Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Habituellement, les polypes sont retirés par le gastroentérologue lors de la coloscopie. Parfois,il arrive que l'on découvre un polype du côlon ou du rectum trop volumineux pour qu'il puisse être retiré lors de la coloscopie.
Le principal traitement du polype utérin est l'ablation chirurgicale par hystéroscopie opératoire. À l'aide d'une mini-caméra et de micro-instruments (petits ciseaux), le gynécologue coupe le polype et l'enlève.
Parce qu'à la ménopause, il y a beaucoup moins de sécrétions hormonales.” Tout polype diagnostiqué à la ménopause doit être retiré, puisque les cancers ont plus tendance à apparaître après cinquante ans.
La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas. L'objectif de la surveillance coloscopique est donc de prévenir la survenue ou le développement du cancer colorectal, en enlevant « à temps » de nouveaux adénomes.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
La mucosectomie
La section du polype est réalisée après injection sous- muqueuse de sérum physiologique permettant de décoller le polype et de l'enlever plus facilement qu'avec la technique de polypectomie à l'anse froide ou chaude.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
La plupart des polypes (environ 90 %) sont de petite taille, généralement inférieure à 1 cm de diamètre, et ont un faible potentiel de malignité. Les 10 % restants sont des adénomes de plus de 1 cm qui ont 10 % de chances de contenir un cancer invasif.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
Cette dernière présente ainsi des lésions et a tendance à davantage saigner au contact d'aliments. Le sang dans les selles peut être rouge clair ou au contraire rouge très foncé. "La présence de sang dans les selles est un symptôme d'alerte et doit pousser à consulter un médecin, insiste l'experte.
Les polypes intestinaux : qu'est-ce que c'est ? Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.
UN POLYPE :
Avec le temps certaines cellules de ce polype peuvent devenir cancéreuses, on parle alors de polype dégénéré voire de cancer. Ce polype doit être enlevé avant qu'il ne devienne dangereux. L'ablation d'un polype peut être effectuée lors d'une coloscopie s'il n'est pas trop gros ou trop étalé en surface.
Si une coloscopie ne montre pas la présence d'adénomes ou de cancer et que vous ne présentez pas de facteurs de risque, le prochain test ne devrait pas avoir lieu avant dix ans. Si un ou deux petits adénomes bénins sont enlevés, l'examen doit être répété dans les cinq à dix prochaines années.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
Symptomatologie des polypes colorectaux
Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal. Un polype dont le pédicule est long peut parfois se prolaber par l'anus. Les adénomes villeux de grande taille peuvent entraîner, dans de rares cas, des diarrhées liquides et, par conséquent, une hypokaliémie.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.