Prends un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes faiblesses » (1 Tm 5,23). Ses propriétés euphorisantes en recommandaient également l'usage pour apaiser les souffrances physiques. Du vin mêlé de myrrhe est offert à Jésus au moment de sa crucifixion.
Ce fruit dans la Bible résulte toujours de la communion entre l'homme et Dieu. Boire le vin, sang de Jésus, c'est participer à cette fructification du monde que Dieu désire depuis la création du monde. » « Jésus devait avoir une manière bien à lui de bénir le pain et la coupe, dit le père Éric Morin.
Le fait que Jean répète cette phrase tout au long de ses écrits m'a permis de voir la fin dès le commencement. D'abord, Jésus a changé de l'eau en vin pour étancher la soif physique.
L'allégorie du « Pressoir mystique »
Cette conception était en relation avec la symbolique chrétienne de l'Eucharistie, sacrifice du corps et du sang du Christ représentés par le pain et le vin, qui deviennent source de vie éternelle et de rédemption pour le croyant qui reçoit la communion.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.
Du vin mêlé de myrrhe est offert à Jésus au moment de sa crucifixion. En mentionnant que le condamné refuse d'en prendre, Marc veut insister sur le fait qu'il est décidé à affronter la mort en face, sans rien perdre de ses capacités intellectuelles (Mc 15,23).
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371). Le vin, par contre, y demeure la boisson promise du paradis.
L'Eucharistie est pour eux une action de grâce envers Dieu, un témoignage de reconnaissance, autrement dit un acte de louange et non pas un sacrifice destiné à obtenir la faveur de Dieu.
Les blancs choisis sont souvent de type Sauternes ou Monbazillac. Mais certains peuvent opter pour des rouges plus corsés, comme un Cahors qui supporte bien la dilution à l'eau dans le calice, puisque le vin de messe est toujours coupé à l'eau.
Jésus, fatigué par la route, s'était donc assis près de la source. C'était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
L'événement se déroule à Béthanie (aujourd'hui la ville palestinienne d'Al-Eizariya, traduit par « la place de Lazare »). C'est, dans l'Évangile selon Jean, le dernier des miracles accomplis par Jésus avant la Passion et sa propre résurrection. La Résurrection de Lazare, par Duccio (1310–1311), musée d'Art Kimbell.
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : “ Donne-moi à boire ”. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
Évangile du dimanche 16 janvier (Jn 2, 1-11)
Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l'eau.
La sourate « Le festin » (5, 90) est plus catégorique : « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées (NDLR : les idoles), les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du diable. Écartez-vous-en afin que vous réussissiez. »Vade retro Satanas. Lequel de ces versets fait loi ?
Pensons par exemple à Noé, juste après le déluge (Gn 9.20-22). Le chapitre 20 du livre des Proverbes, dans l'Ancien Testament, commence comme ceci : « Le vin est plein d'insolence, et l'alcool remplit de tapage, celui qui s'en laisse griser ne pourra être sage » (Pr 20.1).
2- 1 Timothée 5:23
Ne continue pas à ne boire que de l'eau; mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.
Il est tout à fait possible pour le prêtre de boire le vin qu'il utilisera pendant sa messe, sous la tonnelle lors d'un apéritif. En revanche, une fois consacré, il est formellement défendu de boire le sang du Christ à l'apéro !
Comme tout Beaujolais, le Saint-Amour est élaboré à partir de Gamay noir à jus blanc. C'est son cépage essentiel, mais trois autres cépages sont autorisés comme accessoires, limités à 15 % : l'aligoté, le chardonnay et le melon.
Le vin est l'une des composantes de l'eau grégorienne – mélange de quatre éléments, préalablement bénits : sel, eau, cendre, vin – qui sert aux bénédictions des autels et aux dédicaces des églises. Le vin symbolise alors l'abondance des temps célestes.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Situé dans l'Église du Saint-Sépulcre dans la Vieille ville de Jérusalem, le tombeau a été recouvert d'un revêtement de marbre datant au moins de 1555 ap. J. -C, et probablement des siècles plus tôt.
Jésus, dont seul lÂ'amour divin pouvait et peut racheter lÂ'humanité entière, veut que nous partagions sa croix, pour compléter ce qui manque encore à ses souffrances (Col 1, 24).
Purification spirituelle : La consommation de porc est considérée comme impure du point de vue rituel. Éviter la consommation de porc est considéré comme une mesure de purification spirituelle pour les croyants.
Le pays qui arrive premier dans ce classement n'est autre que la Biélorussie avec 17,5 litres d'alcool pur par habitant et par an, soit près d'une bouteille de vodka par semaine.
Sur le plan historique, la Torah interdit d'ailleurs aux prêtres de bénir le peuple l'après-midi de peur qu'ils ne soient sous l'effet de l'alcool et ne tombent dans l'idolâtrie potentielle.