Lieu de retrouvailles, souvent chargé de souvenirs, la maison secondaire est une véritable maison de famille. Elle occupe à ce titre une place à part dans le cœur des Français. Plaisir coûteux il est vrai, elle permet aussi de se créer un havre de paix pour les week-ends, les vacances et les vieux jours…
Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
L'achat d'une résidence secondaire permet de se construire un patrimoine au fil de l'eau. Grâce au crédit immobilier parfois égal à 100 % de la valeur du bien, vous profitez de votre bien avant même de l'avoir payé. Quant au remboursement du prêt, il s'effectue un peu chaque mois pendant plusieurs années.
Peu de gains lors de la revente d'une résidence principale
Si l'on ajoute à ces dépenses, le fait que l'on achète pour soi dans une ville jugée « bien », où les prix augmentent plus lentement que dans les villes « à potentiel », alors autant dire que l'on capitalise peu sur son achat durant les premières années.
Les charges courantes de la résidence secondaire
Cela comprend la consommation d'électricité, de chauffage, d'eau, l'abonnement Internet, l'assurance et évidemment la taxe foncière et la taxe d'habitation.
Comme la taxe foncière, la taxe d'habitation varie selon la valeur cadastrale des logements et les taux fixés chaque année par les collectivités locales. La taxe d'habitation d'une résidence secondaire est souvent plus élevée que celle d'une résidence principale pour plusieurs raisons.
Une façon de réduire l'impôt exigible consiste à désigner votre résidence secondaire comme résidence principale à des fins d'impôt, ce qui vous permet d'exonérer une partie ou la totalité des gains en capital lors de la disposition de la résidence secondaire.
Les meilleurs placements à privilégier en 2022 sont l'immobilier et l'assurance « nouvelle génération », les crypto monnaies, la location meublée, les fonds structurés, le private equity, le metaverse, l'investissement dans les secteurs innovants et les SCPI résilientes.
Devenir propriétaire est également l'un des meilleurs investissements, qui vous permettra de vous constituer un patrimoine. De plus, les sommes que vous avez investies (ou le coût du prêt) seront rapidement amorties en cas de revente grâce à la plus-value.
Être locataire : un choix calculé
En effet, puisque rester locataire entraîne moins de charges, il sera alors possible d'emprunter pour investir dans l'immobilier locatif et augmenter ainsi ses revenus. Cela permet également de conserver une certaine mobilité et facilite les éventuels changements de vie.
Au sens fiscal du terme, on désigne par « résidence secondaire » tout logement qui n'est pas votre résidence principale. Vous ne pouvez avoir qu'une et une seule résidence principale que vous en soyez locataire ou propriétaire. Il s'agit du bien dans lequel vous vivez donc plus de 6 mois par an.
L'INSEE définit les résidences secondaires comme « des locaux meublés, affectés à l'habitation, non occupés en permanence et soumis à la taxe d'habitation » et précisent qu'elles « peuvent appartenir à des personnes ayant leur résidence principale en France ou à l'étranger ».
Il est préférable de faire appel à un prestataire qualifié pour assurer la gestion administrative du bien, faire le ménage, adapter la consommation d'énergie et le chauffage, ou encore s'occuper de l'ouverture et de la fermeture des volets.
L'acquisition d'une résidence secondaire passe bien souvent par un crédit immobilier semblable à celui de votre résidence principale. Pour obtenir un prêt immobilier pour une résidence secondaire, un apport d'au moins 10 % de la valeur du bien est recommandé, sinon exigé par les organismes bancaires.
La maison de campagne est l'achat patrimonial par excellence. Cet investissement dans la pierre permet de se constituer un patrimoine où l'on peut se retrouver en famille ou entre amis et qui se transmet de génération en génération. Un placement dans une valeur immobilière mais également affective.
Voilà une question qui fait souvent débat : est-il plus rentable d'acheter son logement ou de le louer ? Entre propriétaire et locataire, les arguments vont bon train. Et pourtant, une récente étude met tout le monde d'accord : il est aujourd'hui plus rentable de franchir le pas de la propriété.
L'APL Accession ou Aide au Logement pour les propriétaires est une allocation versée par la CAF (ou la MSA pour les personnes relevant du régime agricole), créée pour encourager les foyers les plus modestes à devenir propriétaires. Elle ne concerne que l'achat d'une résidence principale.
Le plafond du Livret A s'élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l'argent. La crise sanitaire n'a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.
En 2021, les comptes courants ne sont généralement pas rémunérés, et le livret A affiche un taux d'intérêt de seulement 0,5 %. Pour 15 000 euros d'épargne sur un compte courant, vous ne gagnerez que 75 euros en 1 an. Et le problème, c'est que vous ne gagnez pas d'argent, vous en perdez.
Vos 50 000 euros peuvent être investis sur différents supports. Ainsi, un portefeuille avec 20 % sur des livrets, 20 % en fonds euros, 30 % en SCPI et 30 % en actions peut être un choix des plus pertinents.
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
Qu'est-ce qu'une résidence secondaire pour les impôts ? Dans le domaine fiscal, une résidence secondaire correspond à une habitation qui n'est pas votre résidence principale. Cette dernière est le logement dans lequel vous passez plus de 6 mois par an.
Si vous vendez votre maison ou votre immeuble d'habitation, vous devez généralement déclarer le gain (ou la perte) en capital réalisé lors de la vente. De façon générale, la moitié (50 %) d'un gain en capital est imposable.