Aussi utilisé à des fins thérapeutiques, le GHB peut être vendu en pharmacie sous le nom de Xyrem. Sa prescription, très réglementée, s'inscrit dans le cadre du traitement de la narcolepsie, un rare trouble du sommeil.
Le GHB/GBL augmente la confiance en soi et l'envie de parler, il réduit les inhibitions sexuelles et intensifie les perceptions. Il entraine des effets euphorisants et relaxants.
En France, la GBL n'a aucun usage thérapeutique et elle est exclusivement utilisée dans l'industrie chimique comme solvant de peintures époxydiques ou de vernis; comme additif d'huiles de coupe, de détergents et de produits de décapage ou pour dissoudre les colles cyanoacrylates.
En fait, les décès signalés résultent le plus souvent de la prise concomitante de GHB et d'autres drogues ou de l'alcool. Le GHB est un sédatif puissant, entraînant un sommeil très profond qui peut durer plusieurs heures et durant lequel la personne peut vomir et s'étouffer.
En poudre, la dose moyenne à diluer varie de 0,75 g à 1,5 g pour commencer à ressentir des effets. À partir de 2,5 g (=½ cuillère à café), dormir est souvent le seul effet qui reste. À partir de 5 g le risque d'overdose est important. Le GBL étant plus acide (c'est un décapant, ne l'oubliez pas !)
"Le GHB n'est détectable que 12h dans les urines"
Mais si beaucoup de jeunes pensent avoir été drogués au GHB, il est difficile d'en apporter la preuve. "Il est impossible de le détecter dans un verre par exemple car le GHB est inodore et incolore.
Comment détecter une piqûre au GHB ? Bien qu'indolore ou comparable à une piqûre de moustique, la piqûre au GHB est donc détectable par l'apparition de différents symptômes cités auparavant ; maux de tête, fièvre, perte d'équilibre, bouffées de chaleur, nausées…
un ralentissement de la respiration. une sensation de chaleur et d'ivresse comparable à celle de l'alcool. une somnolence pouvant aller jusqu'à la perte de conscience communément appelée « G-hole » des mouvements plus saccadés et une perte de coordination.
Illégal au Canada, le GHB circule largement sur le marché noir, notamment parce qu'il est facile à fabriquer. Il est principalement associé aux milieux festifs nocturnes et est aussi utilisé en contexte de consommation sexualisée (de chemsex notamment).
Les analyses d'urine sont les plus fréquentes parce qu'elles sont non invasives, rapides et permettent de détecter de nombreuses drogues. Elles peuvent détecter les drogues ayant été utilisées dans les un à quatre jours précédents, parfois depuis plus longtemps, en fonction de la drogue utilisée.
Le compte Instagram pointe ainsi plusieurs éléments qui peuvent mettre la puce à l'oreille : l'apparence brumeuse du verre, une quantité excessive de bulles, les glaçons qui coulent ou encore un changement de couleur de la boisson.
Un sous-verre de test de dépistage des drogues du viol et du vol, soit la kétamine et le GHB. Ce test de dépistage présenté sous la forme d'un sous-verre permet de vérifier que votre consommation ne contient aucune de ces drogues.
La MDMA stimule d'abord la sérotonine, et non la dopamine, comme le fait la cocaïne.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, trous noirs, nausées, amnésie ou encore troubles du comportement sont rapportés par les victimes.
La prise en charge du patient toxicomane consiste à accompagner au mieux son sevrage, caractérisé par une souffrance physique et des troubles du comportement. Toute l'équipe soignante doit soutenir le patient, notamment sur le plan psychologique et l'aspect social, pour l'aider à renoncer à la drogue.
En plus de provoquer une amnésie, le GHB est indétectable dans l'organisme après douze heures. Elle porte plainte, mais sans preuve du viol ni du GHB, la justice classe alors l'affaire sans suite.
La cocaïne, le crack, l'héroïne et la morphine restent dans la salive jusqu'à 24 heures. Pour l'ecstasy et la MDMA, il faudra patienter au minimum une douzaine d'heures. Evidemment ces valeurs concernent le seul test salivaire. Les durées sont en général bien plus longues pour les prises de sang ou les tests urinaires.
Deux modes pour les explosifs et les stupéfiants
Pour garantir un contrôle efficace, le scanner emploie en outre deux modes, Targer et NARCScan. Ces deux modes permettent de détecter les explosifs et les stupéfiants, durant la phase d'inspection. En cas de menace potentielle, ils le signalent sur l'image RX.
Signes physiques : les toxicomanes ont souvent les yeux rouges ou les pupilles dilatées, un manque de sommeil, mais une grande fatigue, une bouche sèche et une confusion dans les paroles et les gestes, etc.
Une envie irrépressible de boire
Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", un besoin impérieux de consommation d'alcool.
L'un des effets les plus visibles se manifeste peu de temps après avoir fumé de la marijuana : les yeux rouges.
Le GHB est synthétisé à partir de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) dans le cerveau des mammifères. Le GABA subit une première étape de transamination effectuée par la transaminase GABA-T pour produire du semialdéhyde succinique, celui-ci est ensuite réduit en GHB par la semialdéhyde succinique réductase.