Une recherche sur l'humeur et la créativité révèle que les individus sont plus créatifs lorsqu'ils sont de bonne humeur, et que les troubles psychiques tels que la dépression ou la schizophrénie réduisent en fait la créativité.
Les patients atteints de schizophrénie ont des mouvements oculaires différents. Résultats : les scientifiques ont constaté que les patients atteints de schizophrénie présentaient significativement plus de saccades oculaires verticales et une plus grande déviation verticale des saccades oculaires horizontales.
Ceux dits productifs (ou positifs) sont les plus impressionnants : ils rassemblent les délires et les hallucinations et peuvent se traduire en un sentiment de persécution (paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantes invraisemblables et excentriques, ou encore des hallucinations sensorielles, souvent auditives (le ...
aux « symptômes négatifs » (appauvrissement marqué de l'expression orale, émoussement affectif, incapacité à éprouver de l'intérêt ou du plaisir et retrait social) ; et/ou. agitation extrême ou ralentissement psychomoteur, adoption de postures inhabituelles.
Une relation de couple s'entretient et demande des efforts si on veut la préserver. Il ne faut jamais cesser de faire des compliments à l'autre, de lui faire plaisir, d'écouter ses besoins, ses émotions, ne jamais tenir l'autre pour acquis.
Peut-on aimer lorsque l'on est atteint de schizophrénie ? La schizophrénie est une maladie handicapante pour la vie quotidienne et surtout la vie sociale. Cependant, grâce aux traitements, il est possible de construire des relations amicales, ainsi qu'amoureuses.
Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d'exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles.
Les stresseurs de l'environnement
Qu'ils soient importants ou mineurs, ponctuels ou répétés, réels ou imaginaires, ces facteurs de stress peuvent aggraver la fragilité de certains individus chez qui il existe déjà une vulnérabilité biologique et peuvent être des déclencheurs de la schizophrénie.
La schizophrénie frappe environ une personne sur 100. Elle touche autant les hommes que les femmes. Les hommes ont généralement leur premier épisode de schizophrénie vers la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Chez les femmes, la maladie apparaît habituellement quelques années plus tard.
Les personnes atteintes de schizophrénie sans traitement (ou qui le prennent mal) s'exposent à des complications, toxicomanie, alcoolisme et comportements suicidaires. Un schizophrène sur dix fait au moins une tentative de suicide dans sa vie.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
Enfin, pour résumer leur propos, la majorité des usagers interrogés (60 %) estime qu'une personne souffrant de troubles schizophréniques peut accéder à des capacités professionnelles équivalentes à celles d'une personne « ordinaire » du même niveau de formation.
l'imagerie fonctionnelle telle que l'IRM fonctionnelle, la scintigraphie ou le PET scan (tomographie par émission de positons) qui permettent de voir fonctionner les structures cérébrales et les réseaux neuronaux au repos ou lors de tâches cognitives.
Plus souvent, il s'agit d'une perte de cohérence : pensée floue et peu logique, discours allusif, déductions inattendues, associations d'idées saugrenues.
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
La bipolarité a souvent un début plus précoce, généralement à la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine, et elle suit un cours cyclique. La schizophrénie, en revanche, peut commencer plus tard et a tendance à avoir un cours plus chronique.
«Sur ces personnes, 30% à 40% ont développé une schizophrénie, précise-t-il. Grâce à cette cohorte, nous avons constaté que les personnes souffrant de ce syndrome perdaient de 7 à 8 points de QI de l'enfance à l'âge adulte. Ce chiffre passe à 15 points de QI si la personne développe des troubles psychotiques.»
Dans une paire de jumeaux monozygotes, de patrimoine génétique strictement identique, quand l'un devient schizophrène, l'autre a un risque d'environ 50 pour cent de l'être aussi. Des enfants de parents schizophrènes, adoptés par des familles sans pathologie, ont un risque accru de devenir schizophrènes.
La schizophrénie paranoïde a tendance à être le moins grave des sous-types de schizophrénie7. Les sujets atteints de schizophrénie paranoïde présentent une altération minime du fonctionnement, à moins qu'ils n'agissent selon leurs pensées délirantes.
Lorsque les symptômes précurseurs de la maladie sont associés à la consommation de substances psychoactives comme l'alcool, le risque est plus élevé de développer une maladie mentale. En effet, l'alcool pourrait altérer de nombreux neurotransmetteurs, dont le glutamate, qui joue aussi un rôle dans la schizophrénie.
Ils réduisent le risque d'effets secondaires extrapyramidaux (rigidité musculaire, tremblements, etc.). Les trois neuroleptiques atypiques les plus prescrits sont dans l'ordre le Zyprexa, le Risperdal et le Leponex.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Le développement du trouble schizo-affectif peut être lié à de multiples facteurs : vulnérabilité génétique (expression des gènes), les perturbations du développement du cerveau pendant l'enfance/adolescence, l'exposition intra-utérine à une maladie virale, historique personnel (ex : psychotraumatisme durant l'enfance) ...
Il s'agit presque toujours d'un délire de persécution. Le délire paranoïaque se différencie des schizophrénies par un âge de début plus tardif (à partir de 30 ans), l'absence de dissociation, un mécanisme unique interprétatif et des thèmes surtout persécutifs.