Il ne fait aucun doute que ce réchauffement est l'un des facteurs qui contribue à la fonte rapide des glaciers et des calottes glaciaires, à l'exception de l'Antarctique qui contient 90% de la glace du globe.
Le réchauffement climatique est en train de perturber la circulation des courants marins, et notamment le Gulf Stream, ce qui nous amènerait, dans une probabilité de 50 % vers une ère de refroidissement brutal impactant l'hémisphère nord d'ici quelques décennies.
Ceci pourrait s'expliquer par l'effet combiné de la concentration en CO2 et la faible excentricité orbitale de la Terre[5]. De plus, nos émissions massives de gaz à effet de serre devraient décaler la prochaine ère glaciaire de 50 000 ans supplémentaires, qui pourrait donc arriver dans environ 100 000 ans.
Certaines configurations sont favorables à la formation d'une calotte glaciaire dans l' hémisphère nord. Des icebergs capables de modifier les courants océaniques sont alors libérés, déclenchant une succession d'événements responsables de l'apparition d'une glaciation.
Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030.
Le réchauffement atteindra 1,5°C dès 2030-2035
Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU.
"Comme les autres planètes rocheuses Mercure et Mars, [la Terre] se refroidit et devient inactive beaucoup plus rapidement que prévu", déclare Motohiko Murakami, chercheur basé à Zurich et chargé de l'étude.
La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes. La planète sera confrontée à des défis démographiques, économiques et climatiques de plus en plus importants. Ils doivent être pris en compte sans tarder pour éviter que l'inertie ne rende la situation irréversible.
Cela passe notamment par le développement des énergies renouvelables, la réduction des énergies fossiles, le tri des déchets, la réduction des transports polluants ainsi qu'une plus grande sobriété en matière de consommation qu'elle soit énergétique ou alimentaire.
Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.
AU-DELÀ DE 2°C : DES CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES ET IRRÉVERSIBLES. Malheureusement, si le réchauffement de la Terre continue à ce rythme, il devrait atteindre 1,5°C entre 2030 et 2052 et dépasser le seuil des 2°C avant la fin du siècle (UNEP, 2019).
Privilégier les transports moins polluants. Manger moins de viande, plus de légumes et consommer local. Réduire ses déchets. Lutter contre la pollution numérique.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), la banquise arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste du globe. Elle pourrait même presque disparaître certaines années en fin d'été à partir de 2050.
Il y a 56 millions d'années, notre planète a subi l'un des changements climatiques les plus importants et les plus rapides de son histoire. Il s'agit de la plus forte perturbation climatique de toute l'ère cénozoïque, la nouvelle ère terrestre, qui a commencé il y a 65,5 millions d'années et se poursuit aujourd'hui.
Il y a environ 12 000 ans a débuté la période interglaciaire actuelle, l'Holocène. Le Pléistocène supérieur correspond au dernier cycle interglaciaire/glaciaire (d'environ 130 000 à 12 000 avant le présent) qui se termine par le Tardiglaciaire.
Les seuls endroits qui pourraient retarder un peu le moment où ça va être compliqué sont la Bretagne et la Normandie, les endroits les plus pluvieux et tempérés avec le front de mer, relève-t-il aussitôt.
Les 5 régions où il fera bon vivre en France en 2050
La Bretagne : Cette région devrait faire partie des plus épargnées en termes de chaleur et d'augmentation des températures. Elle bénéficie d'un climat plus propice, en raison de sa proximité avec l'Océan Atlantique.
En 2050, trois valeurs anticipées sont proposées par météo France : la valeur basse établie à 24.4 degrés, la valeur médiane de 25.1 degrés, et une valeur haute, affichée à 26 degrés.
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
C'est le cas du Nord de la Chine (région qui abrite actuellement 400 millions d'habitants), du Bangladesh, du Pakistan, d'une partie de l'Inde et de certaines régions de l'Asie du Sud. Même chose pour les pays du Golfe (Emirats, Arabes Unis, Qatar, Oman etc...).
Effectivement, non seulement la Terre se réchauffe mais elle se réchauffe à vitesse grand V, c'est-à-dire en quelques centaines d'années et non comme avant, c'est-à-dire progressivement sur quelques milliers d'années. Comparons l'énergie solaire reçue par la Terre et la température moyenne à la surface du globe.
Dans presque 5 milliards d'années, il aura épuisé son carburant nucléaire et se dilatera en une étoile, une géante rouge qui pourrait engloutir notre planète. Bien avant d'en arriver là, la chaleur sera insoutenable pour les formes de vie existantes.
La nuit, l'absorption du rayonnement solaire n'a plus lieu et le sol se refroidit vers le ciel à travers l'atmosphère.