Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
La Terre perd-elle son eau, comme Mars dans le passé ? Oui, mais lentement. Dans la haute atmosphère, le rayonnement solaire brise la molécule d'eau, et l'hydrogène, trop léger, diffuse vers l'espace. Par ce mécanisme, trois mètres d'eau seulement auraient disparu depuis la création de la Terre ; rien de préoccupant.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
en 2022, celle de l'eau douce a été franchie. Le cycle de l'eau est menacé... L'ONU estime que 40% de la planète pourrait manquer d'eau d'ici à 2030.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
C'est déjà le cas de 17 pays dans le monde dont L'Inde, la Lybie, le Qatar, le Botswana, les Emirats Arabes Unis, le Maroc, la Jordanie, le Pakistan ou encore le Liban selon le rapport 2019 de l'Institut des ressources mondiales.
Le Brésil. Ce pays possède le plus grand volume de ressources renouvelables en eau douce, totalisant environ 8 647 Km3 par an. L'eau douce du Brésil représente environ 12 % des ressources mondiales en eau douce. La région amazonienne du Brésil contient plus de 70% de l'eau douce totale de ce grand pays.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
La Terre et les autres planètes rocheuses (Mercure, Vénus et Mars) se formèrent dans la zone interne du système solaire, proche du Soleil, où il fait trop chaud pour que l'eau soit stable sous forme de glace.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
L'état des réserves en eau en France est très rassurant : le pays dispose d'une ressource en eau disponible de 193 milliards de m3 par an alors que les besoins en eau du pays s'élèvent à 32 milliards de m3 an.
Pourquoi ? Parce que la Terre est une planète qui fonctionne en circuit fermé. Lorsqu'un litre d'eau arrive à la mer, un litre d'eau s'évapore. C'est ce que l'on appelle le cycle de l'eau.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
L'eau pourrait provenir des comètes, qui, après la période d'accrétion, se sont écrasées sur Terre. En effet, les comètes sont des corps célestes issus de la ceinture d'Edgeworth-Kuiper ou du nuage d'Oort ; elles ont un diamètre en général inférieur à 20 kilomètres, et sont composées à ~80 % de glace.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
Les secteurs les plus gourmands (et de loin) sont ceux de l'industrie et de l'énergie. Ils consomment à eux seuls 28% de l'eau en France, dont une grande majorité pour le refroidissement des centrales électriques.
La pollution de l'environnement
Le rejet de produits toxiques dans les eaux vives (eaux usées industrielles) Les déchets laissés dans la nature, près des cours d'eau. La pollution de l'air et la redescente des particules polluantes via la pluie dans les nappes phréatiques.
Dans ce cas de figure, c'est l'agriculture qui arrive en tête des consommateurs : les agriculteurs puisent de l'eau qu'ils utilisent principalement pour l'irrigation, les plantes la consomment et l'évacuent en transpirant dans l'atmosphère et pas dans les rivières.
Ainsi, il faut éviter de consommer l'eau du robinet de la Lituanie, des Îles Féroé, de la Turquie, de l'Albanie, de Chypre, du Monténégro, de la Bulgarie, de la Géorgie, de la Serbie, de la Roumanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Macédoine du Nord, de la Moldavie et du Kosovo.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
Près de 60 % des ressources naturelles renouvelables d'eau douce du monde sont partagés par 9 géants de l'eau : Brésil, Fédération Russe, Indonésie, Chine, Canada, Etats-Unis, Colombie, Pérou et Inde.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
11 % de la population mondiale, soit 844 millions de personnes, n'a pas accès à l'eau potable contre 19 % en 2000.