Bien que coupables des comportements les plus irresponsables, et parfois les plus destructeurs et violents, ils ne présentent aucun signe de maladie mentale. Ils n'ont pas d'hallucinations et n'entendent pas de voix. Ils ne sont ni confus, ni anxieux, ni dominés par des pulsions irrépressibles.
Selon Perpetua Neo, psychologue et thérapeute spécialisée en DTP, la réponse est non. « Les narcissiques, psychopathes et sociopathes n'ont pas le sens de l'empathie, ils ne peuvent et ne pourront pas le développer, de cette manière ils n'aiment jamais réellement une personne », explique-t-elle à Business Insider.
Les psychopathes adorent vous mettre dans un état obsessionnel à leur égard; pour cela, ils vous placent sur un piédestal, vous font très bien l'amour, et commencent ensuite à prendre leurs distances et à pratiquer la "triangulation". Cela se produit quand ils vous présentent quelqu'un d'autre pour vous rendre jaloux.
Le psychopathe est une personne souffrant d'un important trouble du comportement. Ce trouble se traduit par un comportement fortement anti-social. Il agit de manière très impulsive, dans le but de « détruire » psychologiquement et/ou physiquement l'individu.
Absence d'empathie, de culpabilité, comportement antisocial sont autant de signes qui caractérisent un psychopathe. Mais les personnes souffrant de ce trouble ne seraient pas dénuées d'émotions pour autant. Ils seraient même capables de ressentir…de la peur, comme tout le monde.
Ce sont souvent les meneurs qui poussent le groupe à s'en prendre au camarade. En grandissant on peut les trouver sur notre lieu de travail, ce sont les gens qui sont derrière le "moobing", ils ne vont pas se montrer, ils vont manipuler des situations pour créer le chaos et ils vont en profiter.
Ils ne savent pas pleurer
Lorsque les psychopathes pleurent, Glass dit qu'ils s'essuient souvent en dessous de chaque œil, un après l'autre. "Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
"L'idée générale est que les psychopathes changent de comportement au fil du temps. Mais cette étude montre que les personnes présentant des traits psychopathiques restent les mêmes après 50 ans, et que certains deviennent même pires en prenant l'âge, en ce qui concerne la manipulation, la tromperie et les abus.
"La base du traitement, c'est la psychothérapie, explique le Dr Cancel. Le but est de trouver des outils qui permettent de temporiser l'impulsivité, de comprendre mieux les autres ou de saisir les conséquences de ses actes". Très souvent, les troubles liés à la psychopathie diminuent en vieillissant.
Dans les faits, les personnes fortement psychopathes sont encore moins intelligentes que les psychopathes légers, à l'exception de celles chez qui les caractéristiques personnelles socialement appréciées (extraversion, domination) sont exceptionnellement développées.
Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.
Le psychotique est fou, pas le psychopathe
De l'autre, la psychopathie, que les psychiatres américains préfèrent appeler «trouble de la personnalité antisociale». Ces deux groupes ne doivent pas être confondus, car le criminel psychopathe est responsable pénalement, ce qui n'est pas le cas du meurtrier psychotique.
Les psychopathes éprouvent très peu d'émotions, sont essentiellement centrés sur eux-mêmes et, dans leur vision de la société, ils perçoivent les autres comme des proies ou du bétail à exploiter.
La psychopathie se définit par une impulsivité cognitive et motrice mais aussi par un manque d'empathie et de compassion à l'égard des autres. Les personnes touchées ont aussi du mal à respecter les normes sociales.
Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Les femmes psychopathes sont un peu différentes
Certains psychologues soutiennent que la psychopathie féminine est parfois mal diagnostiquée. Elle serait confondue avec le trouble de la personnalité limite, qui se caractérise par un mauvais contrôle des émotions, des réactions impulsives et des explosions de colère.
Essayez d'interagir avec lui avec calme et patience.
Si vous ne pouvez pas éviter d'interagir avec un psychopathe, vous devez faire tout ce que vous pouvez pour garder votre calme. Si vous lui montrez que vous êtes énervé(e), vous lui faites comprendre qu'il vous contrôle.
Les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et plus impulsifs que les psychopathes. Imprévisibles, ils agissent de façon spontanée, tandis que les psychopathes, comme dans la plupart des films qui ont popularisé le phémonène, sont organisés et planifient, parfois méticuleusement, leurs crimes.
Ne recherchez pas d'empathie.
Les sociopathes ne peuvent pas changer et éprouver de l'empathie. Vous pouvez en parler avec eux et leur donner de nouvelles chances autant que vous voudrez, cela ne les rendra pas plus empathiques.
D'après Sal Raichbach, plusieurs recherches ont démontré que certaines personnes qui présentent des traits psychopathiques ont tendance à dormir pendant quelques heures d'un sommeil très profond, sans trop se retourner dans leur lit la nuit.
Le psychopathe va au contraire céder sans culpabilité. Ils vit sans pouvoir se reprocher ses actes. » Pour le psychologue, cette fascination est aussi due à une identification honteuse et secrète : ces personnages titillent notre sadisme et notre haine de l'autre.
Une personne incapable d'empathie a probablement un trouble assez grave. Quand on ne peut se mettre en imagination dans « les souliers de l'autre », le contact est difficile à créer. La confiance entre deux personnes naît de l'ouverture et de la capacité de ressentir ce qui est vécu.