Il existe un risque de suicide. La gravité du trouble est différente en fonction des personnes. Certaines personnes ont des symptômes très sévères, une vie très ins- table sur le plan relationnel et professionnel, et sont très souvent hospi- talisées. D'autres personnes ont une vie relativement stable.
Bien que bon nombre de ces actes d'autodestruction n'aient pas pour objectif de mettre fin à la vie, le risque de suicide chez ces personnes est 40 fois supérieur à celui de la population générale. Environ 8 à 10 % des personnes souffrant d'un trouble de la personnalité borderline meurent par suicide.
Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ». Elles permettent au patient de mettre en place de nouvelles habitudes et de mieux contrôler son impulsivité.
Les causes du trouble de la personnalité borderline
On distingue clairement deux facteurs principaux : les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les facteurs génétiques : le patient est prédisposé au développement d'une dérégulation affective ou émotionnelle.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l'adulte bien que sa présence à l'adolescence soit aujourd'hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s'opposer à ce diagnostic avant l'âge de 18 ans.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l'origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On sait maintenant que c'est une maladie clairement définie.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Pour diagnostiquer un trouble borderline, le médecin se base généralement sur les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles, édictés par l'Association américaine de psychiatrie.
Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Avoir en tête les vulnérabilités de la personne. Il s'agit d'être "pare-excitation" en n'attisant pas le conflit, en ne faisant "pas trop la morale". Rappeler les règles avec un ton tranquille mais ferme, demander une communication respectueuse et maîtrisée. Ne pas se laisser déborder par le jeu relationnel.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du tpl chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres événements traumatisants de l'enfance.
Les psychothérapies
La Thérapie des schémas de Young, la Thérapie comportementale Dialectique, la Thérapie cognitive et émotionnelle, la Thérapie basée sur la mentalisation et la Gestalt Thérapie sont parmi les plus performantes.
On naît borderline... et on le devient
Sans doute, mais cela reste à prouver. Il n'existe pas encore de travaux de recherche permettant d'étayer cet argument avec certitude. Une chose est sûre: comme l'écrivait Sartre, "l'enfance décide".
Les proches ont souvent tout intérêt à d'abord se retirer et à ne parler des problèmes qu'une fois la crise passée. Lorsque la personne concernée risque visiblement de se faire mal ou de se mettre en danger, il est nécessaire de faire appel à une aide extérieure.
Ainsi, les mères, qui présentent un TP BDL sont significativement moins sensibles, ont une relation à leurs enfants plus discontinue, avec une alternance intrusion-rejet, et présentent également un risque supérieur de négligence de celui-ci, ainsi que de décompensation dépressive pour elle-même.