Les débuts de l'esclavage aux Etats-Unis Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.
L'esclavage de type colonial apparaît au milieu du XV e siècle, lorsque les Portugais, sous la direction d'Henri le Navigateur, capturent ou achètent des captifs africains pour les déporter vers leurs colonies de Madère et du Cap Vert, à l'imitation du système déjà en place dans l'Empire Ottoman.
Les bateaux négriers proviennent du Portugal et du Brésil portugais (47,6 %), de Grande-Bretagne (25,5 %), de France (10,8 %), d'Espagne et d'Amérique espagnole (8,2 %), des Pays-Bas (4,4 %), des colonies d'Amérique du Nord/États-Unis (2,3 %), du Danemark et des États baltes (0,8 %).
Les grands courants approvisionnent principalement le monde arabe. Outre les routes transsahariennes, les mouvements vont de l'est de l'Afrique vers l'Arabie et de la Corne de l'Afrique vers l'Abyssinie. La présence d'esclaves africains est aussi attestée en Asie, notamment en Inde.
L'État danois (alors associé au Royaume de Norvège) fut le premier à abolir officiellement la traite, en 1792; la Suède (associée à son tour au Royaume de Norvège) s'en prévaudra lors de la signature d'un « traité pour la répression de la Traite des Noirs » avec l'Angleterre en 1824.
Prenant exemple sur les Espagnols et les Portugais, ces premiers conquérants qui implantèrent l'esclavage dans le Nouveau Monde, Louis XIII autorise en 1642 la traite. La France ira chercher hommes et femmes sur les côtes africaines.
Les rescapés débarqués dans la colonie naissante sont maintenant considérés comme les premiers esclaves africains en Amérique du Nord. Photo: Image de la Bibliothèque du Congrès américain Schéma décrivant la configuration à bord d'un négrier britannique en vertu de la loi réglementant le commerce des esclaves de 1788.
La Mauritanie est le dernier pays du monde à avoir aboli l'esclavage, en 1981.
Elle souligne que près de 60 % des victimes d'esclavage moderne du monde se trouvent en Asie. Dans cinq pays plus précisément. L'Inde est celui qui en compte le plus (18,35 millions), puis viennent la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bangladesh (1,53 million) et l'Ouzbékistan (1,23 million).
Les derniers pays à avoir officiellement interdit l'esclavage ont été l'Arabie saoudite en 1962 et la Mauritanie en 1980. Aujourd'hui, il n'existe plus d'État qui autorise légalement l'esclavage et la traite.
Les premiers habitants de la Martinique sont les Arawaks, venus d'Amazonie. Ils s'installèrent à la Martinique, et plus précisément aux alentours de la montagne Pelée, pour pratiquer la pêche, l'agriculture, la cueillette, et fabriquer de superbes céramiques colorées.
Les débuts de l'esclavage aux Etats-Unis Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.
Dès le VII e siècle, sans parler de conquêtes, les premiers raids arabes dans le Sahara approvisionnent les marchés aux esclaves, et des marchands soninkés échangent des esclaves contre du sel, du cuivre ou des tissus. Au XI e siècle, le trafic caravanier augmente et les chefs de tribus africaines se convertissent.
La servitude était interdite sur le sol métropolitain, mais les « îles à sucre » françaises ont compté beaucoup plus d'esclaves que le sud des Etats-Unis : sur les 12 millions d'Africains capturés pendant la traite, 600 000 furent déportés en Amérique du Nord contre 1,6 million dans les Antilles françaises.
Il ne faut pas oublier les trafiquants arabes, très actifs depuis des siècles dans la traite négrière, qui pouvaient également vendre des esclaves aux Européens, même sur la côte occidentale de l'Afrique.
Les chefs de plantations, ou colons, en Amérique, bénéficient d'une main-d'œuvre gratuite et les économies coloniales prospèrent par l'utilisation des esclaves. Les armateurs européens ainsi que les capitaines des négriers s'enrichissent grâce à ce commerce très lucratif.
Trois étapes dans le développement de l'esclavage sont distinguées : les années 1350 à 1600 puis de 1600 à 1800 puis, enfin, le XIXe siècle.
De 1450 à 1869, ce sont plus de 11 millions d'Africains qui sont déportés en Amérique. En France, les navires négriers partent de quatre ports : Le Havre, La Rochelle, Bordeaux et Nantes. Entre le milieu du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, ce sont 550 000 esclaves qui sont déportés par les navires nantais.
Victor Schoelcher (1804-1893)
Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Pour ce qui concerne la France métropolitaine, la première abolition remonte au début du XIVe siècle, à un édit du 3 juillet 1315 du roi Louis Le Hutin qui affirme que "selon le droit de nature, chacun doit naître franc". Officiellement, depuis cette date, "le sol de France affranchit l'esclave qui le touche".
Le Danemark interdit la traite négrière. Haïti abolit l'esclavage. Interdiction de la traite négrière aux sujets britanniques par la Grande-Bretagne. Interdiction de l'importation de captifs et esclaves par les États-Unis.
Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme objet sexuel, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui. Ces deux formes d'esclavage peuvent être pratiquées simultanément au sein d'une même société.
L'histoire de la Guadeloupe (appartenant à l'ensemble insulaire des Antilles dans la mer des Caraïbes) est marquée par la déportation massive, à partir des années 1670, d'esclaves noirs ouest-africains, ancêtres de la majorité de la population actuelle.
La première version a été élaborée par le ministre Jean-Baptiste Colbert (1616-1683) et promulgué par Louis XIV en 1685. La seconde version fut promulguée par Louis XV en 1724. Le texte qui suit est celui de 1685.