C'est dire que, même si une pleine et entière connaissance de soi est impossible, nous avons beaucoup à gagner à nous en approcher. Il est indispensable de connaître ses limites pour les dépasser, d'accéder à ses désirs pour les réaliser, être plus libre.
En réalité, nous ne sommes pas capables de nous découvrir nous-mêmes, bien que cette affirmation soit difficile à admettre. En effet, comment autrui peut-il mieux nous connaître puisque nous sommes nous-mêmes et nous sommes les seuls à connaître nos pensées.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
Il n'est certes pas aisé de se connaître, surtout lorsqu'on est encore jeune, et que l'on n'a pas encore fait beaucoup de choix. Pourtant on peut déjà tenter de se découvrir, commencer simplement à s'interroger, un peu comme il faut se mettre en route pour devenir, un jour, un voyageur.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
La connaissance d'autrui est donc non seulement indirecte et incertaine, mais aussi analogique. Elle suppose la connaissance de soi. Plus je fais des expériences, plus je me connais, plus je peux comprendre les expériences de l'autre : je retrouve alors chez l'autre ce que j'ai déjà découvert chez moi.
La conscience est la faculté par laquelle l'homme est capable de penser ce qu'il vit et dès lors de se penser lui-même. On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi.
La connaissance de soi
Nous agirons de manière rationnelle, et la qualité de nos relations sera meilleure. Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre.
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
l'homme peut il se connaitre
Par elle la pensée se fait miroir d'elle-même et aussi miroir du monde dans la mesure où le monde demande à être compris en fonction de la conscience humaine qui seule peut en chercher le sens et la raison d'être.
L'impossibilité d'accéder à une connaissance intérieure d'autrui. L'homme ne peut donc connaître que sa seule existence : il n'y a pas de preuves ni de saisie directe du moi ni de la conscience d'autrui. C'est ce que montre René Descartes qui fait de l'existence d'autrui une réalité dont on peut douter.
1. Pouvoir identifier quelqu'un, quelque chose, les reconnaître ou avoir appris leur nom, ce qu'ils sont, qui ils sont : Je connais le garçon qui est là-bas.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Pour se connaître soi-même, il faut être capable de s'auto-observer. Ce qui veut dire qu'il faut s'observer comme si l'on regardait une autre personne. Il vous revient donc de faire attention à tout ce qui vient de nous, de notre intérieur : pensées, réactions, comportements.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.