancer est présent dans plusieurs groupes ganglionnaire situés du même côté du diaphragme.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Maintenant on guérit presque 75% des lymphomes agressifs. "Il y a une autre entité de lymphomes indolents avec lesquels on peut vivre longtemps mais il y a parfois plusieurs poussées. Des patients peuvent vivre 20 ans avec plusieurs traitements successifs.
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Type de cancer qui attaque le système lymphatique, à savoir la moelle osseuse, les cellules sanguines et les plaquettes. Exemple : Le lymphome bénin fait baisser les défenses immunitaires des personnes qui en sont atteintes.
Ces deux maladies diffèrent par l'emplacement où se trouvent les cellules du lymphome. Dans le cas de la LLC, on observe surtout les cellules du lymphome dans le sang et la moelle osseuse. Pour ce qui est du LPL, les cellules du lymphome sont surtout dans les ganglions lymphatiques et la rate.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Ils sont généralement présents au niveau de la base du cou ou des aisselles, mais aussi dans d'autres parties du corps moions palpables, notamment dans la région du médiastin. Dans de rares cas, il peut arriver que des patients atteints d'un lymphome ne présentent pas d'adénopathie.