Ainsi, les enfants étant plus proches en degré du défunt (1er degré) que les petits-enfants (2e degré), ce sont eux qui recueilleront l'intégralité du patrimoine successoral. Les petits-enfants sont donc écartés de la succession de leurs grands-parents.
Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Si le défunt était marié, ses biens vont à ses parents et à son époux. Si le défunt n'était pas marié, ses biens vont à ses parents, et à ses frères et sœurs.
Si vous souhaitez gratifier à la fois vos enfants et vos petits-enfants, voire vos arrière-petits-enfants, le mieux est de recourir à la donation-partage transgénérationnelle. La règle de départ est la suivante : les biens donnés aux petits-enfants sont prélevés sur la part de réserve héréditaire de l'enfant.
La donation-partage doit se faire obligatoirement devant notaire. Elle n'est possible qu'avec le double consentement de vos enfants et petits-enfants : leur accord doit figurer dans l'acte lui-même. Autrement dit, vous ne pouvez pas imposer à vos enfants qu'ils renoncent à leurs droits.
Cela signifie que même après 80 ans, il est encore possible de faire un don exonéré de droit de mutation à titre gratuit à un petit-enfant, dans la limite de 31 865€ pour peu que cet abattement n'ait pas été totalement ou en partie consommé au cours des 15 dernières années.
Les mineurs n'ayant pas la capacité juridique, et donc la capacité de contracter, ils ne peuvent acheter un bien immobilier par eux-mêmes, à moins d'être représentés par leurs parents ou leur tuteur.
La part d'héritage réservée aux enfants est la suivante : La moitié des biens pour 1 enfant. Les 2/3 des biens pour 2 enfants. Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus.
Pour avantager un enfant, vous devez effectuer une donation dite « hors part successorale ». Il convient alors de consulter votre notaire afin qu'il indique expressément dans l'acte que les biens donnés sont attribués à l'enfant en plus de sa part d'héritage.
L'ordre de priorité des héritiers
Les père et mère, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Les ascendants autres que les père et mère (grands-parents, arrière-grands-parents). Les collatéraux autres que les frères et sœurs (oncles, tantes, cousins) et les descendants de ces derniers.
Lorsque le défunt n'a pas d'enfant, l'héritage revient au deuxième ordre, c'est-à-dire aux parents, frères et sœurs. Chaque parent reçoit un quart de la succession et l'autre moitié est répartie entre les frères et sœurs.
Ce sont les parents du défunt (s'ils sont encore vivants) ainsi que ses éventuels frères et sœurs (germains, utérins ou consanguins) ou, si ces derniers sont décédés, leurs propres descendants qui occupent le premier rang de la succession. À ce titre, ils héritent donc en priorité.
Ainsi, un défunt célibataire laisse deux sœurs et deux neveux qui sont les fils d'un frère prédécédé. Chacune des sœurs recueille un tiers de la succession. Les neveux, qui viennent par représentation, se partagent le dernier tiers.
La part d'héritage réservée aux enfants est la suivante : La moitié des biens pour 1 enfant. Les 2/3 des biens pour 2 enfants. Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus.
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
La réserve des enfants
Les enfants bénéficient toujours, ensemble, d'une réserve représentant la ½ de votre patrimoine, laquelle doit être partagée entre eux en fonction de leur nombre.
Comment prévoir d'avantager un enfant à votre décès? Par testament, vous pouvez léguer à l'enfant que vous désirez avantager une part de votre patrimoine (ou un bien) correspondant au maximum à la valeur de la quotité disponible.
La solution. > Consentir une donation « hors part successorale » ou préciputaire. Vous avez le droit de favoriser un de vos enfants par rapport aux autres. Mais lui consentir une donation, sans autre précision, ou lui donner de l'argent de la main à la main, ne suffit pas.
L'objectif est double : éviter les disputes et indivision au décès lorsque l'on a plusieurs enfants, permettre aux enfants de payer moins de frais et taxes lors de votre succession. En présence de plusieurs enfants, il est utile voire nécessaire d'anticiper la transmission de la succession.
Pour limiter en valeur la part de l'un de ses enfants, il est possible de créer une société civile immobilière (SCI) avec l'enfant que l'on souhaite avantager et d'y apporter des biens immobiliers. Une clause de tontine est insérée dans les statuts de cette société civile immobilière.
Le premier ordre, qui prime donc sur tous les autres, est composé des "descendants" du défunt (enfants, petits-enfants, etc.), le deuxième ordre des parents ("ascendants privilégiés"), des frères, des sœurs et de leurs propres enfants ("collatéraux privilégiés"), le troisième ordre des grands-parents ("ascendants ...
En l'absence de testament, la loi détermine les héritiers de la succession en fonction de leur lien de parenté avec le défunt. S'il n'y a pas d'héritiers, ou si tous ont renoncé à la succession, c'est alors l'État qui bénéficiera du patrimoine, s'il y en a un.
Selon l'article 1075 du Code civil, toute personne peut faire entre ses héritiers présomptifs, la distribution et le partage de ses biens et de ses droits.
Oui, vous avez la possibilité d'acheter directement un bien immobilier au nom de vos enfants. S'ils sont mineurs, ils deviendront propriétaires du bien à leur majorité. Toutefois, ce sera à eux d'assumer la gestion du bien.
Abattement de 100 000 euros par enfant
Compte tenu de l'abattement de 100 000 euros applicable entre parent et enfant, un donateur âgé de 59 ans peut transmettre à chacun de ses enfants un bien dont la valeur peut atteindre 200 000 euros sans droits de donation.