La neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix, mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc.
La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie. Ainsi, une modification du stock de monnaie peut faire varier le niveau des prix (les prix à la consommation, les salaires), mais pas la quantité de ce que l'économie produit réellement.
Les keynésiens : la monnaie n'est pas neutre
Keynes considère que toute offre ne rencontre pas nécessairement sa propre demande. En effet, tout le revenu n'est pas toujours dépensé, ce qui limite la demande globale. Il est donc nécessaire d'accroitre cette demande afin de limiter les situations de sous-emploi.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Selon Friedman, « l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en ce sens qu'elle est et qu'elle ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production ».
Une théorie keynésienne
Ses analyses économiques envisagent l'inflation modérée d'une manière positive. Pour Keynes, l'accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira de l'inflation que si les capacités de production sont employées pleinement.
l'inflation ne doit pas être trop forte, car elle risque sinon de défavoriser les prêteurs (et donc de ralentir l'offre de prêts) et de réduire le pouvoir d'achat des ménages, dégradant leurs conditions de vie.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
La RDC est l'un des 9 pays africains qui impriment leur propres monnaie. En effet, depuis 1987 le Congo (Zaïre à l'époque) avait inauguré l'imprimérie de l'Hôtel des Monnaies pour réduire les coûts de l'importation des signes monétaires qui commençaient à être contraignant pour le Trésor Public.
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Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
La théorie keynésienne repose sur une approche macroéconomique, c'est-à-dire globale, et sur deux piliers : l'égalité entre l'épargne et l'investissement ; une fonction de consommation stipulant que, globalement, les ménages épargnent toujours une partie de leur revenu.
Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande. En pratique une entreprise qui met un bien sur le marché donne l'équivalent de sa valeur à ses salariés sous forme de salaires et à ses propriétaires sous forme de dividendes.
La monnaie, enfin, est une réserve de valeur, elle est une des formes de la richesse — un actif de patrimoine — qui présente la particularité de pouvoir à la fois être conservée et rester parfaitement liquide, c'est-à-dire de garder sa valeur et d'être immédiatement utilisable pour l'échange de biens et services.
Parfois, une monnaie faible peut permettre une plus grande croissance économique grâce à l'amélioration de la compétitivité prix des produits du pays.
Puisque la valeur de la monnaie est égale à l'inverse du niveau général des prix, elle ne conserve sa valeur dans le temps que si le niveau général des prix reste stable, c'est-à-dire s'il n'y a pas d'inflation.
L'usine de Pessac (Gironde) assure depuis 1973 la fabrication de ces pièces, depuis la découpe des flans jusqu'au conditionnement final. Environ 1 milliard de pièces courantes sont frappées par la Monnaie de Paris dans son usine de Pessac chaque année.
Ce sont essentiellement les banques commerciales, celles qui sont habilitées à la fois à faire des crédits et à recevoir des dépôts, qui créent de la monnaie.
Forte d'une histoire de plus de 200 ans dans l'industrie du billet, l'imprimerie de la Banque de France dispose d'un savoir-faire reconnu sur le marché. Accréditée par la Banque centrale européenne, elle est certifiée ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001 et ISO 37001.
Aujourd'hui, 1 dinar koweïtien est égal à 2,97 euros, et il a un taux de change constant avec le dollar américain où 1 dollar USD équivaut à 0,301175 dinar koweïtien. Toujours selon le média, c'est ce taux de change fixe qui confère au dinar koweïtien le titre de plus forte monnaie du monde.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Les banques centrales des pays de l'Union européenne (UE) détiennent ensemble la Banque centrale européenne (BCE). Elles en sont en quelque sorte les actionnaires et possèdent chacune une part de son capital.
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Depuis l'automne 2022, la BCE mène une politique de hausse des taux directeurs afin de lutter contre l'inflation. Depuis mars 2023, elle réduit également son programme d'achat d'actifs.