Les opérations de la tête du pancréas se font en général par chirurgie ouverte, dite « laparotomie ». Les opérations sur la queue du pancréas, ou la partie intermédiaire du pancréas, peuvent, en fonction des situations, également se faire par laparoscopie.
"On peut effectivement enlever tout le pancréas mais en général, on évite parce que l'on tombe sur des diabètes extrêmement difficiles à équilibrer. Les qualités de vie des patients peuvent par la suite être difficiles. Au niveau des greffes, des tentatives ont été faites. Ce n'est pas une pratique courante.
Lorsqu'une opération est possible, on retire l'un après l'autre le canal biliaire, la vésicule biliaire, la tête du pancréas et le duodénum. Ensuite, on prend l'extrémité de l'intestin grêle pour relier ce dernier avec le reste du pancréas.
Le pancréas étant un organe difficile à cicatriser, l'intervention peut aussi entraîner certaines complications. Le risque le plus grave est l'apparition de fistules : ces lésions sont dues à une mauvaise cicatrisation de la zone opérée du pancréas.
Quel est le taux de survie et les chances de guérison ? Ce type de cancer évolue souvent silencieusement et sa découverte reste tardive dans la majorité des cas. Les chances de survie à 5 ans varient de 5% pour les cancers non opérables, à 30% lorsque la tumeur pouvait être opérée lors de la découverte.
Il est possible de vivre sans pancréas avec un traitement par insuline alors indispensable et injectée par voie sous cutanée et des enzymes pancréatiques prises par voie orale.
La maladie touche essentiellement des personnes de plus de 55 ans. Le diagnostic est posé en moyenne à 73 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, généralement à un stade évolué, ce qui explique le mauvais pronostic de la maladie.
Les chances de survie ou les chances de guérison sont faibles. Seule la chirurgie (possibles pour 20% environ des patients), associée à la chimiothérapie, peut entraîner la rémission de ce cancer.
En général, une opération devient nécessaire lorsque l'on repère à l'imagerie une masse, ou tumeur, au sein du pancréas. Les tumeurs peuvent être d'origine inflammatoire, kystique ou cancéreuse. On parle de résection pancréatique lorsqu'on ôte une partie du pancréas (en général la tête ou la queue).
Cette intervention peut être indiquée en cas de cancer ou de lésion pré-cancéreuse étendue tout le long du pancréas. Après ablation du duodénum et du pancréas, il est nécessaire de réaliser une suture entre l'estomac et l'intestin grêle et une suture entre les canaux transportant la bile et l'intestin grêle.
Le cancer du pancréas est fréquemment diagnostiqué à un stade avancé, ce qui rend difficile son traitement. Il reste relativement rare (environ 3 % des cancers), mais l'un des plus craints.
Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
Le pancréas est un organe vital de l'organisme. Cet organe est une glande possédant plusieurs fonctions sécrétrices. Celles-ci sont notamment essentielles à la digestion des aliments et à la régulation de la glycémie.
Le cancer du pancréas est celui dont le taux survie à cinq ans demeure le plus faible, allant de 7,9% au Royaume-Uni (le plus bas) à 14,6% en Australie (le plus élevé), pays où les progrès pour traiter ce cancer ont été les plus importants.
Survivante du cancer du pancréas depuis sept ans, Sindy Hooper continue à déjouer les prédictions et elle compte sur les recherches sur le cancer effectuées à L'Hôpital d'Ottawa pour lui sauver encore la vie un jour.
Le principal objectif du traitement est de lutter contre la douleuravec des médicaments antalgiques puissants (antispasmodiques, analogues de la morphine) et de mettre le pancréas au repos strict (patient à jeun) en lui apportant une nutrition par voie intraveineuse.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Un cancer foudroyant
Cette évolution accélérée serait due à une forte instabilité génétique qui permet aux cellules cancéreuses pancréatiques d'acquérir très rapidement les mutations dans certains gènes clés (KRAS, CDKN2, TP53 et SMAD4) lui permettant d'envahir l'organe et se répandre sous forme de métastases (1).
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
En phytothérapie, on utilise généralement le bourgeon de noyer (Juglans regia) et la gymnéma (Gymnema sylvestris) pour soutenir la fonction pancréatique. Ainsi que pour soigner le pancréas. L'ail, le pissenlit et la racine de gentiane sont aussi des plantes bénéfiques pour nettoyer le pancréas.