La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
Désobéir, oui mais seulement dans des circonstances déterminées par l'état de violence]. La nature de la loi prévoit la désobéissance : tout interdit ouvre la possibilité de sa transgression. La loi va de pair avec la liberté.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
Le non-respect des lois constitue toujours une faute qui peut conduire à de lourdes sanctions pénales.
(La loi est injuste quand elle s'éloigne d'une exigence de justice. La loi (positive) en étant subordonnée à la Justice, ne fait qu'exprimer une exigence supérieure.
Ainsi, le fait de désobéir à une loi est légitime si et seulement si cette désobéissance se fait au nom d'un idéal de justice supérieure fondé en raison.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.
Son objectif est d'obtenir un changement dans la législation. Elle se justifie en se prévalant d'un principe supérieur à la loi qu'elle veut modifier. Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public.
La loi définit ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Pour Socrate, il ne faut pas répondre par l'injustice à l'injustice. En effet, il est nécessaire de respecter les lois et les décisions de justice. C'est ce respect qui est au fondement de tout système juridique, de tout droit.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Un agent public peut-il désobéir ? L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
On obéit non seulement parce que c'est la loi, même si c'est constitutif, mais aussi par amour ou plutôt par attachement (au sens de Bowlby) et par consentement ou plutôt par refus de la violation.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Pour que justice soit faite, un juge doit prononcer une sentence en appliquant une loi. Celui qui veut réparer lui-même l'injustice se venge : il commet alors à son tour une injustice. Agir par vengeance consiste à rétablir l'équilibre sans égard pour la justice.
Hors-la-loi : Définition simple et facile du dictionnaire.
Cet adage représente une fiction juridique, c'est-à-dire un principe dont on sait la réalisation impossible, mais qui est nécessaire au fonctionnement de l'ordre juridique.
Puis je au nom de ma conscience morale refuser de me soumettre aux lois . conscience : La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi.
Non-respect des droits humains rime avec exclusion sociale, perte de l'identité sociale et individuelle, et marginalisation. Ce qui, en conséquence, laisse peu ou pas de possibilité d'accéder aux biens de production. Le manque de capital est constitutif de la pauvreté tout autant qu'il l'enracine.
La loi désigne la principale source formelle du droit objectif : au sens large, la loi désigne toute règle générale et impersonnelle, résultant d'une volonté collective et dotée de la force contraignante.
C'est en effet la crainte de la sanction qui dans l'esprit de la plupart d'entre nous fait que l'on respecte le droit, ou plutôt que le droit s'applique à nous.
Que penser des conventions comprises comme usages et comme coutumes, comme institutions ? Serait juste ce qui est réputé juste et reçu comme tel au sein des sociétés ; serait injuste ce qui est prohibé par la loi des hommes (par la loi positive) ou ce qui transgresse les règles établies.
La justice n'est pas juste car ce n'est pas son rôle m'a t'on appris à la fac. La justice serait une sorte de ciment social, conforme à la société dans laquelle elle vit. Exit le rôle de Zorro redresseur de torts, nous ne serions que de l'huile dans les rouages de notre société.