Indre-et-Loire : la série Squid Game source de violence dans les écoles. Depuis sa mise en ligne le 17 septembre dernier sur Netflix, la série sud-coréenne Squid Game n'en fini plus de faire parler. Une série interdite au moins de seize ans dont les scènes violentes sont désormais reproduites dans les écoles primaires.
Les services de la Ville alertent les parents du développement de jeux d'enfants très dangereux. Ces jeux, observés notamment dans les cours d'écoles, sont inspirés de la série déconseillée aux moins de 16 ans Squid Game, diffusée sur Netflix.
En soi, la série télévisée Squid Game ne peut être qualifiée de film d'horreur, un genre généralement associé à la peur suscitée chez le spectateur. C'est un thriller psychologique, ou plutôt une série dont les implications vont bien au-delà de la simple violence mise en scène.
Saviez-vous que l'acteur sud-coréen Heo Sung-tae, le méchant de "Squid Game", avait joué le personnage de Son Goku dans un long métrage "Dragon Ball"? C'était il y a... 31 ans ! Dans le phénomène Squid Game, il est Jang Deok-su, le peu recommandable numéro 101.
> L'emblématique poupée du jeu “Un, deux, trois, soleil”, reprise en mèmes, des jeux imités sur TikTok, des uniformes déjà cultes pour Halloween, le hashtag “squidgame” utilisé 30 milliards de fois… Tout est pensé pour être repris en boucle et s'abonner à Netflix ! > La plateforme réalise en effet un succès fulgurant.
On peut les faire parler des personnages en leur demandant si leurs réactions ainsi que leurs motivations sont réalistes afin d'éveiller une pensée critique, et de leurs croyances au sujet de la violence, explique Caroline Fitzpatrick.
Qu'est-ce que le Squid Game ? Dans Squid Game, 456 personnes criblées de dettes sont invitées par une mystérieuse organisation pour jouer à six jeux pendant une durée de six jours afin d'obtenir le jackpot de 33 789 041 d'euros. Toutefois, il y a un piège dans le jeu, si le participant perd, il meurt.
Comme l'avait confirmé le créateur Hwang Dong-hyeok, le jeu du calamar existe vraiment : “Squid Game est un jeu auquel je jouais quand j'étais enfant dans la cour de l'école ou dans les rues du quartier”. Un jeu populaire dans les années 1970 et 1980.
Le Vieux a clairement décidé qu'il voulait s'éliminer avant le défi du pont de verre de Squid Game, qui dépendait beaucoup plus de la chance et où il lui aurait été très difficile de simuler sa mort.
Mais un de ses acteurs**, O-Yeong Su,** vit mal ce succès soudain. Si vous avez vu Squid Game, vous vous souvenez sans aucun doute d'un de ses personnages principaux : 001, de son vrai nom Oh Il-Nam, le vieil homme au double visage ami du héros.
La série cartonne notamment chez les ados et préados, pour lesquels la série est pourtant déconseillée. Mais comment faut-il comprendre ce « déconseillé aux moins de 16 ans » et comment est-ce décidé ?
La force de Squid Game, c'est la férocité de sa métaphore. La série met ses protagonistes dans une situation sans aucune équivoque. Elle les enlève de leur milieu et les met face à l'appât du gain… et ils et elles réagissent pas mal tous de la même façon.
Le recruteur ne cache pas son visage
Dans Squid Game, tout le monde, excepté les joueurs portent un masque. Des soldats aux dirigeants, personne ne dévoile son identité. Le recruteur du jeu est le seul, en revanche, à ne pas cacher son visage aux autres.
Ce n'est pas parce que cette série met en lumière des jeux que l'on a tous connus que tous les enfants peuvent la regarder. En effet, Squid Game contient des scènes de meurtre, de suicide et même de violences sexuelles. La série est d'ailleurs interdite aux moins de 16 ans…
Les enfants de maternelle et de primaire imitent des scènes qui apparaissent dans Squid Game. Alors même que les contenus violents y sont nombreux, les parents ne mettent pas de filtres sur ce que voient leurs jeunes enfants.
Les jeux dangereux ne concernent pas qu'une petite minorité
Mais on les repère également à l'école élémentaire, et même au lycée. Selon une étude Sofres, 8 enfants sur 10 connaissent l'existence de ces jeux, principalement du jeu du foulard, du jeu du pendu, du jeu de la canette et d'action chiche ou vérité.
D'après plusieurs fans de Squid Game, le numéro 001 n'aurait pas de cadenas. De ce fait, s'il avait perdu le jeu, il aurait donc pu s'enfuir sans souci pendant que les autres auraient trouvé la mort. Cela reste à confirmer. Nous vous invitons donc à revoir l'épisode sur Netflix pour savoir si cela est vrai ou non.
Le vieil homme meurt-il dans le jeu Squid ? Oui, le vieil homme meurt dans le 'Squid Game'. Le public est présenté au monsieur âgé en même temps que le protagoniste. Il est révélé qu'il a une tumeur au cerveau.
Oui, Ali meurt dans Squid Game.
Au cours du quatrième jeu ou jeu des billes, il est trahi par l'homme qu'il admirait et respectait le plus parmi les concurrents, Cho Sang-woo ou n° 218. La première fois que le public voit Ali, c'est avant le premier jeu.
« Un, deux, trois… Soleil ! » Si ce jeu de cour de récréation est devenu pour vous un cauchemar, c'est que vous faites partie de celles et ceux qui ont regardé Squid Game. Vous connaissez donc la fameuse poupée géante de la série phénomène.
Le Jeu du calmar fait référence à plusieurs traumatismes collectifs qui ont modelé les mentalités sud-coréennes d'aujourd'hui, comme la crise financière asiatique de 1997 ou les licenciements de Ssangyong Motor en 2009, deux événements qui ont mené à des suicides.
Le centre commercial Muse de Metz (Moselle) arbore depuis quelques jours un élément de décor bien particulier : une poupée très familière pour ceux qui ont regardé Squid Game, la série à succès de Netflix.
À la fin du dernier épisode de la série, Gi-hun s'apprête à prendre l'avion pour rendre visite à sa fille aux Etats-Unis. C'était sans compter le fait de recroiser l'homme qui l'avait entraîné dans ce jeu mortel.
Voir Squid Game avant ses enfants
Sur la plateforme Netflix, la série est déconseillée aux moins de seize ans. Pour cette spécialiste, “il faut absolument l'accord de ses parents”. Et, le cas échéant, “ils doivent regarder la série avec eux en étant assis à côté.” Privilégier le dialogue et même se préparer en amont.