C'est en effet l'Extrême-Orient qui invente l'écriture décimale positionnelle au IIIe siècle avant J. -C. Au nombre de dix, les chiffres correspondent à un système d'écriture décimale dite positionnelle, où un nombre est représenté dans un système de base 10 selon une notation positionnelle.
Pourquoi la base 10 plutôt que la base 12 ? Sans doute parce que 5 et 2, diviseurs de 10, divisent TOUS les nombres. Ainsi, la division de n'importe quel entier par une puissance de 10 donne un nombre "décimal".
Le système décimal, fondé sur les chiffres 0 à 9, est bien né en Inde. Il a été introduit à Bagdad, au début du IXe siècle, par le mathématicien Al-Khwarezmi. Ce savant ouzbek en a fait la promotion dans un ouvrage de vulgarisation intitulé Le Livre du calcul indien.
Le système de représentation des nombres y est décimal. Pourquoi décimal ? Sans doute parce que l'être humain a dix doigts sur lesquels il peut matérialiser les opérations mathématiques fondamentales que sont l'addition et la soustraction.
Ce sont les Babyloniens qui vont les premiers utiliser le zéro (vers le IIIe siècle après J. -C.), non pas comme un nombre ni même un chiffre, mais en tant que marqueur signifiant l'absence.
Le symbole de l'infini a été utilisé pour la première fois par le mathématicien John Wallis, en 1655.
En tant que nombre, zéro est un objet mathématique permettant d'exprimer une absence comme une quantité nulle : c'est le nombre d'éléments de l'ensemble vide. Il est le plus petit des entiers positifs ou nuls.
C'est en effet l'Extrême-Orient qui invente l'écriture décimale positionnelle au IIIe siècle avant J. -C. Au nombre de dix, les chiffres correspondent à un système d'écriture décimale dite positionnelle, où un nombre est représenté dans un système de base 10 selon une notation positionnelle.
Les chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) et le système décimal (selon leur place dans un nombre, ces chiffres sont des unités, des dizaines, des centaines…) ont été inventés par les Indiens. Au 9e siècle, les Arabes trouvent que ces chiffres facilitent beaucoup les calculs et ils les diffusent dans le monde entier.
En base 10 (la numération décimale), on utilise donc 10 chiffres, soit de 0 à 9, tandis qu'en base 2 (la numération binaire), on n'utilise que 2 chiffres, c'est-à-dire le zéro (0) et le un (1).
Les États et territoires dont les élèves possèdent les niveaux en mathématiques les plus élevés sont la Chine, Singapour, Macao, Hong Kong, et Taïwan. Les pays les moins performants en mathématiques sont la République dominicaine, le Panama, les Philippines, le Kosovo, et le Maroc.
Le plus petit nombre entier n'existe pas. En effet, les nombres entiers sont les nombres entiers relatifs, qui incluent les nombres entiers négatifs, jusqu'à la limite de l'infini négatif. En revanche, le plus petit des nombres entiers naturels est 0, et le plus petit nombre entier naturel non nul est 1.
Il s'utilise encore dans le commerce (douzaine, grosse pour douze douzaines ou 122). Certaines populations (Moyen-Orient, Roumanie, Égypte, etc.) connaissent ce système de longue date en comptant les phalanges de la main en omettant celles du pouce (qui est utilisé pour pointer les phalanges des autres doigts).
En base douze, on écrit tous les entiers à l'aide de douze 'chiffres': 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B et la position de chaque chiffre dans l'écriture donne le nombre d'unités, le nombre de douzaines, de douzaines de douzaines etc.
Le calibre 12 est la plus courante des munitions employées dans les fusils de chasse et est utilisée dans certains fusils de combat de l'armée.
Les neuf premiers chiffres se représentent par répétitions de clous verticaux (principe additif). 10 est représenté par le chevron. Pour écrire les nombres de 11 à 59, on répète les symboles autant de fois que nécessaire (principe additif).
En résumé, l'imagination mathématique de l'Homme n'a qu'une seule limite : l'infini.
Il faut savoir que des mathématiciens sont allés encore plus loin. Ils ont nommé un nombre encore plus grand : le "Googolplex", c'est un 1 suivi d'un googol de zéros, un nombre si immense qu'il y a davantage de zéros dans l'écriture de ce nombre que d'atomes dans l'univers.
Un chiffre est tout d'abord un caractère utilisé pour représenter un nombre. En français, on utilise les chiffres arabes (0 à 9) et, dans certains contextes, les chiffres romains (I, V, X, L, C, D, M).
Un nombre premier est donc un nombre dont ses seuls diviseurs sont 1 et lui-même. Citons quelques nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, … et quelques plus grands : 22 091, 9 576 890 767 ou encore ce géant : 95 647 806 479 275 528 135 733 781 266 203 904 794 419 563 064 407.
La connaissance des nombres, notamment, dériverait de l'intuition du temps, ou la succession d'instants, tandis que la géométrie dériverait d'une intuition de l'espace.
Le premier moment de l'histoire des mathématiques s'identifie néanmoins aux Grecs, qui, à partir du VIe siècle avant J. -C., vont faire de cette discipline plus qu'un outil, un idéal de pensée. C'est généralement à Thalès de Milet que l'on accorde la paternité de la géométrie, et le début des mathématiques grecques.
De cette élaboration naît aussi l'algèbre. Muhammad al-Khwarizmi naquit probablement entre 780 et 800 à Chiwa (Ouzbékistan) et mourut vers 850 à Bagdad.
Archimède, mathématicien grec, a trouvé une méthode pour calculer les décimales de Pi. En calculant le rapport entre le périmètre d'un cercle et son diamètre, il s'aperçut qu'on trouvait toujours le même nombre, à quelques décimales près. La première méthode d'obtention des décimales Pi venait ainsi le jour.