L'asthme apparaît principalement à un jeune âge (50 % avant 10 ans et un tiers avant 40 ans) [5]. La prévalence serait de 10 à 16 % chez l'enfant et de 6,7 % chez l'adulte.
L'asthme professionnel est un type d'asthme non négligeable à l'âge adulte. Il est causé par les matériaux présents sur le lieu de travail.
Il se manifeste par des crises, caractérisées par des épisodes de gêne respiratoire (essoufflement), de respiration sifflante, de toux sèche ou de sensation d'oppression dans la poitrine. Les crises d'asthme peuvent durer de plusieurs minutes à quelques heures. Entre deux crises, la respiration redevient normale.
Les crises d'asthme peuvent se traduire par un sifflement au moment de la respiration et provoquer une oppression au niveau du thorax, voire de la toux. L'asthme est une pathologie qui peut toucher n'importe quelle tranche d'âge. Elle survient généralement dès l'enfance, mais peut survenir plus tard à l'âge adulte.
L'asthme provient de l'association d'une prédisposition génétique à l'allergie et de facteurs environnementaux favorisants, comme les pollens, les acariens, les squames et poils d'animaux, les blattes, les moisissures, etc.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Le stress aigu peut déclencher une crise d'asthme, en provoquant une contraction des muscles qui entourent les bronches. Le stress chronique perturbe la régulation de l'inflammation. L'asthme, peut être aggravé par une inflammation des bronches.
Pour confirmer le diagnostic puis suivre l'asthme, des tests respiratoires sont réalisés : les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR). Ils fournissent une évaluation précise du souffle. Plusieurs types d'explorations fonctionnelles respiratoires permettent de mesurer le souffle.
Ce qu'on qualifie d'asthme silencieux, ou atypique, est une forme de la maladie qui ne se manifeste pas par des crises violentes d'essoufflement. L'asthme n'est pas strictement égal à la crise. Il s'agit de l'hypersensibilité des bronches qui s'exprime par des symptômes variés.
L'exercice physique, certains médicaments, le mauvais temps comme des orages ou une humidité élevée, respirer de l'air froid et sec, ainsi que certains aliments, certains additifs alimentaires et des parfums peuvent également déclencher une crise d'asthme.
Les crises d'asthme sont plus fréquentes la nuit et au petit matin : quintes de toux ou respiration sifflante au réveil et éventuellement, présence d'une sensation d'oppression au lever. Une crise d'asthme est de courte durée. La respiration redevient normale quand la crise est passée.
La toux asthmatique est une toux sèche, sans expectorations, qui apparaît souvent sous forme de quintes (on parle de toux quinteuse). Elle survient en général la nuit, après un effort physique, dans un environnement froid, ou encore en présence de substances allergènes ou irritantes (en cas d'asthme allergique).
Habituellement, la radiographie du thorax est inutile pour le diagnostic de l'asthme. Les médecins ont recours à cet examen s'ils suspectent un autre diagnostic. Cependant, une radiographie du thorax est souvent pratiquée lorsqu'une personne asthmatique doit être hospitalisée pour une crise d'asthme sévère.
L'inhalation de médicaments est la méthode la plus efficace en cas d'asthme. Une bonne utilisation de son inhalateur est nécessaire.
Des facteurs déclenchants
Par ailleurs, plusieurs facteurs peuvent déclencher une crise d'asthme chez une personne asthmatique : l'air froid, les émotions fortes, certains médicaments anti-inflammatoires ou bêtabloquants (y compris ceux utilisés dans les collyres), ou encore l'exercice physique.
64 % des patients pour lesquels l'asthme était la cause initiale du décès étaient des femmes, et 91 % avaient plus de 55 ans.
L'inhalation de vapeurs irritantes ou de fumée peut occasionner une gêne respiratoire ou une crise chez un asthmatique. Certaines fumées sont particulièrement nocives, comme la fumée de tabac qui contient de nombreuses substances irritantes pouvant aggraver l'inflammation des bronches et déclencher une crise d'asthme.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Si l'asthme entraine des symptômes au quotidien (toux, essoufflement à l'effort, réveils nocturnes, consommation pluri-hebdomadaire du traitement bronchodilatateur de secours…) mais qu'il n'y a pas de traitement de fond, il faut consulter soit le médecin traitant, soit un pneumologue.
le test de provocation bronchique : il est réalisé si le VEMS initial est normal. Il consiste à faire inhaler au patient des doses croissantes d'un produit bronchoconstricteur. Le diagnostic d'asthme est confirmé si les bronches se ferment de plus de 20% par rapport à la valeur initiale.
Avoir toujours son inhalateur de secours
En cas de crise d'asthme, vous devez toujours l'avoir sur vous. Prenez une bouffée d'un inhalateur de secourstoutes les 30 à 60 secondes, avec un maximum de 10 bouffées. Si les symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 10 bouffées, consultez un médecin d'urgence.
Non, l'asthme n'est pas une maladie psychosomatique comme on peut encore l'entendre.
L'asthme et le sport sont-ils compatibles ? La pratique d'une activité physique est tout à fait compatible, et même recommandée lorsqu'un asthme est bien contrôlé. L'asthme n'est pas une contre-indication à la pratique sportive ni au sport de haut niveau en dehors du cas particulier de la plongée sous-marine.
L'angoisse peut modifier la perception des symptômes par le patient. Une personne inquiète aura tendance à ressentir de façon plus intense les manifestations de son asthme, ce qui la conduira à se sentir plus essoufflée avec une fonction respiratoire peu modifiée.