La France libre est issue du ralliement au général de Gaulle des Français qui veulent poursuivre la lutte contre l'Allemagne aux côtés des alliés britanniques. Dès le 18 juin , et dans la foulée de son appel à poursuivre la lutte, les ralliements sont d'abord individuels.
Soutenu par Winston Churchill, le général de Gaulle crée la France libre en juillet 1940 en Angleterre. Son but est de poursuivre la guerre, libérer la France et lui rendre son rang.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
Depuis Londres, de Gaulle forme les Forces Françaises Libres (FFL) grâce aux volontaires qui le rejoignent. En France, des mouvements et des réseaux résistants se mettent en place pour s'opposer à l'Occupation allemande. Certains Français se cachent dans le maquis d'où ils préparent leurs opérations.
Pour le général de Gaulle, les forces navales de la France Libre jouent également un rôle stratégique important : elles sont chargées d'escorter les convois, et le général de Gaulle profite de leurs parcours pour susciter des ralliements au sein de l'Empire (le Gabon en novembre 1940, Saint-Pierrre-et-Miquelon en ...
A l'été 1942, la France Libre apparaît donc comme une organisation structurée administrativement et politiquement, forte des succès militaires remportés par les Forces Françaises Libres et de l'action menée par les 500 comités français libres à travers le monde.
Après plusieurs jours d'insurrection, Paris est libérée le 25 août grâce a la deuxième division blindée du général Leclerc. La France est libérée à l'automne 1944.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
Durant cette période, le général de Gaulle incarne la résistance française, la France libre. L'appel qu'il fait à ses compatriotes, le 18 juin 1940, marque le début de l'organisation de la résistance qui, avec l'aide des Alliés, notamment américains, participera à la libération de la France en 1944.
Contextualisation. Brazzaville devient la capitale de la France libre le 28 août 1940, après les « Trois Glorieuses », journées où les forces de la France libre mettent la main sur les gouvernements de l'Afrique Équatoriale française (AEF).
De Gaulle déclara que la guerre n'était pas terminée ; il appela les Français à résister à l'Occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours fut diffusé par la BBC. Il est considéré comme l'origine de la Résistance française.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Charles André Joseph Marie de Gaulle, ou plus simplement Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un général et homme politique français. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la résistance contre l'occupation de la France par l'Allemagne nazie.
Le 18 juin 1940 ; le général De Gaulle lance un appel à la Résistance. Il organise une armée, les FFL, chargée de combattre l'ennemi aux côtés des Alliés. En 1941, il créé un nouveau gouvernement, le Comité national français.
La zone libre est, pendant la Seconde Guerre mondiale, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la partie du territoire français située au sud de la ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande étant située au nord de cette ligne.
Colonel Pierre Marchand (1893-1971)
Commandant les troupes stationnées au Tchad, le colonel Marchand se rallie le 26 août 1940 au général de Gaulle.
De Gaulle devient le chef de la « France libre », un groupe de résistants qui se bat pendant toute la guerre contre les nazis et contre le nouveau chef de l'Etat français, le maréchal Pétain, qui collabore avec Hitler.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
Elle commence par le coup d'État du 13 mai 1958 (dit « putsch d'Alger ») et se termine le 3 juin 1958 par le vote d'investiture du général de Gaulle, nommé le 1er juin président du Conseil par le président de la République René Coty, avec mission de rédiger dans les 6 mois une nouvelle constitution.
Le rôle politique de la Résistance
“La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
La Résistance, c'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne qui occupe une partie de son territoire.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou l'URSS? Aujourd'hui, la majorité des Français répond que ce sont les Etats-Unis qui ont le plus contribué à la défaite de l'Allemagne nazie.
La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats. Le but est de libérer toute la France pour forcer l'Allemagne Nazie à capituler.
La création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943 , puis celle des Forces françaises de l'intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944 , marquent les jalons essentiels de ce processus d'unification parfois difficile.