Exemple: le test ADN du grand-père paternel permet de confirmer le lien biologique entre le petit-fils (petite-fille) et son grand-père. Alors le petit-fils (ou la petite fille) aura la certitude d'être biologiquement l'enfant de son père.
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Pour empêcher les grands-parents de voir leurs petits-enfants, il faut apporter la preuve qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'enfant de fréquenter ses grands-parents. Il faut toutefois savoir que rien n'est figé dans le temps après le jugement : si de nouveaux éléments surviennent, le juge doit réexaminer le dossier.
Saisissez le Juge aux affaires familiales
La procédure a lieu devant le Tribunal Judiciaire du lieu de résidence habituelle des petits-enfants. L'avocat est obligatoire pour rédiger l'assignation contenant une telle demande de « droit de visite grands-parents ». La procédure dure a minima un an.
Relations avec les grands-parents
L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses grands-parents. En cas de conflit avec les parents, les grands-parents peuvent demander une médiation familiale ou saisir le JAF : JAF : Juge aux affaires familiales du tribunal du lieu où habite l'enfant.
Le droit de visite et d'hébergement consiste le plus souvent à prendre les enfants en fin de semaine et pendant une partie des vacances scolaires. Dans la pratique, ce droit s'effectue 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires.
L'enquête sociale peut être demandée par le juge aux affaires familiales. Dans le cadre du divorce par consentement mutuel, l'enquête sociale peut être aussi demandée par l'enfant lui-même. Il faut que celui-ci soit doué de discernement.
« Jusqu'à sa majorité (18 ans), ce sont les parents qui décident du lieu de vie de l'enfant, ou le juge aux affaires familiales s'ils ne parviennent pas à trouver un accord. Un enfant mineur ne peut donc pas décider de son lieu de résidence, mais il peut donner son avis.
Le recours à un avocat est vivement conseillé. La solution dégagée par le juge dépendra de votre cas particulier, de l'âge du ou des bambins et des conditions de leur scolarité... Le critère essentiel est l'intérêt de l'enfant et non celui de la famille ou de tel ou tel de ses membres.
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Les grands-parents peuvent devoir venir financièrement en aide à leurs petits-enfants, au nom de l'obligation alimentaire (art. 205 et 207 du Code civil) . Cette obligation n'est mise en œuvre que dans le cas où les parents ne sont pas en mesure de pourvoir aux besoins de leurs enfants.
Comme on l'indiquait précédemment, le père jouit du même droit de garde en attente d'un accord entre les deux parents. Si ce dernier est impossible, le juge devra trancher. En attendant, aucun des deux parents ne peut empêcher l'autre de voir son fils ou sa fille.
A contrario, le principe est que l'obligation alimentaire des grands parents est due aux enfants s'ils sont dans le besoin et aux petits enfants si les parents sont dans l'incapacité de la verser. Remarque : lorsque les enfants sont majeurs, l'obligation alimentaire entre ascendants et descendants est réciproque.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
La décision du Juge aux affaires familiales sera prononcée sur la fixation de l'autorité parentale, le lieu de résidence de l'enfant, les droits de visite et d'hébergement du parent n'ayant pas la résidence et la contribution de celui-ci sur l'éducation et l'entretien de l'enfant.
Refus de reconnaissance de paternité par la mère : comment procéder ? Dans les deux cas, la mère devra prouver que le présumé père est bel et bien le père biologique de l'enfant. D'ailleurs, le juge exigera le plus souvent une recherche adn pour établir la filiation paternelle.
Le juge aux affaires familiales peut ordonner d'office une enquête sociale lors d'une audience de tentative de conciliation d'une procédure de divorce, lors d'une audience d'incident, lors d'un référé JAF, ou d'une requête JAF. Les parties peuvent solliciter aussi une enquête sociale.
Suite à la réception de votre signalement, on vous dira s'il a été retenu ou non. La personne qui reçoit le signalement notera votre nom et vos coordonnées pour pouvoir communiquer avec vous. Rassurez-vous, les parents ne sauront pas qui a fait le signalement. Ces données demeurent confidentielles.
Pour les enquêtes sociales, le Trésor avance les frais mais à la fin, le Trésor envoie la facture aux parties condamnées aux dépens et cette facture n'est pas des moindres puisqu'il faut souvent compter plus de 700 €. En revanche les examens médico-psychologiques le sont, ça résulte du travail d'"experts".
Un parent manipulateur pervers narcissique se projette sur son enfant, il ne l'accepte pas tel qu'il est. Son enfant n'a d'intérêt que s'il peut en faire un objet de jouissance. S'il ne correspond pas à l'image souhaitée. Il sera rejeté, brimé, humilié...
Quand un des parents manipule les enfants pour détruire l'image de l'autre, cela s'appelle "le syndrome de l'aliénation parentale". Un concept psychiatrisant qui décrit un conflit de loyauté souvent ordinaire. C'est le dernier concept psychiatrisant en vogue.
Par conséquent, il est fortement conseillé de systématiquement garder les traces écrites, SMS ou courriels, démontrant la nature manipulatrice, changeante et parfois colérique, de sa compagne ou de son compagnon. Ce sont alors ces preuves qui permettront de démontrer la manipulation et la violence des propos.
La mère devra rapporter la preuve qu'elle n'a pas accouché de l'enfant dont elle conteste la filiation. Le père devra prouver qu'il n'est pas le père biologique de l'enfant. Toute autre personne qui agit en contestation de la filiation devra pour sa part rapporter la preuve de son lien biologique avec l'enfant.