L'hypothyroïdie sévère est au contraire associée à une baisse de la tension artérielle. Les mécanismes à l'ori- gine de cette hypertension artérielle sont une augmentation des résistances vasculaires périphériques (par vasoconstric- tion périphérique) et une diminution de la compliance arté- rielle.
Hypertension artérielle
La tension artérielle et les troubles thyroïdiens sont liés. L'hypothyroïdie et l'hyperthyroïdie peuvent toutes deux provoquer de l'hypertension L'hypertension est une tension artérielle anormalement haute : la pression du sang contre vos artères et vos vaisseaux est constamment trop élevée.
La fatigue est l'un des symptômes de l'hypothyroïdie qui peut rendre la journée difficile. Elle peut vous amener à vous sentir trop fatigué pour travailler ou vous pouvez vous retrouver fréquemment en train de faire la sieste. Si vous souffrez de fatigue, cela peut indiquer une maladie de la thyroïde.
L'hypothyroïdie peut être : fruste : taux de thyréostimuline (TSH) > 4 mUI/L, sur au moins 2 prélèvements à 2-3 mois d'intervalle, sans anomalie de la concentration de thyroxine libre (T4L) ; avérée : présence de signes cliniques d'hypothyroïdie associée à une TSH > 4 mUI/L et une T4L basse.
Les niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient légèrement élevés, mais restaient dans la fourchette des valeurs normales. Enfin, les sujets anxieux présentaient des anticorps dirigés contre la thyroïde. De tels résultats semblent indiquer que la fonction thyroïdienne serait impliquée dans le développement de l'anxiété.
Comment traiter l'hypothyroïdie ? L'hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyrox®, Novothyral®, Levothyroid® ou Synthroid®). La majorité des personnes devront en prendre quotidiennement durant toute leur vie.
Oui, il arrive de ressentir des vertiges en cas d'hyperthyroïdie, même si ce n'est pas le premier signe. L'hyperthyroïdie peut donner des accélérations du rythme cardiaque (coeur qui bat rapidement), et peut-être est-ce à cause de cela que des vertiges peuvent survenir.
L'objectif du traitement de l'hypothyroïdie est de ramener à la normale le taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. La prescription médicale consiste en la prise à vie d'une hormone thyroïdienne de synthèse (lévothyroxine) : c'est l'hormonothérapie substitutive.
Le traitement substitutif est recommandé si la TSH est supérieure à 10 mUI/l lors de 2 examens successifs ou en présence d'anticorps anti-TPO. Il repose sur la lévothyroxine. La cible est la normalisation de la TSH. La coexistence d'une coronaropathie doit faire reconsidérer les modalités du traitement.
Les valeurs de référence normales diffèrent d'un laboratoire à l'autre et d'un continent à l'autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie).
L'hypotension est une tension artérielle plus basse que la normale. On considère généralement qu'une tension (ou pression) normale, au repos, est comprise entre 90/60 mmHg et 130/80 mmHg. En dessous de 90 mmHg de pression systolique ou de 60 mmHg de pression diastolique, on est donc en présence d'une hypotension.
Au contraire, un faible taux de TSH signifie que la thyroïde fabrique trop d'hormones thyroïdiennes : l'hypophyse n'a donc pas besoin de stimuler la thyroïde avec l'hormone TSH, ce qui explique sa trop faible production. Un faible taux de TSH dans le sang est donc souvent un signe d'hyperthyroïdie.
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)
Si votre thyroïde, une glande située à la base de votre cou, sécrète trop ou, au contraire, pas assez d'hormones, vous souffrez sans doute d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie.
On ne peut pas guérir une hypothyroïdie mais il est tout à fait possible de la compenser en prenant chaque jour des hormones thyroïdiennes de remplacement. Une fois la dose efficace identifiée, le traitement est poursuivi à vie.
L'hypothyroïdie est souvent due à une maladie auto-immune. Ceci veut dire que le corps s'attaque à sa propre glande thyroïde pour une raison encore inconnue. D'autres causes possibles d'hypothyroïdie sont la radiothérapie, certains médicaments et la grossesse, entre autres.
Les médicaments qui contiennent des sels de fer ou de calcium, de la colestyramine, du kayexalate, du sucralfate et les pansements digestifs peuvent diminuer l'absorption de ce médicament ; il est nécessaire de respecter un délai de 2 heures entre la prise de ces médicaments.
Le Levothyrox permet ainsi de compenser le ralentissement de certaines fonctions chez ces patients atteints d'hypothyroïdie : perte de mémoire, ralentissement du rythme cardiaque, intense fatigue, somnolence, frilosité, humeur dépressive, prise de poids, raideur musculaire… Voire des complications plus graves.
L'hypothyroïdie d'origine auto-immune
Cette maladie pourrait être déclenchée par le stress, une infection virale ou une prédisposition génétique. La thyroïdite de Hashimoto est définitive et justifie un traitement hormonal à vie.
En cas d'hypothyroïdie, le taux de TSH est élevé, car l'hypophyse réagit au manque d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) en sécrétant davantage de TSH. Par ce moyen, l'hypophyse tente de stimuler la thyroïde pour qu'elle produise plus d'hormones.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...