Le chaînage vertical doit être placé obligatoirement à chaque angle de murs, sur toute la hauteur du bâtiment et non plus seulement sur le dernier niveau (ancienne préconisation).
Dès lors qu'un mur en parpaings est construit, il faut automatiquement lui prévoir un chaînage vertical. En pratique, le chaînage vertical correspond à des poteaux raidisseurs. Il faudra au moins 4 chaînages verticaux avec les angles de mur. C'est le minimum requis.
Ainsi, un chaînage vertical doit être réalisé au niveau : des angles sortants et des angles rentrants sur les murs porteurs et sur toute la hauteur du bâtiment ; des joints de fractionnement si ces derniers sont préconisés par les normes parasismiques.
Pour une maison individuelle construite en zone 3 (risque sismique modéré), les chaînages horizontaux doivent être composés de 4HA10 minimum avec une hauteur minimum de 15 cm.
Si votre clôture excède 6 m de longueur, il est recommandé, afin de solidifier l'édifice, de réaliser un chaînage vertical tous les 3 m. Pour cela utilisez des ''parpaings d'angles'' spécifiques et 2 barres d'acier diamètre 6 ou 8 mm.
Chaînage et zones sismiques
Plus précisément, ils doivent être réalisés notamment au bord de chaque ouverture de la construction, à l'intérieur du mur lorsque l'espacement entre les chaînages est supérieur à 5 mètres, ou encore à chaque intersection de murs.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Le chaînage vertical est un élément de renfort intégré dans les murs. Il est réalisé en béton armé, c'est-à-dire qu'il est constitué d'aciers longitudinaux enrobés dans du béton ou intégrés à des éléments de maçonnerie (comme des briques ou des parpaings d'agglomérés).
Conseil n°1 : choisir la bonne épaisseur
En général, un joint de mortier de 1 cm d'épaisseur est convenable. Toutefois, certains préfèrent mettre une épaisseur de ~2 cm. Mais une épaisseur forte n'est pas toujours recommandée, puisque s'ils sont trop épais, on a tendance à les voir apparaître sous le crépi.
Définition de la longrine
La longrine est régulièrement associée au chaînage. Toutefois, ce dernier permet de créer une liaison mécanique pour augmenter la résistance d'une partie de l'ossature. Le chaînage est également sollicité pour empêcher la désunion ou encore son écartement.
Il est nécessaire de prévoir un chaînage vertical à chaque extrémité du mur ainsi que des chaînages verticaux intermédiaires : généralement tous les 3mètres pour un mur de 1,80m à 2m de hauteur.
Pour implanter les pieds de poteaux à ancrer, il suffit de prendre l'aplomb des intersections formées par les cordeaux. Vous pourrez par la suite ancrer les pieds de poteaux dans le sol en utilisant directement l'accessoire ou bien en le matérialisant avec un piquet.
Il est réalisé en béton armé et a pour but de ceinturer et de solidariser les murs, empêchant ainsi la dislocation du bâtiment. Une fois la rangée de parpaings de chaînage maçonnée, coulez un lit de 3 à 4cm de béton dans le U de chaînage et débullez à la truelle.
Ce chaînage doit être à l'air libre et au minimum à 5 cm au-dessus du sol extérieur fini. Si cette solution n'est pas possible, il faut alors réaliser une coupure de capillarité disposée à 15 cm au moins au-dessus du niveau le plus haut du sol définitif extérieur.
Pour un muret solide, prévoyez au minimum des fondations de 30 cm d'épaisseur sur 40 cm de largeur. Certains conseillent parfois de réaliser des fondations moins profondes ou moins larges pour les murets ne petite dimension, mais mieux vaut ne prendre aucun risque.
On met en place le premier rang d'agglo. Pour cela, on commence par les extrémités. Lorsqu'on pose le/les premier(s) parpaing(s), on utilise un fil a plomb pour vérifier l'équerrage des agglos. Une fois qu'on a posé les deux parpaings des extrémités, on tend un cordeau très fin pour aligner les blocs.
Cette dernière dépend de votre région, et se situe en moyenne entre 50 et 90 centimètres.
Aucune ferraille ne doit être positionnée à moins de 3 cm du bord de l'ouvrage (fondation, linteau, etc.). Pour les petits murets (moins de 60cm de haut), le ferraillage peut ne pas être nécessaire, sauf pour la fondation. Par contre il est indispensable dans le cas de murs de plus d'1 mètre de haut.
Le chainage est un renfort d'acier qui est placé en périphérie d'une construction. Il existe deux type de chainages : le chainage horizontal et le chainage vertical.
Les raidisseurs verticaux servent à empêcher le mur de se "gondoler" ou flamber . ex: pour un mur enterré , la terre exerce une force contre le mur . Plus les raidisseurs du mur sont rapprochés et plus le mur aura la capacité de retenir la terre .
Coulez directement le béton (au moins 4cm) avant que la terre ne s'affaisse et n'abîme votre travail. Rajoutez ensuite des graviers sur environ 10cm d'épaisseur pour mettre en place un lit de graviers. Déposez maintenant le ferraillage de semelle en laissant un espace de 4 cm en périphérie par rapport au bord du trou.
Coulage des fondations
Dans le cas de figure où le mur mesure 3 mètres de haut, il faut mettre en place une fondation, c'est-à-dire une semelle filante de type 15-35 en 8 ou en 10 en fonction du terrain puis couler ensuite entre 35 et 40 cm de béton.
Les blocs creux sont les parpaings les plus fréquemment utilisés pour fonder un mur ou une cloison. Ils disposent de 6 alvéoles régulières et de 2 extrémités en forme de bride pour le garnissage des joints verticaux. Le bloc creux est le type de parpaing le moins cher sur le marché.