L'autisme n'est pas un trouble du comportement, ni un trouble psychique, ni un trouble de la personnalité. On naît autiste de la même manière que l'on vient au monde avec des grandes ou des petites oreilles.
Les causes du syndrome d'Asperger sont majoritairement génétiques. Les recherches neurologiques ont révélé des particularités dans le fonctionnement cérébral, à l'origine de troubles sélectifs de l'empathie. Lorsque le diagnostic est établi, un accompagnement pluridisciplinaire peut être proposé.
Enfin, une récente méta-analyse de toutes les études de jumeaux estime l'héritabilité de l'autisme dans une fourchette comprise entre 64 et 91 %. On voit à travers ces différentes études qu'il n'y a pas nécessairement de valeur vraie et définitive de l'héritabilité.
Les autistes Asperger ou de haut niveau n'ont simplement pas de retard mental, leur QI est compris entre 70 et 160.
Ainsi, soit un patient anciennement « Asperger » a les critères d'un trouble du spectre autistique, et on parle alors de « TSA de faible degré avec un bon langage non déficient », soit il ne les a pas.
Un·e enfant ne devient pas autiste mais vient au monde avec ce trouble. L'éducation et la qualité des relations parents-enfants n'ont rien à voir dans la survenue de l'autisme. Le lien entre le vaccin ROR et l'apparition de l'autisme a été scientifiquement réfuté.
Etre à l'écoute. En cas de crise, « n'hésitez pas à lui dire calmement, en essayant d'objectiver les choses, quand son comportement devient ingérable. Expliquez-lui votre ressenti, sans sous-entendu, et la manière dont cela vous affecte car elle ne s'en rendra probablement pas compte.
Le syndrome d'Asperger est un trouble neurologique complexe affectant la socialisation, la sensibilité sensorielle, la motricité, le caractère et le langage d'un individu. Il s'agit d'un trouble non-évolutif qui peut être diagnostiqué chez le très jeune enfant dès l'âge de 2 ou 3 ans.
La RAADS-14 screen. Elle a été créée par la psychiatre suédoise Susanne Bejerot en 2013. Ce test Asperger est conçu pour déceler les traits autistiques chez les personnes autistes Asperger ou autiste de haut niveau.
Prendre un rendez-vous pour un bilan
Enfants et adultes à tendances autistiques doivent passer un bilan, série d'entretiens et de tests (psychométrie, communication, interactions sociales…). Ces tests sont spécifiques selon l'âge de la personne. Les résultats de ce bilan aideront à établir un diagnostic d'autisme.
Il est impossible de prévenir ou guérir le syndrome d'Asperger. En revanche, un soutien thérapeutique est recommandé pour que l'enfant améliore ses interactions sociales. Cela peut notamment inclure une thérapie cognitivo-comportementale et des aménagements scolaires.
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut ne pas remarquer ou encore «lire» les indices subtils d'une autre personne agacée par son comportement ou son discours. Sans le savoir, la personne enfreint les règles sociales en ne se pliant pas aux signaux d'avertissement.
La seule chose qui diffère, de façon évidente, entre l'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger est l'âge d'apparition du langage. Bien évidemment, l'apparition précoce du langage chez les enfants Asperger leur confère un développement différent de celui des enfants autistes de haut niveau.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Des troubles des relations sociales : la personne autiste est souvent indifférente face à un individu, elle a du mal à établir un contact (visuel ou physique), à interpréter des émotions, à nouer des relations stables (amoureuses ou amicales), etc.
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Selon les études, la proportion de personnes autistes présentant une déficience intellectuelle varie de 13 % à 84 %. Autant dire qu'il n'existe pas de consensus sur cette question au sein de la communauté scientifique.
Cette augmentation très importante n'a pas d'explication officielle, mais des facteurs environnementaux par la pollution chimique sont pointés du doigt. L'autisme est un trouble neuro-développemental dont la cause n'est toujours pas connue, même si des facteurs génétiques ont été identifiés pour une partie des cas.
Une communication atypique ou l'absence de communication
Il peut donc réagir de manière inappropriée dans certains cas : rire quand il voit un enfant pleurer, rester figé quand vous essayez de le faire rire, etc. Ces troubles sèment l'incompréhension dans l'entourage, ce qui complexifie les relations sociales.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
Elle peut être colérique et ruminer des envies de vengeance. Les femmes Asperger peuvent aussi adopter la stratégie du caméléon pour passer inaperçues. Elles copient, imitent les autres et notamment ceux qu'elles jugent avoir du succès en société.