Le volume d'eau contaminée est de l'ordre de 150 m3 par jour. Aujourd'hui, si on regarde le chiffre global d'eau polluée, on arrive à 1,1 million m3 d'eau. Mais en 2022, il n'y aura plus de place pour stocker ce liquide contaminé (on y trouve du césium 137 - un élément radioactif).
Elle se poursuit encore. Dix ans plus tard, des terres restent durablement contaminées. La superficie des zones évacuées est passée de 1 150 km2 (8,3% de la superficie de la préfecture de Fukushima) en 2013 à 336 km2 (2,5% de la superficie de la préfecture de Fukushima) en mars 2020.
Survenue en 2011 au Japon, la catastrophe de Fukushima avait suspendu toutes les centrales atomiques du pays. Mais ce mercredi 23 juin, un réacteur nucléaire a été remis en route, respectant les nouvelles normes de sécurités imposées depuis par le Japon.
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
La centrale nucléaire de Tchernobyl est située à Prypiat, en Ukraine. Elle se trouve à 130 kilomètres au nord de Kiev, à 20 kilomètres au sud de la frontière avec la Biélorussie et à 15 kilomètres au nord-est de la ville de Tchernobyl.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La centrale de Tchernobyl n'est plus occupée par les troupes russes depuis le jeudi 31 mars 2022, selon les autorités ukrainiennes. L'AIEA confirme que le transfert de responsabilité du contrôle de la centrale aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ».
Mais en 2022, il n'y aura plus de place pour stocker ce liquide contaminé (on y trouve du césium 137 - un élément radioactif). Pour limiter les dégâts, les travailleurs sur place ont même gelé les sols pour que l'eau ne se répande pas davantage.
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, confirme que la partie haute du bâtiment (murs et toiture) s'est effondrée à la suite d'une explosion d'hydrogène induite par la surchauffe du réacteur à la suite de la baisse du niveau d'eau de refroidissement.
Environ 337 km2, soit 2,4 % de la superficie du département de Fukushima, demeurent actuellement inhabitables, et la population des déplacés est tombée à environ 36.000 personnes, selon des chiffres officiels, que de nombreux experts jugent toutefois largement sous-évalués.
les rejets volontaires ou involontaires (fuites) d'eaux contaminées provenant de l'usine ; l'arrivée en mer de polluants radioactifs issus de l'érosion de sols contaminés et du ruissellement, ou encore de la lixiviation de déchets issus des trois explosions de réacteurs.
Fukushima I est équipée de six réacteurs, mis en service entre 1971 et 1979, dont cinq selon l'architecture Mark 1. Ils ont été construits par General Electric,Toshiba et Hitachi.
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
FactuelLe 11 mars 2011, un violent séisme sous-marin engendre un tsunami qui submerge la côte nord-est du Japon. L'eau pénètre dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le bilan est de 22 500 morts et disparus.
rejet de matières radioactives; contamination de l'air, du sol, des aliments ou de l'eau; problèmes de santé, dont nausées, vomissements, brûlures de la peau, fièvre et cancer; destruction ou contamination de la flore, des cultures et des sols.
Le Japon, sous la menace des risques industriels anciens et nombreux. Le risque industriel est constitué de centrales nucléaires, dont celle de Fukushima à moins de 100 kilomètres au Sud de Sendai, métropole située à 300 kilomètres au Nord de Tokyo.
Les autorités nippones ont pris des dispositions exceptionnelles pour limiter les conséquences des émanations radioactives. Ainsi ont-elles notamment distribué de l'iode aux riverains, et étendu à 20 km le rayon d'évacuation des populations.
Une digue en béton de 14 mètres de haut est en construction sur près de 400 km depuis 2015 pour faire face aux tsunamis. Achevée en 2020, et d'un coût prévu de 10 milliards d'euros, elle coupera une partie des Japonais de la vue de la mer et en rendra l'accès plus difficile.
L'accident survenu en 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, a causé le plus grand rejet radioactif non contrôlé de l'histoire. L'explosion initiale de vapeur a provoqué la mort de deux employés.
Le 11 mars 2011, un puissant tremblement de terre (magnitude 9) se produit à 80 kilomètres au large de Honshū, l'île principale du Japon, dans le Pacifique. Le séisme provoque la coupure de l'alimentation électrique de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, entraînant l'arrêt automatique des réacteurs.
Seul, le thorium n'est pas un combustible. L'intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne.
Ajaccio, Saint-Etienne ou la centrale nucléaire de Cattenom figurent parmi ces zones ou la radioactivité, mesurée régulièrement, est la plus élevée.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
Contamination nucléaire
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.