Dahbia B., la principale suspecte de cette affaire, est toujours mise en examen et placée en détention provisoire dans le centre pénitentiaire de Fresnes depuis le 18 octobre 2022. Elle est notamment soupçonnée d'avoir torturé et violé la collégienne avant de la tuer et de placer son corps dans une boîte.
Friha B., la sœur de la suspecte du meurtre de Lola, a été expulsée en Algérie le 16 décembre dernier, indique une source proche du dossier au Parisien, confirmant une information de BFMTV.
Mais qu'en-est-il de sa soeur ainée, Friha, qui a été mise hors de cause par les enquêteurs, comme l'a rappelé Le Parisien, mardi 16 novembre 2022. Après avoir été sauvagement assassinée et retrouvée dans une malle en plastique en plein cœur de Paris, le 14 octobre 2022, l'affaire de la jeune Lola a secoué la France.
Une expertise psychiatrique a estimé que le discernement de Dahbia B. n'avait été ni aboli ni altéré. Les circonstances tragiques de la mort de Lola, collégienne de 12 ans, dont le corps avait été retrouvé le 14 octobre dans une malle, ont suscité un vif émoi et une très importante couverture médiatique.
Friha B., la sœur aînée de la principale suspecte dans le meurtre de la petite Lola, a été placée en centre de rétention administrative le 19 octobre dernier en vue d'une expulsion vers l'Algérie, a appris BFMTV de source proche du dossier, confirmant une information de France info.
Née le 12 avril 1998, à Alger, Dahbia Benkired est la benjamine de la famille.
L'intervention récente de Me Alexandre Silva, avocat de la suspecte dans l'affaire du meurtre de Lola, sur BFM TV a été saluée pour sa rigueur déontologique sur les réseaux sociaux. Explications.
En quête de calme et de paix. Johan et Delphine, les parents de la petite Lola, retrouvée morte dans une malle ce week-end à Paris, ont quitté la capitale lundi pour trouver refuge à Fouquereuil, près de Béthune dans le Pas-de-Calais, face à cette épreuve plus que douloureuse.
La victime
Lola Daviet, née le 18 juillet 2010 à Béthune, est scolarisée au collège Georges-Brassens à Paris et âgée de 12 ans au moment des faits.
Dahbia Benkired est la principale suspecte du meurtre de la petite Lola. Elle a avoué le meurtre avant de se rétracter.
La collégienne est morte à l'âge de 12 ans, tuée dans des conditions effroyables. Son corps avait été retrouvé la veille au soir dans une malle dans la cour de l'immeuble où elle résidait. Depuis, la stupéfaction et l'incompréhension dominent.
B. La personnalité de la meurtrière présumée de Lola est au cœur de l'enquête. Depuis le 17 octobre dernier, Dahbia Benkired est incarcérée à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).
Lola est une jeune fille de 11 ans et demi. Elle est fille unique et vit en Vendée avec ses parents. Lola est une grande fan de Christophe Maé, qu'elle a eu la chance de rencontrer après l'avoir vu en concert. Un moment magique, vécu en famille.
Dahbia B. a été mise en examen pour meurtre et viol aggravé puis placée en détention provisoire.
Lola avait en effet un grand frère. C'est Johan Daviet, lui-même, qui voit sa fille apeurée être suivie par cette femme de 24 ans.
Au nom de quel droit une telle violation du secret peut-elle être admise dans une démocratie digne de ce nom ? », s'est demandé Me Alexandre Silva, avocat de Dahbia B.
Mise en examen, écrouée, et incarcérée à la prison de Fresnes, Dahbia B. est la principale suspecte du meurtre de Lola, dont le corps a été retrouvé dans une malle à Paris. Auprès des enquêteurs, cette marginale de 24 ans a détaillé le supplice subi par sa victime, avant de revenir sur ses aveux.
L'autopsie pratiquée samedi a permis de déterminer que Lola était morte asphyxiée. Les premières constatations avaient fait état de plaies importantes au cou. Dans un premier temps, quatre personnes ont été placées en garde à vue, dont la principale suspecte, Dahbia B.
Selon nos confrères du Parisien, Dahbia B. est une marginale de 24 ans née en Algérie. Elle a été interpellée à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, lors d'un coup de filet aux côtés de cinq autres personnes et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête.
Selon l'expertise psychiatrique rendue fin novembre au juge d'instruction, celle qui est surnommée « Dina », âgée de 24 ans, ne souffre « d'aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement ».
Son père était chauffeur de bus au pays. Puis, il est décédé d'un cancer, pense se souvenir Hakim, un ami de la famille. Sa mère, Mounia, est partie en France pour « tenter sa chance ». Elle a vécu dans un hôtel à Bry-sur-Marne (94).
Installés à Paris depuis des années, ses parents sont originaires de Fouquereuil et Lillers, dans le Béthunois. Ils ont gardé des liens forts avec le Pas-de-Calais.
Lola est un prénom féminin, initialement diminutif du prénom d'origine espagnole Dolores ou des prénoms germanique Carola, Carlota ou Aloisia. Les Lola se fêtent le 15 septembre.
Dahbia avait profité de son absence pour étrangler l'adolescente dans le studio qu'elle sous-louait au 119, rue Manin. Vers 22 heures, Dina était arrivée à bord d'un VTC transportant la caisse contenant le corps de Lola. Sa grande sœur avait insisté pour qu'elle lui dise ce que contenait cette malle.