De sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, un téléphone portable épuise autant de matières premières que l'extraction de 7,4 kg de cuivre, consomme autant d'énergie qu'un avion volant sur 57 km, dégage autant d'effet de serre qu'une voiture moyenne qui parcoure 85 km...
L'empreinte environnementale des smartphones est principale- ment due à l'extraction des minerais que l'on retrouve sous la forme de métaux dans les téléphones. L'exploitation des mines conduit notamment à la destruction d'écosystèmes et à de mul- tiples pollutions de l'eau, de l'air et des sols.
Plus de matériaux, toujours plus de ravages
« Les smartphones sont composés de plastique, de verre, mais sont également truffés de métaux, explique Guillaume Pitron, journaliste spécialiste de la géopolitique des matières premières.
Selon l'ADEME, les principaux effets néfastes pour l'environnement sont l'épuisement des ressources, les atteintes à la biodiversité dues aux rejets toxiques et l'émission de gaz à effet de serre. La fabrication des smartphones, de l'extraction des minerais à l'assemblage final, compte pour 75% de ces effets.
Parmi les principaux impacts environnementaux, deux sont centraux dans les débats actuels : l'impact sur le climat (en évaluant les émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2 fait partie) et l'impact sur la biodiversité.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
« Dans la fabrication des smartphones, les circuits intégrés représentent la principale source d'émission de gaz à effet de serre.
Cela émet des gaz à effet de serre et pollue l'eau, l'air et les sols. D'autre part, la fabrication des smartphones se fait très souvent dans des conditions de travail déplorables qui violent les droits fondamentaux des êtres humains.
30 à 35 % de plastique et de matières synthétiques. 15 à 20 % de cuivre. 10 à 15 % de lithium et autres substances chimiques (magnésium, carbone, cobalt, etc.). 10 à 15 % de verre et/ou céramiques.
1 – Fairphone
C'est bien évidemment le fabricant néerlandais qui remporte la première place. Cette marque a été l'une des premières à commercialiser un téléphone éthique. Vous avez déjà vu un smartphone vendu avec un tournevis vous ? Eh bien c'est le cas avec un Fairphone.
Un facteur de troubles sur la santé physique et mentale
En effet, 31% des jeunes ont constaté que leur utilisation excessive des écrans perturbait leur sommeil, nombre d'entre passant une partie de la nuit sur leur téléphone au détriment d'un nombre minimum d'heures de sommeil.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul.
Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable".
La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
Alors qu'une feuille de papier consomme environ 10 litres d'eau virtuelle, une seule puce électronique en utilise 32. Une tasse de café par jour est précédée de 140 litres, et la production d'un smartphone nécessite 910 litres d'eau virtuelle. Un circuit imprimé entier nécessite 4165 litres.
Baisse de la vision : gare à la lumière bleue !
Yeux rouges et maux de tête, une utilisation des écrans trop importante peut engendrer une fatigue visuelle. Les yeux ne supportent pas l'exposition à la lumière bleue pendant une durée trop importante. Elle peut devenir rapidement nocive pour les yeux.
Renouvelés trop souvent, les smartphones sont nocifs pour l'environnement. Une étude produite par l'Agence française de l'environnement (Ademe) et l'ONG France Nature Environnement (FNE) souligne notamment que seuls 15% des téléphones en fin d'usage sont collectés.
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Les trois pays les plus pollueurs au dioxyde de carbone (CO2) sont : la Chine, les États-Unis et l'Inde. Cependant, leur empreinte carbone ramenée au nombre d'habitants donne un résultat bien différent.
Les sources humaines de pollution atmosphérique comprennent les activités qui reposent sur l'utilisation de combustibles à base de carbone (par exemple, le transport, les véhicules hors route et l'équipement mobile, ainsi que la production d'électricité), les procédés industriels comme ceux liés à la production de ...
En voici quelques uns : Acheter des produits durables et réutilisables plutôt que des produits jetables ou de qualité inférieure. Réparer les objets brisés ou abîmés avant d'en acheter d'autres. Éviter d'acheter des produits avec beaucoup d'emballage.
Utilisez des transports publics peu polluants. Réduire, réutiliser et recycler. Consommez de manière responsable. Réaliser des activités de nature et de tourisme durable pour connaître, respecter et conserver la biodiversité et les écosystèmes.