Les arbres, comme la plupart des organismes vivants, sont soumis au rythme circadien. La nuit, ils entrent dans une phase de « sommeil » durant laquelle ils semblent se détendre : quelques heures après le coucher du soleil, leurs branches s'affaissent de plusieurs centimètres.
Les scientifiques concluent que les plantes ont “besoin de sommeil”, puisque les plantes “insomniaques” qui ne ferment pas leurs feuilles meurent.
Une étude menée par l'Institut fédéral de recherches WSL vient de montrer qu'ils poussent principalement dans l'obscurité, car l'air plus sec le jour inhibe leur croissance, même sur des sols humides.
Car c'est la circulation de l'eau qui limite la hauteur de l'arbre. Les scientifiques ont constaté que les feuillus adultes évapo-transpirent chaque jour plusieurs centaines de litres d'eau pendant la période de végétation, c'est-à-dire en gros pendant le printemps et l'été dans l'hémisphère nord.
Appelé en français 'Timidité des cimes', en anglais 'Crown Shyness', ce phénomène d'allélopathie se traduit par le maintien entre certains arbres d'une distance nommée 'fente de timidité' ou entre des branches maîtresses, le même phénomène étant également observable au niveau des racines.
Contrairement à un humain, l'arbre connaît une croissance continue tout au long de sa vie. C'est d'ailleurs en mesurant son nombre de cernes que l'on peut calculer son âge (la méthode de datation est la dendrochronologie).
Principalement à cause du froid. Pour que ces plantes puissent se développer, il faut que la température moyenne durant la saison de croissance soit d'au moins 7 °C. Ce n'est pas le cas au-dessus d'une certaine altitude et les grands végétaux ne peuvent pas s'y implanter.
Pour cela, l'arbre possède des photorécepteurs qui vont guider l'auxine, une hormone de croissance végétale, du côté opposé à l'ensoleillement. Les fibres vont s'allonger, provoquant une courbe qui inclinera le tronc vers le soleil.
La nuit, les arbres se mettent en position de « sommeil ». Dans l'heure qui suit le coucher du soleil, l'arbre tout entier commence à s'affaisser. Un arbre de 5 m de haut peut s'incliner ainsi de 10 à 15 cm au cours de la nuit. Les branches et les feuilles suivent le même mouvement, s'abaissant de 5 à 10 cm.
C'est pendant la respiration que la plante consomme le glucose indispensable à sa croissance et qu'elle rejette du CO2. Ainsi, même lorsque la photosynthèse s'arrête le soir faute de lumière, la plante continue de respirer et donc de pousser. Les plantes poursuivent bien leur croissance, même pendant la nuit.
Les plantes respirent (plus largement, assurent les échanges gazeux avec l'air ambiant) grâce à des orifices situés à la face inférieure des feuilles (voire également à la face supérieure), appelés stomates.
Les plantes restituent environ 97% de l'eau qu'elles absorbent. Avoir plusieurs plantes chez soi permet ainsi d'augmenter l'humidité de l'air chez soi. Grâce à cela, les risques de rhume, maux de gorge et toux sont diminués.
Des plantes belles et dépolluantes pour la chambre
Cyclamen, Spathiphyllum (ou fleur de Lune) et orchidée sont à la fois belles, peu encombrantes et dépolluantes. Ce sont les compagnons idéals d'une chambre à coucher saine !
On dit souvent qu'il ne faut pas dormir à côté de plantes vertes... En effet, durant la nuit, à cause de l'absence de lumière, le processus de photosynthèse s'interrompt chez les végétaux. Au lieu d'absorber du CO2 et de rejeter de l'oxygène, c'est l'inverse qui se produit.
Tout au long de sa vie, l'arbre a la capacité d'absorber le CO2 de l'atmosphère à l'aide de ses stomates, des petits trous, invisibles à l'œil nu, situés sur la face inférieure des feuilles (ou des aiguilles, dans le cas des conifères). Il le transforme ensuite en séparant le carbone (le C) et l'oxygène (le O2).
L'arbre respire, se nourrit et produit de l'oxygène
Il utilise l'énergie lumineuse pour combiner le gaz carbonique, l'eau et les éléments minéraux puisés dans le sol pour les transformer en sucres simples puis en éléments organiques plus complexes qui seront distribués par la sève dans toutes les parties de l'arbre.
Quel est le cycle de vie d'un arbre ? L'arbre est un organisme vivant complexe, qui naît, pousse, se développe et grandit en se nourrissant, se reproduit, puis meurt. Organisme vivant complexe, un arbre naît, pousse, se développe et grandit en se nourrissant, se reproduit, puis meurt.
L'étêtage d'un arbre consiste à couper sa flèche lorsqu'il est en pleine croissance afin de limiter sa hauteur. Il doit être exécuté avec soin et surtout au bon moment, de façon à ce que la pourriture ne s'installe pas dans le tronc.
Menu principal. Trois des plus hautes forêts répertoriées en Europe se trouvent en Suisse: les mélèzes de Rothwald, en Valais, les aroles de Tamangur, dans le Parc National, et les épicéas de Scatlé, également dans les Grisons. Pourquoi aucune de ces forêts ne dépasse-t-elle l'altitude de 2500 mètres?
En effet, les températures de plus en plus froides envoient aux plantes le signal d'arrêter leur croissance. Pour un bon endurcissement au froid des plantes ligneuses, il faut que la baisse des températures à l'automne soit graduelle.
C'est un pin qui vit au Nevada et en Californie, aux États-Unis. Nommé pin de Bristlecone (photo), il peut atteindre 4 842 ans. Pour connaître cet âge, les scientifiques ont recours à la dendrochronologie. Il suffit d'avoir accès aux cernes de l'arbre (cercles concentriques sur la section d'un tronc).
À défaut de disposition particulière, et selon les termes de l'article 671 du code civil, il ne vous est pas permis d'avoir un arbre de plus de 2 mètres de hauteur s'il est planté à moins de 2 mètres de la clôture de votre voisin. S'il dépasse cette hauteur de 2 mètres, il faudra l'élaguer.
Le plus vieil arbre du monde, un cyprès se trouvant en Patagonie, a été identifié par des chercheurs du CNRS. Il est âgé de 5484 ans. Son surnom : "Gran Abuelo", l'arrière grand-père. Ce cyprès de Patagonie, au sud du Chili, a été identifié par des chercheurs du CNRS comme étant désormais le plus vieil arbre du monde.
Voici la liste non-exhaustive des plantes les plus toxiques de nos intérieurs : Dieffenbachia, Alocasia, Anthurium, Caladium, Monstera deliciosa, Philodendron, Zantedeschia, Ficus, Chlorophytum, sansevière, Yucca, Croton, Poinsettia, pommier d'amour (Solanum capsicastrum), Syngonium.