Seuls les carcinomes épidermoïdes peuvent, dans 20 % des cas, dégénérer en métastases. Le plus grave et le plus redouté des cancers cutanés, le mélanome ne représente que 10 % des cas. Lorsqu'il est dépisté à temps, avant le stade des métastases, il guérit dans plus de 80 % des cas.
Pour les cancers de la peau autres que les mélanomes, le taux de survie à 5 ans oscille entre 95 et 100 % après le moment du diagnostic.
"Un cancer de la peau guérit bien dans certains cas : s'il est non-mélanique, s'il est détecté précocement et s'il n'est pas métastasique", indique la spécialiste. Il est rare que les cancers de la peau développent des métastases.
Carcinome basocellulaire
Le CBC est le type de cancer de la peau le plus fréquent. Il représente environ 75 à 80 % de tous les cas de cancer de la peau. Le CBC prend naissance dans les cellules basales de la peau, qui sont des cellules rondes présentes dans la couche supérieure, ou externe, de la peau (épiderme).
Une ancienne tache de naissance, un grain de beauté ou encore une tache pigmentaire qui se développe ou change d'aspect peuvent être des signes avant-coureurs de cancer. Mais il a généralement tendance à se présenter comme un changement cutané tout à fait nouveau sous la forme d'une tache, d'une papule ou d'un nodule.
"Si le grain de beauté devient asymétrique, si ses bords deviennent irréguliers, dentelés ou mal délimités, si sa couleur est hétérogène (il comporte des zones plus foncées que d'autres), s'il grossit rapidement et dépasse les 6 millimètres, il faut consulter", insiste le Dr Rousseaux.
Lorsque le mélanome est invasif et en l'absence de traitement, les cellules cancéreuses vont progressivement migrer, via la circulation de la lymphe, dans les ganglions lymphatiques qui drainent la région du corps où se trouve la tumeur (ganglions du cou, des clavicules, des aisselles, des genoux, etc).
Etre soutenu pendant et après la maladie
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribue à l'efficacité des traitements contre le cancer. Pour s'impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et de personnel soignant.
L'excision chirurgicale permet d'enlever le cancer ainsi qu'un peu de tissu normal tout autour, qu'on appelle marge chirurgicale. C'est un traitement standard et courant de nombreux cancers de la peau autres que le mélanome, dont le carcinome basocellulaire (CBC) et le carcinome spinocellulaire (CSC).
Une perte de poids d'apparence inexplicable est une conséquence fréquente du processus cancéreux. Elle est même parfois le signe avant-coureur d'une tumeur non encore diagnostiquée.
C'est la forme la plus fréquente de cancers de la peau. Les carcinomes basocellulaires n'évoluent que localement et ne forment jamais de métastases, c'est-à-dire qu'ils ne s'étendent pas à d'autres organes. Ils se situent généralement sur le visage, au niveau du cou ou encore sur le haut du tronc.
La majorité des cancers de la peau ne causent ni douleur, ni démangeaison, ni saignement.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Détecté à un stade peu développé, le mélanome peut la plupart du temps être guéri. La prévention et la surveillance de sa peau sont donc primordiaux. Selon l'Institut National du CAncer, 70 % des mélanomes sont liés à des expositions excessives au soleil.
Certaines plantes médicinales peuvent aider à soigner le cancer de la peau principalement en complément et en post-opératoire, c'est le cas de l'aloe vera. Des études ont montré une amélioration des lésions en cas d'application de cette plante, demandez à votre médecin pour davantage d'informations à ce sujet.
LE CANCER N'EST PAS CONTAGIEUX.
Les cellules ainsi transformées ne se transmettent pas spon- tanément d'une personne à une autre.
Les tumeurs malignes ou cancéreuses de la peau doivent toujours être retirées chirurgicalement. Il peut s'agir, pour les plus fréquentes : Des carcinomes baso-cellulaires : ils sont très fréquents, surtout après 50 ans, et touchent le visage dans plus de 95% des cas.
Techniques détruisant la tumeur in situ
Dans le cas de tumeurs superficielles, le dermatologue peut choisir de détruire la tumeur plutôt que de l'enlever par chirurgie, soit en appliquant de l'azote directement sur la peau (cryothérapie), soit en l'exposant à des impulsions électriques (électrodessication).
Le carcinome basocellulaire
Il peut également apparaître sur la peau du cou, des bras ou du dos des mains. C'est le cancer de la peau le moins grave, son évolution est lente et il n'est jamais invasif (il ne produit jamais de métastases). Le carcinome basocellulaire est lié à l'exposition aux rayons du soleil.
Le traitement du carcinome basocellulaire est presque toujours efficace, et ce cancer est rarement mortel.
En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Être en contact avec des rayons ultraviolets (UV) est le facteur de risque le plus important du cancer de la peau. Le soleil est la source principale de rayons UV. Les appareils de bronzage artificiel, comme les lits de bronzage et les lampes solaires, sont également une source de rayons UV.
Pour le traitement topique, on se sert d'une crème ou d'un gel pour appliquer les médicaments directement sur la peau. Les médicaments topiques employés pour le cancer de la peau autre que le mélanome sont l'imiquimod (Aldara, Zyclara) et le 5-fluorouracil (5-FU, Efudex, Actikerall).
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.