Changement de pression
Plus on monte en altitude, plus elle baisse puisque l'air se raréfie. Les molécules de l'eau perdent donc leur cohérence plus vite puisqu'il y a moins d'air pour « peser » sur elles : résultat, à chaque palier de 300 mètres, l'eau bout à 1 degré de moins.
« L'eau bout à 100 °C à la pression atmosphérique normale », nous a-t-on appris. Pourquoi l'eau bout-elle à 100° et gèle-t-elle à 0° ? Parce que c'est ainsi qu'au début du XVIIIe siècle, le Suédois Anders Celsius a défini son échelle de température.
Quand l'altitude augmente, la pression atmosphérique diminue. Quand la pression diminue, l'eau bout à une température plus faible.
L'eau salée monte plus rapidement en température, l'ébullition a lieu quelques secondes plus tôt qu'avec l'eau douce. L'eau salée atteint le seuil de 101,5 °C. On peut dire que la présence de sel a fortement favorisé la montée en température et a permis d'atteindre un peu plus vite la température d'ébullition.
Une question de pression
En fait, c'est la pression atmosphérique qui décide de la température d'ébullition de l'eau, car le poids de l'air "presse" sur la vapeur. Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas.
Mettre du sel dans l'eau des pâtes permettrait de faire bouillir l'eau plus rapidement. Désolée, mais c'est plutôt le contraire, car l'eau chargée en sel contient logiquement plus de matière que l'eau non salée. Par conséquent, elle mettra plus de temps à bouillir, car elle aura besoin de plus d'énergie.
► Troposphère et tropopause
Elle se caractérise par une diminution de la température assez linéaire, de l'ordre de 6.5°C pour 1000 mètres ainsi que par une diminution de pression très importante avec l'altitude. La troposphère est la partie de l'atmosphère la plus turbulente.
La température d'ébullition est la température maximale que peut atteindre le liqude sous une pression donnée. Si la pression est inférieure à la pression atmosphérique "normale", la température d'ébullition de l'eau ,par exemple, sera inférieure à 100°C. Elle sera par contre plus élevée sous une pression plus forte.
Au lieu de cuire des pâtes dans une eau à 100 °C elles cuisent à 95, 90 °C. Elle serait à 85 °C au sommet du Mont-Blanc et à 72 °C au sommet de l'Everest.
C'est un constat qui se fait aisément en haute altitude, où l'eau bout en dessous de 100 °C, car l'atmosphère y est amoindrie et donc la pression également. De la même manière, de l'eau liquide placée dans une chambre à vide se mettra à bouillir rapidement et intensément.
Malgré la température glaciale de l'espace, le vide empêcherait un transfert de chaleur trop rapide, diminuant les risques de congélation. La durée de vie d'un astronaute sans combinaison se situe donc, selon la Nasa, aux alentours de 90 secondes. En définitive, une fois dans l'espace, mieux vaut sortir couvert !
Pourquoi fait-il froid dans l'espace ? (MétéoMédia). Dans l'espace, il n'y a pas d'air. Les échanges de chaleur se font uniquement par échange de rayonnement, et pas par rayonnement et convection et conduction comme sur Terre.
C'est quand l'eau commence à faire du bruit dans le récipient. Quand ces bruits seront continus et sourds vous devriez être entre 82 et 90°C. Puis tout d'un coup, plus aucun bruit. Là, c'est le signe que vous êtes à 95°C.
Depuis au moins vingt ans, les chercheurs savent qu'en réalité, la température moyenne de notre corps est plus faible, à environ 36,5 °C, et que toute température comprise entre 35,7 et 37,3 °C peut être considérée comme normale.
Au niveau de la mer, l'eau bout à 100 °C, mais, pour chaque tranche de 293 mètres d'élévation, la température d'ébullition diminue de 1 °C. En faisant bien le calcul, dans la région où habite votre fille, l'eau bout à 96,6 °C. La différence est minime, mais assez pour avoir un impact sur les temps de cuisson.
Tout d'abord, l'air dissous dans l'eau, chauffé plus rapidement que celle-ci, cherche à s'en échapper, et forme les premières bulles. Mais l'eau réagit à son tour et, dès que la température est suffisante, change d'état pour devenir gaz. C'est ce gaz, de la vapeur d'eau, qui forme les bulles suivantes.
Petit cours de physique-chimie : quand on met de l'eau à bouillir, des gaz s'en échappent sous forme de vapeur. Or cette vapeur contient des composés volatils qui, si on laisse l'eau refroidir, vont venir se redéposer dans l'eau et à sa surface.
Re : temperature de l'eau et ebulition
En fait il est possible de monter un peu plus haut avec un récipient très propre. Dans une casserole ce n'est pas très facile à faire, mais avec un ballon sur un chauffe ballon, ou une tasse au micro onde, on peut souvent l'observer (on peut monter vers 102/104°C maxi).
D'après ce standard, la température à 10 km d'altitude serait de -50°C. Pour un avion volant à 12 km de haut (39.000 pieds), on obtient -63°C. On peut alors se permettre de dire qu'en altitude de croisière, la température à l'extérieur d'un avion de ligne en vol se situe en moyenne entre -50°C et -65°.
Température de la cabine
La température à bord est maintenue entre 23 et 25 °C.
Pour Troposphère, Stratosphère, Mésosphère, Thermosphère, Ionosphère et Exosphère. Ou encore: j'ai trop de stratos donc mets-le dans un thermos.
Les molécules d'eau chaude ont suffisamment d'énergie pour quitter le corps liquide sous forme de gaz vapeur (de ce fait, elles lui retirent de l'énergie calorifique). Les molécules d'eau froides ont-elles peu d'énergie, en tout cas pas assez pour quitter le liquide. Ainsi l'eau chaude perd sa chaleur plus rapidement.
Alors, pourquoi ne pas vérifier par vous-même ? Ajouter une pomme de terre dans une soupe très salée et... la soupe sera toujours aussi salée mais au moins, vous aurez un bon goût de pomme de terre dans votre plat.
Pour éviter que vos coquilles d'œuf ne s'éclatent pendant la cuisson, il vous suffit de mettre une pincée de gros sel ou un peu de vinaigre dans l'eau de cuisson.