Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, on parlait d'« Alsace-Lorraine », mais en 1920, une directive interdit l'usage de ce terme pour désigner les trois départements : le terme « Alsace-Moselle » s'impose alors.
En 1871, le traité de Francfort entérine la perte par la France de l'Alsace et de la Moselle au profit du nouvel Empire allemand, proclamé quelques mois auparavant, dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'alsace et la Moselle resteront annexées jusqu'à la fin de la Grande Guerre.
LES ARCHIVES DU FIGARO - Les 8 et 9 décembre 1918, Georges Clemenceau et Raymond Poincaré effectuaient un voyage glorieux à Metz et Strasbourg entérinant par ce geste la réintégration de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine à l'intérieur des frontières françaises.
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
Le traité de Versailles, le 28 juin 1919, indique ainsi que les Alsaciens-Mosellans sont réintégrés de plein droit dans la nationalité française , excepté les enfants de père allemand installé en Alsace après 1870.
Le 10 mai 1871, la France vaincue, humiliée signe, à Francfort-sur-le-Main, un traité de paix qui acte l'annexion par l'Empire allemand des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin (à l'exception de l'arrondissement de Belfort) et de la Moselle.
En 1871, après la guerre franco-allemande de 1870, une partie de ces territoires, correspondant aux actuels départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, intègre l'Empire allemand.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
Née de l'opposition entre les Habsbourg et la France, accentuée par la famine et les épidémies, cette guerre a laissé l'Alsace exsangue, comme presque morte, à l'exception notable des villes de Strasbourg et Mulhouse. Par ces traités, la France acquiert les possessions alsaciennes des Habsbourg.
La libération de Belfort par la 1ère armée française de De Lattre ouvre la porte de l'Alsace. La 2e DB libère Strasbourg, permettant à Leclerc de respecter le serment tenu à Koufra. Dans les villes en ruines, la vie reprend peu à peu son cours.
Littéralement Elsass pourrait signifier « le lieu où se trouve l'Ill » soit le Pays de l'Ill. El- vient de l'alémanique Ell qui signifie l'Ill, la principale rivière alsacienne qui traverse la région du Sud au Nord. La rivière prend sa source dans le Jura alsacien et se jette dans le Rhin à Strasbourg.
De 1956 à 2015, l'Alsace est une région administrative, composée des deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Le 1er janvier 2016 , elle fusionne avec les régions de Champagne-Ardenne et de Lorraine pour former la région Grand Est.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont annexés de facto au Reich allemand, entre 1940 et 1945.
C'est la première annexion, légale puisque votée par l'Assemblée Nationale française réunie à Bordeaux, et malgré les vives protestations des députés alsaciens et mosellans. En juin 1871, les deux départements d'Alsace et de Moselle deviennent le Reichsland Elsaß Lothringen.
Le 3 août 1914, l'Allemagne et la France rentrent en guerre. L'Alsace est allemande depuis la défaite française en 1871. Les Français ont l'objectif de reconquérir cette région, en commençant par Mulhouse. La première offensive se fait le 7 août : les Français atteignent Mulhouse mais les Allemands contre-attaquent.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace et la Moselle ont été annexées de fait, en juillet 1940, par le IIIe Reich. Ce sont les seules régions de France à avoir fait l'expérience du totalitarisme (car on ne peut comparer une occupation militaire à une annexion de fait).
Hormis Landau in der Pfalz, non restituée en 1815, toute l'Alsace est aujourd'hui intégrée à la République française au sein des trois départements suivants : le Haut-Rhin, Bas-Rhin, territoire de Belfort et d'une petite partie Est des Vosges.
Strasbourg français depuis trois cents ans. Le 30 septembre 1681 Louis XIV annexe la ville protestante et germanophone. Avec l'assentiment ou le refus des Strasbourgeois? L' épisode de l'annexion de Strasbourg en 1681 a donné lieu à deux légendes antagonistes alimentées par les passions nationales.
Signé : Baron DE BARANTE, N. JOHNSTON, Vicomte DE MEAUX, PAUL BETHMONT, Marquis DE CASTELLANE, PAUL DE REMUSAT. Signé - ADOLPHE THIERS. Retour à l'index des traités.
Le jeune René II avait triomphé de Charles le Téméraire, posant les bases d'un duché indépendant. Près de trois siècles plus tard, le vieux Stanislas Leszczynski disparaît, offrant à la France cette région tant disputée.
Ancienne Région administrative de l'est de la France, regroupant les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, appartenant depuis 2016 à la Région Grand-Est.
Depuis 1871, Metz était allemande. Elle était devenue une des grandes places du dispositif de guerre, offensif ou défensif, de l'Empire de Guillaume II.