La tradition musulmane affirme que c'est en 610 que, pour la première fois, l'archange Gabriel (Jibril) lui serait apparu dans la grotte de Hira où il avait coutume de se recueillir et lui aurait transmis, selon les croyances musulmanes, la révélation, la parole de Dieu.
L'un des plus anciens, daté du VIIème siècle, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (voir p. 32). Mais, en l'absence d'autres manuscrits antérieurs au IXe siècle, la datation de ce recueil d'une soixantaine de feuillets ne peut être estimée que par des critères paléographiques.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Pour les musulmans, le Coran est la parole de Dieu descendue du ciel sur terre.
Or, ajoute-t-il, “les plus vieux exemplaires connus du Coran se trouvent tout simplement à Sanaa (capitale du Yémen) […].
La recherche contemporaine insiste plutôt sur le fait que le Coran a été vraisemblablement rédigé par des scribes érudits après la vie de Mahomet. Le Coran, selon eux, serait la combinaison d'éléments venant des discours de Mahomet, mais aussi de traditions chrétiennes ou païennes.
On la trouve chez Al-Bukhari, mais aussi dans d'autres ouvrages. Elle affirme ceci : Abu Bakr, le premier successeur de Mahomet, a décidé de collecter le Coran. Il a convoqué le secrétaire de Mahomet, un dénommé Zayd, et lui a commandé de le mettre par écrit.
L'ange Gabriel révèle à Muhammad la sourate 8 du Coran (page du "Siyar-i Nabi" de Murad III)
« La vocation prophétique de Mahomet se précise en 612, dès la première vision à Hira, une colline proche de La Mecque, où il fait des retraites de méditation et de prières. Il entend la voix de l'archange Gabriel (Djabraïl en arabe), qui lui transmet les paroles de Dieu.
"La langue qu'Allah a choisie est la langue arabe. Il a fait descendre son précieux livre (le Coran) en arabe, et en a fait la langue du dernier des prophètes. Et pour cela, on dit qu'il est du devoir de chacun capable d'apprendre l'arabe de l'apprendre, car elle est la première langue".
Une révision annuelle du Coran se faisait entre l'archange Gabriel et Mahomet durant le Ramadan. La dernière, en l'occurrence une double révision, est celle qui eut lieu l'année de son décès. D'après les récits traditionnels, il n'existe pas de texte coranique sous forme de livre mushaf à la mort de Mahomet.
Mahomet préparait alors une campagne contre la Transjordanie qu'il souhaitait diriger. Après avoir réorganisé l'administration et assis l'influence de l'islam à La Mecque, il retourne à Médine, où il meurt le 8 juin 632 âgé de soixante-trois ans après une courte maladie.
Le Coran ne se présente pas, contrairement à la Genèse, comme un récit chronologique, mais plutôt comme un enseignement ayant pour but d'avertir les hommes.
« A partir du IVe siècle de l'Hégire, au Xe siècle de l'ère chrétienne, les musulmans ont tous le même Coran » C'est quelque chose que même les musulmans ont oublié : les sources musulmanes elles-mêmes parlent de plusieurs Corans.
Elles peuvent évoluer considérablement selon les manuscrits. Mais il existe aussi des variations ailleurs dans le texte, par emploi de synonymes par exemple. La tradition reconnaît pourtant sept « lectures » différentes du Coran.
Ce manuscrit est conservé à la bibliothèque de la mosquée Telyashayakh dans le vieux quartier Hast-Imam de Tachkent (Ouzbékistan) près du tombeau de l'ouléma du X e siècle Kaffel-Shashi.
Israfil est mentionné dans un hadith comme l'ange le plus proche de Dieu, dépeint comme un ange à quatre ailes, qui sert d'intermédiaire entre les commandements de Dieu et les autres archanges.
D'ailleurs, Abdullah ibn Massoud, un érudit du Coran et Compagnon du Prophète ﷺ , disait que le Messager d'Allah ﷻ a vu l'Ange Jibril sous sa vraie apparence. Il avait 600 ailes dont chacune couvrait tout l'horizon.
En revanche, il est raconté que ce sont les anges Mubashshar et Bashir qui interrogent le croyant qui n'a pas péché. Malek, le gardien de l'enfer, est nommé dans le Coran (« Ornements d'or », XLIII [archive], 77), et ne sourit jamais à cause de sa création.
Les puissances s'affrontent dans un combat céleste, Gabriel par son chagrin immense d'il y a 8 siècles poursuit sa vengeance, sans toutefois prévoir l'aboutissement de celle-ci. Entre trahison, représailles et rage, le véritable bonheur est enténébré laissant place à la tourmente et le vide de l'âme.
Le premier verset de cette sourate est l'un des plus célèbres du Coran : « Lis (ou « proclame ») au Nom de ton Seigneur ! » et évoquerait, selon la tradition musulmane, la mission prophétique de Mahomet, à savoir l'ordre de proclamer le Coran. Il pourrait désigner en particulier, pour Hilali, les verset 6-19.
par les couchers des étoiles» (56, 75), à savoir: 'Dieu a fait descendre le Coran comme des étoiles, par trois, par quatre et par cinq versets'. Dans Kitāb al-waqf, an-Nikzāwī dit: 'Le Coran descendait de façon séparée, par un, par deux, par trois, par quatre versets ou davantage'.
CORAN, KORAN, subst. masc. A. − Livre sacré des musulmans, recueil de prédications de Mahomet, à caractère à la fois prophétique et législatif, qui constitue la base de la vie religieuse et politique de l'État théocratique musulman.
Pour l'islam officiel, le Coran provient directement de Dieu, dicté au prophète Mahomet, qui ne savait ni lire ni écrire. Un livre remet totalement en cause cette version.
C'est Djibril, l'ange Gabriel, qui lui transmet les paroles de Dieu, nommé Allah. Pendant 22 ans, jusqu'à sa mort, Mohammed reçoit la parole d'Allah, dictée par Djibril. À La Mecque, puis à Médine, il prêche les préceptes, c'est-à-dire les règles de l'islam, et il a de plus en plus d'adeptes.