Il existe également des conteneurs dans les déchèteries. Vous pouvez rapporter vos piles également dans les Mairies, dans toutes les grandes surfaces et plus généralement chez tous les artisans et commerçants volontaires (bijoutiers, buralistes, photographes…)
Les piles et les accumulateurs usagés contiennent des métaux lourds. Ils ne doivent donc pas être éliminés avec les déchets ménagers mais être rapportés dans les points de vente ou déposés en déchèterie.
Le traitement des piles et petites batteries permet de récupérer environ 5 000 tonnes de métaux chaque année. Le taux de recyclage est compris entre 50% et 80% selon le couple électrochimique concerné.
Parce que les piles sont toxiques
Parmi eux, de nombreux métaux lourds comme le mercure, le cuivre, le plomb, le zinc, le nickel et le cadmium. Ces métaux sont de véritables fléaux pour notre environnement. Même jetés en décharge, ils s'infiltrent dans les sols et polluent notre atmosphère.
Il est possible de se débarrasser des batteries lithium-ion dans les boîtes de collecte des magasins spécialisés où sont vendus les appareils équipés de ces accumulateurs d'énergie, dans les centres de recyclage ou dans les points de reprise des fabricants eux-mêmes.
Enfin une solution performante et durable pour le recyclage des batteries lithium-ion. Recyclage Lithion a mis au point un procédé efficace et rentable pour le recyclage des batteries lithium-ion, la batterie la plus utilisée actuellement dans le marché des voitures électriques et des appareils électroniques portables.
Un des premiers obstacles au recyclage, c'est que les batteries lithium-ion (BLI) constituent une matière dangereuse, à manipuler avec précaution. La puissance électrique résiduelle qu'on y trouve peut provoquer des incendies ou des explosions.
Il ne faut donc surtout pas les jeter dans la nature ou dans les poubelles car vous dispersez alors partout des métaux lourds comme Zn, Fe, Co, Mn, et pire, des métaux pouvant être toxiques comme Ni ou Cd ainsi que des métaux rares et coûteux comme Cu, Ag et des terres rares : néodyme (Nd), praséodyme (Pr), dysprosium ...
Jetées dans la nature, les piles se dégradent sous l'effet de la corrosion. Jetées à la poubelle, elles sont enfouies - et finissent là aussi par se dégrader - ou incinérées. Elles relâchent alors ces métaux qui peuvent polluer l'environnement. Ainsi le nickel peut être responsable d'un eczéma ou de sinusites.
Les piles qui alimentent plusieurs appareils ménagers et jouets pour enfants contiennent des substances nocives, comme des acides, qui peuvent causer de graves blessures et même la mort si elles sont avalées par un enfant. Ces piles peuvent présenter également un risque d'incendie et d'explosion.
On trouve des points de collecte dans les grandes surfaces, les entreprises, les déchetteries, les mairies. Tous les modèles de piles sont recyclables mais seules 38% des piles commercialisées sont recyclées. Le reste est stocké dans les placards ou jeté dans les ordures ménagères.
Partout en France, il existe des centres pour le stockage et le recyclage des batteries usées. Ainsi, le bon geste consiste à la déposer auprès de votre garagiste. Ce dernier se chargera ensuite de l'apporter chez son fournisseur et ce dernier l'enverra dans un centre de recyclage.
Le taux de recyclage est compris entre 50% et 80% selon le type de piles ou batteries. Pour 1 tonne de piles et batteries recyclées, on récupère ainsi 420kg de zinc et composés de zinc et 260kg d'alliages à base de fer et nickel.
Vous ne devez pas le jeter avec vos ordures ménagères non triées. La commune peut assurer son ramassage avec les déchets recyclables. Si ce n'est pas le cas, il faut l'emmener vous-même en déchetterie ou dans un point de reprise spécialement prévu pour ce genre de déchets.
Si vous n'achetez pas de nouveau grille-pain, déposez-le à la déchetterie.
Corepile est un éco-organisme sous Agrément d'État qui assure la collecte et le recyclage des piles et accumulateurs portables pour le compte de ses adhérents metteurs sur le marché en France (producteurs, distributeurs, incorporateurs et importateurs).
Les piles rechargeables, pas idéales, mais moins polluantes
Les piles rechargeables (accumulateurs), à quantité d'énergie égale, polluent 30 fois moins l'air que les jetables, ont 12 fois moins d'impact sur la pollution de l'eau, et nécessitent 23 fois moins de ressources non renouvelables.
De ce fait, elles doivent être déposées dans une poubelle, avec les autres ordures ménagères. En somme, même s'il est possible de repousser au maximum les capacités en matière de durée de vie des électrodes, il n'est pas possible de les garder éternellement.
Un drame écologique puisque certaines piles libèrent alors leurs métaux et polluent les écosystèmes à long terme. Selon l'Institut Bruxelles Environnement, le mercure d'une pile bouton usagée peut contaminer 400 litres d'eau ou un mètre cube de terre pendant 50 ans.
Les points de vente de piles ont l'obligation de reprendre les piles usagées des particuliers. Vous pouvez donc rapporter vos piles dans tous les magasins qui en vendent.
Si on ajoute les accumulateurs, ce sont des milliers de tonnes de métaux lourds comme le zinc, le manganèse, le cadmium, le nickel, le plomb et le mercure dont il faut éviter la dissémination dans l'environnement, car ils présentent des dangers pour la santé.
Problème : certaines piles peuvent libérer les métaux qu'elles contiennent et polluer les écosystèmes à long terme. Le mercure d'une pile bouton usagée peut par exemple contaminer 400 L d'eau ou 1 m3 de terre pendant 50 ans. Lorsque les piles sont collectées, une partie de leurs matériaux peut être réutilisée.
Une fois les batteries vidées de leur énergie résiduelle, on procède : - à leur démontage ; - au broyage des éléments internes ; - à la récupération des métaux ferreux sous forme d'alliage après les avoir fondus (pyrométallurgie).
Les matériaux utilisés pour la batterie de la voiture électrique proviennent d'industries polluantes. Dans la fabrication des batteries, on compte plusieurs minéraux comme le lithium, le cobalt, le nickel ou encore le cuivre. Or, ces industries sont fortement pointées du doigt, car elle engendre de la pollution minière ...