Enfin, des cellules cancéreuses peuvent se propager de l'œsophage jusqu'à d'autres parties du corps et former des métastases. Les sites les plus fréquents sont les ganglions, le foie et les poumons.
Le cancer de l´œsophage est une tumeur de mauvais pronostic. Sa gravité est liée au retard de diagnostic qui se fait le plus souvent au stade de métastase en Afrique [1]. Les principaux sièges de localisations secondaires sont le foie, les poumons, la plèvre et les glandes surrénales.
Les premiers symptômes se déclarent généralement lorsque la tumeur maligne a engendré un épaississement de la paroi de l'œsophage, ou lorsque la tumeur est de grande taille, gênant l'ouverture de l'estomac ou bloquant l'œsophage.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
Le taux de survie est d'environ 43 % si la maladie est décelée suffisamment tôt et que le cancer est localisé dans l'œsophage, de 23 % si le cancer s'est propagé aux tissus avoisinants et de 5 % s'il s'est répandu partout dans le corps (métastases).
Environ 40 % des tumeurs de l'œsophage sont considérées comme opérables et traitées dans le but de guérir. Le taux de survie à 5 ans pour ces patients est de 10 à 20 %. L'opération est associée à des risques et environ 10 % des opérations ne survivent pas. Le taux de survie à 5 ans du traitement palliatif est de 4 %.
- Adapter les repas pour qu'ils soient plus faciles à digérer ; - Préférer les plats uniques (lasagnes, pot-au-feu, hachis Parmentier) pour consommer plus de protéines ; - Eviter de boire pendant les repas, car l'eau remplit très vite l'estomac ; - De ne pas manger trop sucré.
Le transit œso-gastro-duodénal est souvent le premier test auquel on a recours pour diagnostiquer le cancer de l'œsophage. Il peut révéler : une lésion à la surface de l'œsophage (ulcère);
Un autre symptôme est le fait de tousser lorsque l'on mange. Cela signifie qu'une partie de la nourriture qu'on avale va dans les poumons. Cela traduit le fait que le cancer de l'œsophage, en se développant, a formé une communication entre l'oesophage et la trachée (le conduit qui apporte l'air aux poumons).
Résécable signifie qu'une tumeur peut être enlevée par chirurgie. Les cancers de stade 0, 1 ou 2 et certains cancers de stade 3 sont habituellement résécables. Il arrive que lors de la chirurgie, on découvre que le cancer de l'œsophage ne peut pas être enlevé parce qu'il s'est propagé à d'autres organes.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Plusieurs traitements peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison, pour traiter un cancer de l'œsophage : un traitement par endoscopie, la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
Le cancer de l'œsophage est plus fréquent chez l'homme (trois quart des cas) que chez la femme. Il survient généralement à un âge avancé : 46 % des patients sont âgés de 50 à 69 ans au moment du diagnostic, presque 50 % ont 70 ans ou plus.
Après une ablation de l'œsophage, le patient est souvent surveillé pendant plusieurs heures dans l'unité de soins intensifs où il est placé sous respiration artificielle. Le patient ne peut ni manger ni boire pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que le nouveau raccordement soit stable et étanche.
L'intervention chirurgicale de cure de myotomie de Heller par voie cœlioscopique se déroule sous anesthésie générale. Le principe de la chirurgie consiste à sectionner les fibres musculaires longitudinales puis circulaires de la partie basse de l'œsophage et haute de l'estomac sans ouverture de la muqueuse.
Si l'œsophagite n'est pas prise en charge rapidement et traitée de façon adaptée, certaines complications peuvent apparaître : une sténose, soit une cicatrisation et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage. le syndrome de Barrett. un cancer de l'œsophage.
La fibroscopie digestive
C'est l'examen de référence, réalisée par un gastro-entérologue. Elle peut se réaliser sous anesthésie locale ou générale. Elle consiste à introduire par la bouche un tube muni d'une caméra qui permet d'aller explorer l'oesophage, l'estomac et le duodénum.
Cet examen vous est généralement prescrit si vous avez de la difficulté à avaler, ou si vous souffrez de douleurs abdominales, de vomissements, de brûlements d'estomac ou de reflux gastro-œsophagien.
Le pyrosis est une sensation de brûlure derrière le sternum, partant du creux de l'estomac et remontant vers la bouche, via l'oesophage. Avec les remontées acides, il est l'un des symptômes principaux du reflux gastro-oesophagien (RGO).
Le médecin réalisera aussi une biopsie afin de prélever un petit échantillon de tissus qui sera soumis à des examens plus poussés. L'échantillon sera utilisé pour déceler la présence de dysplasie (anomalie du développement des cellules) dans la muqueuse de l'œsophage.
C'est une tumeur bénigne qui se développe lentement, mais il arrive qu'elle devienne cancéreuse. Le symptôme le plus courant du léiomyome est la difficulté à avaler. On le diagnostique habituellement par endoscopie digestive haute.
Il est important que vous mangiez bien et que vous mainteniez votre poids pendant et après le traitement du cancer de l'œsophage. Vous alimenter adéquatement peut aider votre corps à combattre la maladie et à faire face aux effets des traitements.
Les cellules du corps humain brûlent des sucres pour se développer et se multiplier, mais le fait de manger des aliments sucrés ne fait pas croître les cellules cancéreuses plus rapidement. C'est le sucre (glucose) qui fournit l'énergie nécessaire à chacune des cellules de l'organisme.