Au regard de la loi, il n'est donc plus possible d'enterrer votre chien de moins de 40kg dans votre jardin ou en forêt. Les seules solutions autorisées sont : la crémation ou l'inhumation en cimetière animalier.
Vous pouvez enterrer votre animal dans votre jardin si sa tombe se trouve au moins à 35 mètres des premières maisons et points d'eau (par exemple, une source). Vous pouvez recouvrir la dépouille d'un linge, la déposer dans une boite en bois ou carton ou à même le sol si le trou est suffisamment profond (1,20 mètre).
Il est tout à fait possible d'enterrer son chien dans sa propriété en respectant les conditions prévues par la loi (article L. 226-6 du Code rural). L'animal doit peser moins de 40 kg.
En France, l'article 98 du règlement sanitaire départemental type interdit d'enterrer les cadavres d'animaux à moins de 35 mètres des habitations, des puits ou des sources d'eau (ou des ouvrages de captage). A contrario, il est donc possible d'enterrer les animaux à plus de 35 mètres des installations susmentionnées.
Dans sa propriété, il est possible d'enterrer son chien à condition de respecter le règlement sanitaire et de l'enfouir à au moins un mètre de profondeur puis de le recouvrir de chaux.
Il faut que vous recouvriez le corps de chaux vive et le trou creusé doit être profond d'au moins 1 m. Vous pouvez choisir l'inhumation de votre compagnon dans un cimetière réservé aux animaux. Contactez votre mairie qui pourra vous orienter vers le cimetière le plus proche de chez vous.
Si votre animal ne dépasse pas ce poids, vous pouvez l'enterrer dans votre jardin, mais suivant des modalités précises. C'est le cas de certaines races de chiens (fox-terrier, beagle, teckel, braque, setter, labrador...), des chats ou encore des rongeurs.
L'incinération collective coûte généralement entre 50 et 160 euros*. Une incinération individuelle est, quant à elle plus onéreuse. Son prix varie en fonction de la taille et du poids de l'animal. Il faut compter généralement entre 70 et 270 euros* auquel s'ajoute le prix de l'urne si tel est le choix du client.
S'il s'agissait d'un chat, d'un chien ou d'un furet, vous devez déclarer son décès au fichier national d'identification des carnivores domestiques (I-cad) depuis le site de l'I-Cad, dans votre espace Détenteur. Cette démarche est également possible depuis l'application Filalapat, dans l'espace dédié à vos animaux.
Votre vétérinaire peut administrer un sédatif à votre chien avant d'administrer la solution d'euthanasie réelle. Cela permettra à votre animal d'être détendu et somnolent avant la prochaine étape. Puis la solution d'euthanasie est injectée dans la veine de votre animal, où elle se propage rapidement dans tout le corps.
Autrefois, on ajoutait de la chaux pour éloigner les charognards, éviter les mauvaises odeurs et ralentir la décomposition. Si les cadavres sont correctement enfouis, ils n'attireront pas les charognards et ne dégageront pas de mauvaises odeurs.
On distingue plusieurs raisons qui peuvent pousser un vétérinaire à euthanasier un chien : Votre chien est malade : un chien atteint d'un cancer en phase terminale ou d'une maladie grave qui lui cause d'importantes douleurs peut être euthanasié lorsqu'il n'existe pas d'autre solution pour soulager ses souffrances.
Votre chien ou votre chat peut garder les yeux ouverts après le décès car ce sont des muscles qui se chargent de les fermer. Il peut également avoir quelques spasmes musculaires ou avoir des pertes de selles ou d'urine. Nous vous invitons à en discuter avec votre vétérinaire pour être au mieux préparé.
Pour un chien, un chat ou un petit animal de compagnie
Vous pouvez confier sa dépouille à un vétérinaire pour qu'il se charge de le faire incinérer. Vous pouvez aussi contacter directement un crématorium animalier. L'incinération peut être collective ou individuelle.
La conservation se fait avec du formol 10% et / ou de l'éthanol 70° (idéalement les deux successivement). Pour bien fixer la peau (ou l'animal entier), il faut qu'elle (il) soit immergé(e) entièrement dans le liquide fixateur (si une partie est mal trempée dans le produit, elle se détériore et devient irrécupérable).
L'incinération plurielle
Si vous choisissez l'incinération collective pour votre chien, il sera incinéré en commun avec d'autres animaux familiers : chiens, chats, lapins… La restitution des cendres de votre animal n'est donc pas possible. Elles sont déposées dans un site d'inhumation spécifique et dédié.
Les cendres sont restituées avec un certificat de crémation. Les cendres sont souvent directement retournées dans la clinique vétérinaire dans une urne standard de dispersion ou dans une urne décorative moyennant supplément.
Les cendres sont placées dans une urne de dispersion pour chien, ce qui vous permet de procéder à ce dernier hommage avec un esprit plus tranquille. La personne qui souhaite garder les cendres de son chien auprès d'elle peut choisir au sein d'une vaste sélection d'urnes funéraires pour chien.
Légalement, il n'existe qu'une option pour enterrer les animaux de compagnie de petite taille (chien, chat ou lapin par exemple). Il s'agit d'une inhumation dans un cimetière animalier. Il n'est pas possible d'enterrer un équidé. Votre cheval, poney ou âne doit être incinéré ou confié à un service d'équarrissage.
Pour concevoir votre cercueil maison, choisissez un carton assez épais pour supporter le poids de votre compagnon. Du papier cartonné suffira pour un canari, pas pour un chien. Favoriser également les patrons en une seule pièce et qui utilisent peu, voire pas du tout, de colle.
PRIX AU KILO : 0.799 euro.
Le traitement à la chaux est généralement effectué à l'automne ou au printemps lorsque la pluie est abondante. Il n'exige aucun entretien particulier. Il est sans danger pour les humains, les animaux domestiques, les insectes bénéfiques et les autres plantes.
À savoir : la chaux vive est interdite en agriculture biologique, car elle modifie la structure des sols et détruit la microfaune qui y vit. Vous pouvez utiliser la chaux magnésienne au potager, un produit composé de carbonate de calcium agrémenté de magnésium.
– Changement de comportement : baisse de réactivité, absence de jeu, d'auto-toilettage, de déplacements, baisse d'échange avec ses congénères, modification du sommeil. – Vocalises en cas de douleur aigüe. – Agressivité au contact. – Léchage, grattage, auto-mutilation.